dynamo a écrit:Le blitz n'a plus rien à voir avec un débarquement.
En effet.
Mais partant du principe qu'il n'y a pas réellement volonté de débarquer mais bien de faire pressions sur le gouvernement Churchill, le Blitz est un moyen d'accentuer la pression, dès lors que le débarquement et la saignée de la RAF n'ont pas amené Londres à la table des négociations.
dynamo a écrit:Le blitz intervient après deux coups de sang et de colère de 2 dirigeants que sont Churchill et Hitler.
Churchill pique une grosse colère lorsqu'un aviateur allemand lâche ses bombes sans ordres et par mégarde sur Londres.
En représailles, il ordonne un bombardement sur Berlin.
Ce bombardement fait dégonder Hitler et il change sa stratégie qui semblait gagnante jusque là et délaissant les usines d'armement, la home chain et les aérodromes, la Luftwaffe va se faire étriller par une RAF revigorée par le répit que les allemands viennent de lui octroyer.
François DELPLA doute du caractère accidentel du premier bombardement de Londres.
Je suis prêt à lui emboiter le pas, trouvant moi aussi la ficelle un peu grosse : une ville énorme traversée par un grand fleuve au sud-est de l'Angleterre, "on a lâché nos bombes sans savoir que c'était Londres".
Je connais malheureusement fort mal les détails pouvant préciser ce premier bombardement de Londres et aller dans le sens d'un ordre du Führer : votre RAF est saignée... si vous ne cédez pas nous pouvons dès maintenant bombarder votre capitale ou toute autre grande ville à notre portée.
Je pense que le bombardement de Berlin en représailles est une mauvaise surprise pour HITLER et GÖRING.
S'en suit une escalade qui fait perdre la Bataille d'Angleterre à la RAF et mène les villes allemandes sur un long chemin de croix qui s'arrêtera à Dresde.
Une escalade aérienne teintée d'ego qui me fait penser à une autre escalade du même acabit mais terrestre : Stalingrad.
L'abandon du corps-à-corps avec la RAF au profit du bombardement de terreur des villes anglaises était une erreur stratégique.
Mais comme l'a écrit Pierma, à l'époque des bombardements de capitales par la
Luftwaffe avaient donné le coup de grâce à trois démocraties continentales.