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ORAGE dans les alpes martimes

Cette rubrique renferme tout ce qui concerne le front ouest du conflit, y compris la bataille des Ardennes ainsi que les sujets communs à tous les fronts tels, les enfants et les femmes dans la guerre, les services secrets, espionnage...
MODÉRATEUR: gherla

ORAGE dans les alpes martimes

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de laurent nice  Nouveau message 30 Nov 2005, 23:52

Orages sur les Alpes
La Bataille des Alpes dans le département

Les opérations militaires

11 juin 1940

Quelques patrouille italiennessont effectuées en Haut
Tinée,dans le Valdeblore,dans le massif de l'Authion,au
Grammondomais iln'y a aucun accrochage ni intervention de
l'artilleri, puisque le commandement Français a donner l'ordre
d'éviter tous acte agressif et de ne tirer sur l'ennemi qe s'il
franchissait la frontière ou ouvrait le feu le pemier,ce qui lui
permet de ce mettre en place,en toute quiétude,son dispositif
d'attaque.

Sur les pente du col de Raus ,une famille de chamois vient
gambader devant les fusils mitrailleurs de la SES du 75ème BAF:
les éclaireurs n'ose pas tirer de peur de déclencher les
hostilités.Au dessus du Berceau,deux groupes de la SES du 20ème
BCA demeurent immobiles,le fusil à la main,au milieu des rochers
du Restaud et de la côte 1099,face à des groupe de chemises
noires et de fantassins du 89ème RI.Al'interieur des ouvrages de
la PR,c'est desormais l'état d'alerte permanent avec des relèves
à trois tours:6 observateurs par cloche
se relayant par deux toutes les deux heures.L'aviations
italienne survole la cime du Diable,la Cime du Palu,le
Valdeblore,les iles de Lérins et Mougins

12 juin
Les premiers coups de feu éclatent, prés d'Isola
.l'artillerie du XVème Corps tire les premiers obus à la
Gordolasque à 21 heures.La DCA ouvre le feu ,vers 23 heures,sur
trois incursions d'escadrilles le long du littoraloù ,sans
préavis,les autorités militaires françaises font couler les
barques de pêches de Golf Juans.


13 juin
Au lever du jour, deux groupes de la SES du 75ème BAF sont
envoyés en reconnaissance défensive ((sans grenade et fusils non
approvisionné) à la cime du Diable par un temps trés clair,ce
qui permet aux défenseurs italiens de les apercevoir de loin,de
stopper les premiers Eclaireurs skieurs à la borne frontière et
d'exiger que le lieutenant Vaglio viennent discuter avec le
“tenente” Binazzi.Les deux officiers vont parler longuement sur
la plateforme sommitale,dos à dos afins que les “chemises
noires” stationnant dans le vallon du Diables ne se rendent
compte de rien:
B- “Est ce que vous savez que nous sommes en guerre depuis
3
jours?

V- “Oui! pourquoi n'avez pas tiré?

B-” Parce que cela me fesait mal au coeur, si on vous aurait
descendu comme des lapins à la foire De plus, nous n'avons pas
encore reçu l'odre de tiré en territoire français”

Dés sont retour au col de Raus, le lieutenat Vaglio téléphone au
commandant du 75ème BAF,lui signalant qu'il ne faut plus
répéter ce genre d'opérations.Sommé de venir répéter ces propos
devant les autres officiers français du bataillon,il descent
à Plan caval où il est menacé du Conseille de guerre aprés qu'il est ait taxé
d'incompétence son supérieur.La mission du 3ème groupe pour le
capelet supérieur est maintenue pour le lendemain.Au dessus du Boréon,le Piagu est évacué par la SES du 94ème BAF,préssée par l'adversaire,l'artillerie intervient et permet la reconquète du sommet Vésubien.au cours de laquelle tombe un sous officier transalpin,le premier tué sur le front des Alpes.


Sur le littoral,entre 11 heures et midi,l'aéronotica militare
bombarde la gare de la Bocca,où s'embarquent les derniers
éléments de la 2ème DIC,puis le Cap Croisette,le Golf juan et le
fort carré,occasionnant peu de dégâts et ne fesant pas de
victimes parmi les militaires,mais provoquant la mort de
2 canois et la blessure de 10 autres civiles. Au cpours de ce
raid,un bombardier italien etst abattu par un Dewoitine 520,
4 de ces 5 membres d'équipage sont tués:

“Les avions volaient parallèlement au rivage et semblaient venir
sur nous.Trés vite, ce fut le sifflement des première
bombes,puis leurs explosions.D'immences gerbes d'eau jaillirent
de la mer,le long du rivage bordant la gare.Ce fut la ruée vers
la tranchée ,car un avion de chasse français qui attaquait les
bombardiers.Des trainées blanches profillaient le bord de fuite
de ces aileset nous entendions nettement le tac tac tac des
mitrailleuses.C'était notre unique défenseur.Il n'y avait pas de
DCA .Puis le bruit des avions s'estompa,le calme revint la
sirène annonça la fin de l'alerte”.

