80° ANNIVERSAIRE - FALL GELB - CARTES DE SITUATION

[Dog Red]

Salut Alain,

- Pour Daniel, tu nous montres de belles cartes de l’état major Allemand, mais tu as oublié la leçon !

Je ne demande pas mieux que d'apprendre.

Je dispose de ces cartes mais tu sais bien que 1940 n'est pas ma période de prédilection.
Bien content que tu nous rejoignes sur le sujet pour partager tes analyses.

Intéressants échanges, et pour ma part j'attends avec impatience l'ouverture du plan "rouge" pour participer !
C'est du "Donon Donon", bien entendu.
JD

Bonjour,
Tout d'abord merci à ceux qui m'ont répondu

Bonjour,

La passivité de la 2e DLM : une vaste question ! Il faut savoir qu'au niveau du CC que commande Prioux, la visibilité des événements sur le terrain est nulle. Il y a trois Potez pour les reconnaissances aériennes pour chaque DLM et leurs terrains sont restés en France compliquant la diffusion des CR. Il n'y a rien organiquement au niveau du CC !
Le 12 mai, l'artillerie de la 2e DLM est très active sur le flanc allemand qui a détecté cette menace. Le 13 mai au matin, les Allemands sont très inquiets sur une possible action blindée de la 2e DLM sur son flanc. Une action assez forte se produit d'ailleurs mais pour évacuer un PA de la 2e DLM, faisant liaison avec la 3e DLM. Les Allemands envisagent de détourner des chars pour faire face mais les Somua se replient ...De plus l'art du bluff est allemand ce jour-là car les éléments de couverture sont faibles mais se concentrent sur certains points du dispositif français beaucoup trop étendue, provoquant localement la nécessité pour la DLM d'envoyer ses chars pour rétablir la situation. La 2e DLM fait aussi face à une division d'infanterie dans le secteur de Huy. Bougrain demande à Prioux d'utiliser les réserves du CC, ce dernier aveuglé accorde les réserves à la 2e DLM, plutôt qu'au soutient de la 3e DLM.
Un point important pour la 3e DLM : les chars Hotchkiss du 1 er cuirassiers sont quasiment absent des combats :
- Les permissions autorisées pour le wk de la pentecôte ont réduit les capacités du régiment
- Un bombardement aérien a provoqué de lourdes pertes dans les équipages
- Les équipages de remplacement n'ont pas formé, car la DLM est jeune

Voilà un début de réponse.
@+
Erik B

L'absence de reconnaissances et l'absence de couverture aérienne tout court, est très certainement une explication . Les cartes de l'OKH sont très intéressants, mais ne donnent jamais le détail de ce qui se passe sur le terrain :
La 20. ID (mot) ne commence à traverser la Meuse que le 13.5. à midi (priorité aux mouvements de la 3. Pz. Division)
La 35. ID est à l'arrêt complet depuis 10 heures du matin . Cette division commençait à perturber les lignes de ravitaillement des divisions blindés . IR 34 à Niel-St.Trond,IR 111 à Hasselbroek, IR 109 encore au canal Albert
La 269. ID est en contact avec la 2.DLM par sa seule avant-garde, soit à peine 1 bataillon . Elle ne se renforcera que le soir du 13 par l'arrivée de son artillerie et d'une partie de l'infanterie, ainsi que par le Infanterie Bataillon zbV 100
qui vient prendre position sur une ligne Lens-St.Rémy, Tourinnes, Vieux-Waleffe. Ce qui m'avait le plus interpellé, c'est un message du XVI. AK vers la 4.Panzer Division envoyé à 13 heures . Soit à peine un peu plus tard que le début des opérations .

"Durch neue Erkundungsergebnisse ist mit Feindgruppe aus Süden daher nicht zu rechnen"
"De nouvelles reconnaissances montrent qu'il ne faut pas tenir compte du groupe ennemi au sud". La passivité de la 2.DLM a dû être vraiment flagrante pour que l'EM du XVI.AK envoie un message aussi catégorique à la 4.Panzer Division . Charles de Beaulieu, en 1940 Chef d'Etat-Major du XVI.AK écrira, que au vue de l'infériorité des blindés allemands en blindage et armement, cette journée était une victoire de la tactique de combat allemande
nettement supérieure et de la masse .

Roger