Post Numéro: 1 de alfa1965 29 Oct 2020, 23:29
Mussolini qui veut faire de l'Europe Centrale et balkanique son espace vital fasciste avec Rome comme phare de la nouvelle civilisation fasciste voit d’un .mauvais oeil l'arrivée de conseillers militaires allemands en Roumanie car il convoite les puits de pétrole de Ploesti. (Mal) conseillé par son ministre des Affaires Étrangères et beau-fils Galeazzo Ciano, il décide d’attaquer la Grèce le 28 octobre 1940, vingtième anniversaire de la Marche sur Rome.
Considérée comme un faible adversaire, les troupes italiennes, mal organisées, mal commandées , dans un environnement peu favorable pour l’offensive, les montagnes de l’Epire, sont étrillées.
Visconti Prasca, général de corps d’armée pour ne pas perdre son poste de chef des opérations avait déclaré à Badoglio, chef du Comando Supremo, autre incompétent, responsable de la défaite de Caporetto, que les renforts n’étaient pas nécessaires. C'est donc avec un nombre insuffisant de soldats que commence la campagne de Grèce alors que l’hiver commence à pointer sur l’Epire. Dans le secteur du Pinde, le général Papagos, chef d’état-major l’armée grecque lance sa contre-attaque qui oblige Visconti à stopper son offensive le 8 novembre. Visconti est relevé de son commandement le 9 et remplacé par le général Ubaldo Soddu. Une campagne de presse orchestrée par Roberto Farinacci visant à discréditer Badoglio permet son remplacement par le général Cavallero le 5 décembre 1940. Badoglio, déchu de don poste, gardera une immense rancune contre Cavallero qui aboutira en septembre 1943 par le ’’suicide’’ de Cavallero, gaucher, d’une balle à la tempe droite avec l’arme de Kesselring.
Siamo 30 d'una sorte, 31 con la morte. Tutti tornano o nessuno. Gabriele d'Annunzio, Canzone del Quarnaro.