Un peu plus tard l'aérodrome De Cannes Mandelieu reçois 15
bombes sans grand dommages.

14 juin

Au lever du jour,le 3ème groupe de la SES du 75ème BAF reçoit
l'ordre de monter au Capelet supérieur afin de voir s'il est
occupé par l'ennei et,dans la négative,de s'y instraller
confiant dans la promesse,faite quelques semaine plus tôt
par le “tenente” Sansoni,du 38ème RI,de tirer une rafale en
l'air avant d'ouvrir le feusur son adversaire,le sergent chef
Tschann accompli le parcours sans grande inquiètude: “Par
prudence,en arrivant prés du sommet,j'ai poster mon FM pour nous
couvrir pendant que mousqueton dans le sac,nous faisions les
dernières approches,assez accrobatiques,jusqu'au sommet. A 5 mètres du
sommet,nous avons vu le lieutenant Sansoni et ses hommes se
dresser,nous tenir en joue et nous crier de nous rendre.J'étais
tellement furieux que je lui est criés à mon tour que si c'était
cela le “début de la guerre en gentleman” qu'il avait promis
,ce n'était pas beau!Aprés quelques invectivesdes sous
produitsdeshéros d'Homère,l'un de ses homme s'est ennervé et m'a
envoyé une grenade;j'étais tellement prés qu'elle m'a rebondi
sur l'épaule est a éclaté dans un trou de rocher sans faire grand mal,
mais cette grenade m'a bien aidé car le lieutenant
Sansoni m'a alors laché à bout portant une rafale de
mitraillette et , du fait que j'avais fait un mouvement pour
éviter la grenade,ses balles ont traversé tout mon sac à dos
sans me faire de mal.Nous avons alors bondi jusqu'au rocherles
plus proches et avons deversé sur les italiens tous se que nous
avions comme grenades”.

Le brouillard aidant, les Eclaireurs skieurs peuvent décrocher
mais l'un d'entre eux s'égare et est capturé,tandis qu'une
mitrailleuse installée sur le mont Macruère fauche 3 hommes
Autour du FM ,l'Alpin Rigot étant le premier tué frnçais du
front des Alpes.

Dans le Mentonnais, à l'aube,aprés une préparation
d'artillerie,c'est la première attaque transalpine sur les
postes avancésdes Grammondo ,de Colla Baissa, de Fascia Fonda de
Castellar viel,du Berceau,de plan de Lion etde la Colle/le petit
groupe de la SES du 49ème BCA (1 caporal 4 hommes) occupant le
sommet du Grammondo est capturé à l'issue d'un combat à la
grenade où les assaillants perdent un tué.ailleurs, les SES
parviennent à se retirer,permettant à l'artillerie de la PR
d'ouvrir le feu,tuant deux officierset 6 miliciens du 34ème
Bataillons de Chemises Noires, 1 officier et 13 hommes du 89ème
RI.Le terrain perdu est réoccupé vers 19 heures par les SES qui
parviennent à déloger à la grenade les derniers assaillants
regroupés autour du roc d'orméa et des ruines de Castellar Veil.


 

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orage sur les alpes maritimes suite

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de laurent nice  Nouveau message 01 Déc 2005, 00:00

Au pont st Loiuis, les défenseurs de l'avant poste signalent à
l'ouvrage du Cap Martin l'installation d'armes automatiques dans
le batiment de la douane italienne,sollicitant un tir de
destruction,mais le canon du bloc de barrage ne peut intervenir
efficacement,compte tenu de l'ouverture limitée de la casemate
qui ne permert pas de tirer au delà du pont frontalier.

15 juin

Dans la Roya,les italiens,épaulés par les batteries de
l'Arpeta,de la Testa d'Alpe,du Balcone di Marta,du Monte
Commune,commence l'occupation du saillant de Saorge défendu par
le détachement retardateur (SES 24 ème et 62 ème BCA),parvenant à s'emparer de la cime de Campbellet du sommet de Larze,tout en progressantplus au sud (grange de Zuaine,Monte Ainé) au détriment des SES du 85ème BAF et du 65ème BCA.L'ouvrage du Monte Grosso tire en
conséquence,ses premiers obus à 9 heures,détruisnt un groupe de
mortiers autour de la Bergerie d'Anan.

L'activité aérienne transalpine se manifeste à nouveau: 6
chasseurs et 3 bombardiers survolent le Cap Martin,l'un deux
mitraillé par la DCA de la Croupière,est serieusement
endommagé;d'autre avions,24 chasseurs,aprés avoir survolé le
Valdeblore,vont attaquer le Cannet des Maures,perdant 5
appareils en mer au retour ,les azuréens pouvant distinguer les
aéronefs trés haut.

16 juin

Deux escarmouches se produisent en Hautes Tinée:à Vens ,où un
lieutenant de la GAF est tué et au dessus de Douans,où la SES du
18ème BCA doit abandonner sa position inconfortable à mis pente.

Dans la Roya,des combats intense sedéroulent autour du Viaduc
de Scarassoui tenu par la SES du 62ème BCA;la cote 1049 dominant est ocupée devant la SES du 104ème BCA tandis que l'artillerie du XVème CA parvient à disperser les italiens ayant investi le Mont Ainé ; l'ouvrage du Mont Grosso reçois son premier bombardement,sans dommage.

Dans le Mentonnais,la SES du 9ème BCA repousse une attaque
des Chemises noires ,puis s'installe sur la tête de Cuore,
d'où elle ne sera plus délogée jusqu'à l'armistice ; l'ouvrage
du Cap Martin reçois des obus fumigènes masquant l'observation
et gênant la respiration de l'équipage :”il faut de la
surpression pour chasser les gaz;les ventilateurs tournent au
maximum”

17 juin

Dans la haut Tinée,reconnaissance italienne parvient au Pas
de la Cavale, LA SES des 23 et 60ème BCAreçoivent des obus de
mortiers depuis le Merlier etr Sistron,sans dommage,puisque la
première est protégée par un angle mort et que l'autre est bien
enterrée à Pra Soubeyran:” les tirs sont nourris et bien
ajustés.onentend les 149 passer sur nos têtes avec un curieux
bruissement”.

Dans le saillant de Saorge,la poussée italienne se poursuit
avec des succés divers:installations de mortiers sur le mont
Agu mais arrêt de la progression effectuée sur Castoet le
Scarassoui( 1 officier et 6 hommes or de combat) ,perte des
granges de Zuaines (réoccuppés par la SES du 85ème BAF) et des
granges d'Arrès;où la SES du 24ème BCA capture 35 hommes valides et 6 blessés du 39ème RI.

Face à l'Authion ,une attaque débouchant de la Nauca en
direction des granges d'Amatte est stoppée aux bergerie de
Tata.

Dans le Mentonnais,plusieurs tentatives de bluffe ont
lieu,dans l'aprés midi,au sujet d'un prétendu cessez le feu
ordonné par le maréchal Pétain.La manoeuvre
réussit partiellement au pont st Louis:un colonnel,escorté par
d'autres officiers arborant le drapeau blanc,exige de discuter
avec le commandant du secteur; l'adjudant chef commandant
l'avant poste impressionné par le grade et l'assurance de sont
interlocuteur ,le laisse pénétrrer dans ledispositif français
en compagnie de deux alpins de la garnison et averti le sous
secteur des corniches,les ordrent arrivent formels:” pas de
pourparlers, reconduisez les à la frontière8” c'est le
commandant de la SES du 96ème BAF descendu de la Colle,qui
intercepte le colonel du 89ème RI et lui signifie le refus des
autorités françaises:”petit incident mais significatif et qui a
permis au moins une reconnaissance des abords de l'ouvrage et de
l'état de praticabilité aux chars de la destruction effectuée à
l'entrée de Garavan.Il en a d'ailleur été conclu que le passage
n'était pas franchissable”.l'adjudant chef est relevé de son
commandement pour fautes grave et déféré devant le Tribunal
Militaire,mais il ne sera pas jugé.Il sera rempacé le soir même
par le sous lieutenant charle Gros De ce fait, nous à confié
le sous lieutenant Guillevic reçoit l'ordre d'envoyer un
officier commander l'avant poste.Il me désigne et je fait mon
paquetage ;mais au dernier moment il me dit qu'il a trop besoin
des transmissions et c'est finalement le sous lieutenant Gros
,chef de section mitrailleuses à la 2ème Compagnie,qu'il envoie
se couvrir de gloire!”

Prévenu à 21 heures ,alors qu'il se trouve prés des blockaus de
Vesqui qu'il commande,il met rapidement en ordre ses bagage les
confie à un camarade,salue ses cadres et hommes de troupe et
file au Cap Martin aussi léger que possible”je crois que j'avais
emporté deux mouchoirs et une paires de chaussettes” avoura t-
il a ses camarades.Aprés avoir pris les consignes il gagne à
pied Pont St louis ,”entre dans l'ouvrage avec des ruses de
sioux “ dit il et sy enferme.Nous somms alors le 18 à 3 heures
du matin.

Chose plus grave,le groupe de chasse III/6, stationnant dans le
Var,est replié sur Perpignan,ce qui signifie que le XVème Corps
n'aura plus de couverture aérienne.

18 juin
Journée de calme relatif ,seulement marqué par un échange
d'artillerie à l'Authion et par le mitraillage du Fort Carré et
de l'anse st Roch, à Antibes par des avions italiens.

Le 33ème bataillon de Chemise Noirees et ramené du Mont
Forquin à Vintimille en prévision d'une attaque sur Menton.

Les officiers du XV ème Corps s'emploient à convaincre leurs
hommes de la nécessité de pousuivre le combat alors que
l'armistice a été demandé à l' Allemagne et que la capitale est
occupée depuis 5 jours “les soldats ne comprennent pas que l'on
ait livré Parisalors qu'on va tenir le Baus de la Frema”.

19 juin

Dans le Valdeblore,une demi compagnie du bataillon “Val Ellero” tente d'enlever,à 9 heures ,le poste du Baus de la Frema tenus par la SES du III/112ème RIA: le FM s'étant enrayé rapidement ,le lieutenant Bassompierre ,commendant l'ouvrage de Conchetas,extrait une mitrailleuse de sa casemate et parviens d'interrompre la progression adverse,4 alpini étant mis hors de combat,le poste est ensuite bombardé par la batterie du Col de Salèse,mais la moitié des obus n'explose pas. Un peu plus à l'est ,la SES du 98ème BCA met en fuite une reconnaissance dans le ravin du Vernet,abandonnant cannes et couvertures.

Plan caval, la Forca,la redoute des 3 communes et l'Ortighea
sont violament bombardé,mais un tiers des obus n'explosent
pas;un observateur de la division”Ravenna” estimant que
“l'Authion n'est qu'épousseté parles mortiers”

Dans la Roya,la SES du 65ème BAF repousse une nouvelle
tentative sur Casto,mais subit le bombardement d'une batterie
installée sur le Mont Simonasso.

20 juin
Les intention belliqueuse des italiens s'accentuent sur tous le
front des Alpes Maritimes.

A l'extrème nord du dispositif ,une forte reconnaissance
débouche au col du Fer et occupe les maisons forestières de
Tortisse avant d'être repoussée par la SES du II/299ème RIA et
les tirs de l'ouvrage de Restefond;la version italienne est un
peu différente:”un lieutenant et 13 hommes partent à l'assault de la cime
de Tortisse ,au dessus des lacs de Vens.Elles était bien
fortifiée et on aurait pu être tués par les français,aprés avoir
tiré plusieurs rafales abandonnèrent le fortin,nous laissant les
patates et les saucisses qui cuisaient sur une poêle;les
attaques de la divisions “Livorno” sur isola échouent devant la
riposte des SES des 23 et 60ème BCA,épaulés par l'artillerie
tirant dans le vallon du Chastillon.

Dans la Haute Vésubie,les SESdoivent être repliées en raison
de leur extrêmes fatigue sur camp Kellermann (98ème BCA,le pont
Maissa 94ème BAF,le chemin de Ste Marthe II/112ème RIA,ce qui
permet aux italiens d'occuper le Piagu et de descendre dans le
vallon du Boréon.

A l'Authion,la baisse St Véran,la Cime et le Col de Raus sont
bombardée,mais aucune attaque ne peut déboucher du Capelet
supérieur au Scandail,devant la précision des tirs de
l'artillerie de position.Les défenseurs de la cime De Raus
bluffent leur vis à vis/ “Notre prisonnier avait été magnifique:
il avait raconté au italiens que nous étions nombreux et
surtout,qu'il y avait des sénégalais coupeurs d'oreilles.

De notre côté ,nous avions fait beaucoup de comédie:emplacements
nombreux de FM d'où nous tirions 2 ou 3 rafales pour envoyer
l'arme à un emplacement voisins qui tirait assitôt.La cime
semblait de tirer de tous les côtés avec des dizaines d'armes
alors qu'il n'y en avait que deux.Dans un angle que nous savions
vu par les italiens,nous défilions comme à l'opéra à la queue le
leu leu,en en revenant accroupis et prenant la suite,de sorte
qu'il pensaient voir monter une centaine de soldatsalors que
nous étions seulement une vingtaine”.

Dans la Roya ,les SES des 7ème BCP et 104ème BCA doivent
reculer pied à pied jusqu'à la rivière sous la poussée
d'élement de la Division “Modena” qui sont contenus par
l'artillerie depuis la cote 1007jusqu'aux granges de Vézaire.

Dans le Mentonnais ,l'ouvrage du Cap Martin subit un
bombardement sans réglage de la part du train armé n°2 ,qui
n'a pas été repéré,puis un bombardement aérien: “On aurait cru
que la montagne vibrait mais ce qui gênait le plus c'était la
fumer ,une fumer ¨âcre qui piquer lesyeux.On avait bien un
système d'évacuation,mais comme l'air extérieur été saturé parla
fumée des obus italiensqui explosaient,ça n'arrangeait pas les
choses.Un canonnier courait dans sa casemate en criant/ “je suis
aveugle! je suis aveugle!” Il était seulement aveuglé,mais la
sensation était si forte qu'il croyait bien avoir perdu
définitivement la vue”.

Le I/90ème RI débouche de la baise St Paul,refoulant les avant
gardes françaises sur le point d'appui de la Colle,mais échouant
devant le tir continu,3 heures durant,de l'artillerie du sous
secteur des Corniches.L'avant poste du pont st Louis est
attaqué,de flanc et par en haut,à la grenade par des élément
infiltrés.Un projet de débarquement à Garavan et au Cap Martin
est conçu par le 15ème Corpo d'armata 200 volontaires se
présente au seul 33ème bataillon de Chemises noires,54 sont
selectionnés.

Dans la soirée ,le commandant du XVème Corps prépare un
dispositif de dernier carré afin de faire face à une éventuelle
arrivée des troupes allemandes par Digne et Toulon:le
quadrilatère défini englobe le SFAM,longeant le Var et La Tinée
jusqu'au fort de Rimplas.

21 juin
Les fantassins de la division “Livorno” essai de déboucher de
Colla longa afin d'occuper Douans et le Bourguet: la SES du
18ème BCA régle par l'intermediaire d'un lieutenant observateur
détaché auprés d'elle,les tirs des 155 stationnés à
BeuilValberg,provoquant des pertes et le reflux des
assaillants.

Au dessus du Valdeblore ,la SES du II/55ème RIA fait 3
prisonniers aux dépens du bataillon “Val Ellero” au Cluot de
Malamet.

Dans le Boréon,la SES du 98ème BCA capture un soldat du
bataillon “Val Adige” tandis qu'au dessus de Berthemont la
202ème Compagnie du Bataillon “Val Arroscia” descendant de la la
croix de Ferisson,tombe dans une ambuscade tendue à las Crottas
par la SES du I/112ème RIA: 37 Alpini ,dont un officier
blessé,sont capturé;un peu plus à l'est échoue, dans la
Gordolasque
un coup de main contre le pont du Roy tenu par la SES du 89ème BCA

Dans la Roya,la SES du 65ème BCA,épuisée regagne Turini est
relevée par une section du 104ème BCA.

Dans le Mentonnais, c'est l'accalmie:le Cap Martin est
brêvement bombardé tandis que la SES du 96ème BAF capture 2
fantassins transalpins aux granges st Paul et récupère du
matériel.


Musolini est informé dans la soirée,de la teneur des
négociations à Rothondes avec les Allemands : apprenant qu'il ne
pourra occuper que le seul terrain conquis par ses troupes,il
donne un ordre générale pour le lendemain.

22 juin

Dans la Tinée, le hameau de Valabre est violemment bombardé
et subit d'importants dégâts;l'artillerie française riposte en
tirant sur la bergerie de Colla Longa,autour de laquellesont
installées plusieurs compagnies d'italiens
nes:“De mon observatoire,à la jumelle,je voyais le
résultat:tôles et matériel projeté en l'air, soldats se
débandant en abandonnant leurs préparatif culinaires.”
lieutenant Delay

Dans le secteur Vésubien, les “Alpini” poursuivent leur
incursions dans le Boréon jusqu'aux lisières de St Martin ,dans
le vallon de la Madone de Fenestre où ils sont repoussés à deux
reprises et dans la Gordolasque où ils contournent l'obstacle
du pont du Roy en descendant du Capelet Inferieur sur la Crête
des terres rouges.

Dans le Roya, un bataillon de la division “Ravenna” parvient à
occuper Fontan
dans la soirée , mais le détachement retardateur tient la
sortie sud du village.

Devant Breil,les SESdes 85ème BAF et 5ème BCP sont refoulées à
l'ouest de la Roya,mais l'artillerie fait place nette entre la

tour Grivella et les granges de Vézaire.l'activité de l'ouvrage
du Monte Grosso lui vaut de recevoir des

centaines d'obus de tout alibre qui ne parviennent pas réduire
au silence sa tourelle de 75 dont le tir est trés efficace:
“une batterie hippomobile italienne est aperçue par une SES alors
qu'elle s'aventure imprudemment dns la région de
Sospel;l'observation est transmise au Monte Grosso qui
attendqu'elle parvienne à un point de pasage obligé n'offrant
aucune possibilité d'esquive: la tourelle de 75 monte en
Batterie et tire une salve de 30 coups lorsque la fumée se
discipe plus de trace de batterie”

La liaison radio entre la SES et l'ouvrage du Monte Grosso est
remarquable,ainsi que le prouve cette interception d'un message
transmis à ses supérieurs par un officier transalpin
décontenancé: “dés que nous avançons,le fort,même quand i est
dans le brouillard qui l'empêche de nous voire,tire sur nous et
nous empêche d'avancer.Nous comprenons pas comment il peut opérés ainsi”. Un incident dramatique survient toutefois au fort du barbonnet
où le à la suite de tir répétés un des tubes de 75 explose,tuant 2 servants et en blessants 3 autres,rendant le bloc inutilisable: “L'explosion traumatise les défenseurs parcequ'ils avaient l'impréssion d'être en sécurité derrière le béton et parce que les deux victimes sont
déchiquetées;l'atmosphère est pestidentielles avec les
cadavres,les odeurs de poudre et de soufre,le manque d'aération”
brigadier Blancard.

Ce sera le seul accident survenu pendant la campagne de juin
1940 sur le front des Alpes Maritimes,provoqué par le maintien
d'un obus dans la culasse rendue brûlante par ue centaine de
coups tirés en quelques minutes.

Dans le Mentonnais, de 9heures 30 à 10 heures 30, 216 Canons
transalpins déclenchent une préparation d'artillerie sévère(de
l'aveu même des officiers italiens) insuffisante à neutraliser
les avants postes.Celui du pont St Louis ,voyant s'enrayer sa
mitrailleuse,en est réduit à tirer au canon de 37 sur les
fantassins qui tentent de l'investir.Le col des Banquettes,le
mont Ours et le mont Agel sont attaqués par 16 bombardiers sans
grand résultat mais trois d'entre eux,sans doute à la recherche
d'un objectif pour y déverser leur reliquats de Bombes,survolent
Berre les Alpes:les pendules du village s'arrêtes à 10 heures23
sous l'effet des explosions qui devastent plusieurs champs et
maisons tuant une femme et blessants deux autres habitants,peut
être victimes d'une ereur d'appréciation,l'état major de la
65ème DI étant installé sur la colline de Levens.

Quand au train armé n°2 ,il sort du tunnel de la Mortola et tir
sans opposition 230 obus sur le fort du Cap Martin jusqu'à ce
qu'il soit encadré par le tir de réglage d'un adversaire
invisible (le fort du mont Agel),incitant le lieutenant de
vaisseau Ingrao à retourner à l'abri dans le tunnel mais le
général Gambara,commandant le 15ème Corpo d'armata ,lui intime
l'ordre de reprendre ses tirs afin de preserver les chances d'un

débarquement éventuel dans la soirée: avant que les vérins de
stabilité aient pu être fixés,une salve encadre le train et 3
obus le frappent de plein fouet, le mettant hors combat,tuant
l'officier et 5 marins et en blessant 3 autres.

Mettant à profis le brouillard et les orages,les soldats des
divisions” Cosseria et”Modena” occupent les granges St Paul,plan
du Lion, le Berceau,Cstellar viel,Fascia Fonda.Les défenseurs
des granges St Paul, aprés avoir erré sous les tirs croisés
,sont capturés à l'hopital Barriquand;ceux de Fascia
Fonda,surpris dans le brouillard,sont aéantis 5 alpins du 76ème
BAF sont tués,un autre est capturé tandisque 2 blessés et 4
indemne parviennent à se replier avec difficulté sur la chapelle
St Bernard.Le point d'appui de la Colle pert ses deux hommes de
ravitaillement,tués dans les vignes,mais il oppose une
résistanceacharnée, tirant 20000 cartouches et lançant 500
grenades sur les assaillants.Il en et de même dans le secteur du
Razet où les SES du 76ème BAF et du 49ème BCA livrent des
combats retardateurs jusqu'à l'épuisement complet de leurs
munitions,avant de se replier dans la soirée sur le fort du
Castillon.les ouvrages d'avant postes de Scuvions et Pierre
pointue subissent des assauts en règles de la division “Modena”
un défenseur du premier cité étant mortellement blessé et les
deux observateurs du second étant capturés,les équipages devant
s'enfermer et solliciter les tirs de Barrage de
Castillon:”enfermés dans l'ouvrage aprés un tir de grenades
offensives par les assaillants qui nous ont surpris dans le
brouillard,nous avons pu communiquer,grâce à la radio,avec le
fort de Castillon et demandé un tir d'artillerie qui a arrêté
l'attaque ennemie pendant une bonne partie de la nuits”

Le général Gambara invite le 89ème RI à poursuivre sa
progression: “A tout prix ,ordre du gouvernement,poussez à fond et ,s'il est
nécessaire,donnez l'assaut avec tout le régiment Royal.Je répète
qu'il faut avancer à tout prix,sans tenir compte des
sacrifices.”

Les Eclaireurs-motocyclistes évacuent Garavan devant la
recrudescence des infiltrations tandisque l'artillerie du SFAM
bloque les I et III/90 ème RI dans le tunnel et les cavernes des
Balzi Rossi.A la tombée de la nuit,le projet de débarquement de
100 hommes à Garavan et des 900 hommes au Cap Martin
prend Corps:la flotille de transport quitte la côte ligure mais
la grosse mer ,des moteurs trop bruyant et l'apparition du clair
de lune font annuler l'opération vers 23 heures.

23 juin

A l'extrème nord du dispositif, le col des Fourches est
bombardé au 149 ,puis attaqué par les “Alpini” du bataillon
“Bolzano”:

“un grouillement d'italiens dont les premiers éléments sont au
bas de la pente du col des Fourches,le vallon de Salso Moreno
étant rempli et une colonne montant au pas de la cavale. Le tir
de 149 s'arrête et un feu nourri d'arme automatiques se
concentre ,sur l'ouvrage,alors que les premiers éléments commencent à gravir la pente raide qui mène au col.Ces tirs ne
sont pas dangereux,car allant de bas en haut,avec un dénivelé
de 5 à 600 mètres et un calibre (5,5) faible,les balles arrivent
en plongeant avec un bruit de moustiques” lieutenant Delecraz.

Les assaillants sont pris sous le feu croisé de l'ouvrage et
d'une SES installé à Roubinos Negros,puis sous le tir
d'artillerie de Restefond.Le brouillard recouvre le secteur
pendant plusieurs heures jusqu'à ce que les Alpini agites des
mouchoirs blancs,dans le fond du vallon,entraînant la descente
du médecin lieutenant Duverne et leur reddition.La version
italienne est légèrenment différente/ “Situation désespérée du
groupe pris sous les feux croisés.Face à lui,un drapeau blanc
apparait et s'approchent un officier,un medecin et quelques
“poilus” l'officier leur signale qu'il pourrait les exterminer
mais ses hommes ont pitié d'eux car ils pourraient être leur
pères et pensent à leurs parents.Qu'ils laissent leurs armes et
leurs blessés et se replient général Lombardi.


 

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orage sur les alpes suite et fin

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de laurent nice  Nouveau message 01 Déc 2005, 00:10

Un sous lieutenant et 16 hommes de la 141ème Compagnie du
bataillon Bolzano se rendent avec le fanion de leur unité,tandis
qu'un cadavre reste sur le terrain: “A l'ouvrage,les prisonnier
qui n'ont dans leur musette qu'un plat de pied de mouton
froid,se jettent littéralement sur notre pain frais ,le café
chaud,le sucre et le chocolat que nous leur distribuons.Leur
moral est bas!” lieutenant Delecraz

Si les Alpini de la division “Pusteria” ont essuyé un échec dans
le Salso Moreno,les fantassin de la division “livorno” vont
progresser pratiquement jusqu'au lit de la Tinée,un bataillon du
34ème RI parvenant jusqu'à Douans (où il est bloqué par les tir
du 18èmeBCA installée au Tolondet,au conflent du vallon de la
Roya) tandis qu'un bataillon du 33ème RI descend du Mont St
Sauveur, menaçent isola,d'où le repli de la SES du 23ème BCA:
“Par radio,la pr m'annonce que nous sommes débordés par le
vallon du Chastillonet ordonne le repli.

Il pleut sur un brouillard épais.Nos sacs sont bouclés en peut de temps et nos provisions sont vites rassemblées:on n'a pratiquement plus rien!
On arrive à Isola dans le brouillard,deux groupes se déploient
et le 3ème va reconnaitre le village;il est desert puisque les
italiens n'ont pas eu le temps de s'occuper.Aprés une courte
pause,on passela passerelle surla Tinée où Ruby est venu nous
acceuillir.C'est sur la rive droite que nous sommes mitraillés
par des armes automatiques postées dans les chataîgniers bordant
isola à la sortie du goulet de Chastillon.Je pense qu'à faire
camoufler mes gars,ce qui est difficile,puisqu'on est sur une
parois de 200 mètres de dénivelé comme des mouches sur un
mur,mais nos FM crachent toute en même temps arrosant les
chataîgners.L'effet est subit.Les italiens se taisent et nous
laisse monter jusqu'à Pra Soubeyran où nous nous installons dans
les granges et leurs petites caves avant de préparer les
emplacements de combats et de guet” Lieutenant Portelatine.`

Les deux lieutenants commandant les SES des 23 et 60ème BCA
envoient de petits détachements munis de FM jusqu'à l'aplomb du
pont st Honorat avec pour mission de tirer en rafales en des
points échelonnés, ruse grossière qui réussit puisque les
éclaireurs recevronts plus que des tir d'artillerie.

Dans la Gordolasque, le point d'appuis d'Adrès est menacé par
une attaque sur le pont de Lausa.

Dans la Roya,Fontan passe complétement à l'ennemitandis que
Saorgetient bon (empêchant les unités de la division”Ravenna” e
franchir le torrent du Cairos) et que dans le secteur de
Breil,les SES des 85ème BAFet 5ème BCP parvienne à réocuper les
positions perdues la veille.

Dans le Mentonnais, c'est la journée décisive,marqué par la
perte de la “cité des citrons”.Les ouvrages de la corniche
reçoivent des bombes d'avions,lancées au jugé en raison du
mauvais temps et le fort du Cap Martin subit les coups des

trains armés n°1 et 5 qui lui expédit 350 obus de fort loin,donc
avec peut d'éfficacité.L'avant poste du pont st louis
,encercléet privé de liaisons radiophonique aussi bien que
téléphonique avec la PR poursuit sa résistance et abat,à bout
portant,2 membres des corps franc de la division “Cremona”
exigeant sa rédition.Deux bataillons parviennent au Borrigo vers
18 heures,d'où l'abandon du point d'appui de la Colle,tandis
que les avants poste du Pilon et de la Collettasont
encerclés.Plusieurs compagnies du 90ème RIet du 33ème bataillon
de Chemises Noires marchent sur l'embouchure du
Gorbio,déclenchant l'intervension de l'artillerie du sous
secteur,qui leur expédie un millier d'obus en une trentaines de
minutes,les forçant à reculer mais provoquant de nombreux dégâts
dans les quartiers de Carnolès et de la Madone.autour du
Razet,les avants poste sont à nouveau abordés par l'ennemi mais
leurs équipages parviennent à effectuer des sorties permettant
de récupérer du matériel 4 FM à Scuvionb ou de faire des
prisonniers à Pierre Pointue:”Sous la conduite de l'adjudant
chef Lanteri nous somme sortie de l'ouvrageavec quelques grenades
lancées sans véritables objectifet nous avons ramené 9 soldats
italiens abrités derrière un mur en béton,qui se sont rendu à
nos sommations, l'un d'eux été blessés et a été soigné par notre
medecin aspirant” sergent Bosio

En arriére des avants postes,le point d'appui de Castellar est
évacué à minuit et se replie sur la villa Tardieu,tandis qu'un
bataillon du 4ème RTS est avancé à la Turbieen prévision d'une
éventuelle contre attaque.Quant au débarquement de corps francs
transalpins au Cap Martin,il est encore reporté à la nuit
suivante.

24 juin

De part et d'autre de la Tinée, on assiste à un échange de
tir continus entre le pont st Honorat et le Tolondet,les
asssaillants étant contenus au delà de la rive gauche mais les
défenseurs perdant un Eclaireur du 23ème BCA,frappé de plein
fouet par un obus.

Dans la Gordolasque les bataillons “Val Arroscia et Val
Venosta attaquent ,à 25 contre 1 le point d'appui des Adrés
défende l'accés à Belvédère:Les ouvrages de Flaut et
Gordoloninterviennent pour stoppé l'avance ennemie,au grand
soulagement des Eclaireurs de la SES du 89ème BCA.

A l'Authion ,l'artillerie française bombarde massivement les
positions du 38ème RI afin de déscendre sur le col de Raus et de
progresser sur le plateau de la Ceva.

Dans le Mentonnais, 4 bataillons avancent à nouveau en
direction du Gorbio sous un déluge d'obus tandis que les avant
postes tandis que les avants postes tirent sporadiquement des
rafales d'armes automatiques,en pleins brouillard,bien que le
secteur du mont Razet soit plus calmes qu'au cours des deux
jours précédents en raison de l'épuisement de la division
“Modena” qui confine à la démoralisation,ainsi que l'attestent
les sources militaires italiennes: “ la Modena”n'avance pas
malgré la relève de ses unités,ce qui favorise un relâchement du
moral des hommes de la 2ème ligne (...) l'archarnement
particulier démontré par l'ennemi dans le secteur du 15ème Corpo
d'Armata avait mis à trés rude épreuve l'esprit offensif et
l'habileté manoeuvrière de nos troupes,les exposant à des pertes
sensibles” Giorgio Bocca parlant “d'événement digne de l'Armée
de Brancaleone”.

Le commendement du XVème Corps fait avancer une compagnie du
4ème RTS et des chars FT17 jusqu'à Ricard ,derrière le Cap
Martin,pour préparer une contre attaque au delà du Gorbio qui
n'aura pas lieu (au grand dam des SES qui ont eu le temps de
récupérer leur forces) puisque l'armistice franco italien de
Villa Incisa fixe le cessez le feu à minuit 35.

Les pièces longues du Mont Agel n'en incendient pas moin la gare
de Vintimille en fin de journée tandique le point d'appui de
Castellar est réoccupé dans le courant de la nuit.L'annonce de
l'armistice est diversement accueillie:soulagement des garnisons
d'avant postes encerclés ou au contacte avec l'ennemi:”elle nous
a surpris et soulagés car nous avions l'impression d'être
abandonnés, malré notre relative sécurité sous le béton”:sergent
Bosio amertume des équipages de Castillon”nous nous arrêtons de
tirer avec beaucoup de peines” MDL Moraglia-Dubasque,du Cap
Martin:”déception et amertume pour les moins jeunes,espoir et
esprit de revanche pour ce qui croyaient en la France” MDL
Ratto.

Ou du Monte Grosso: “les hommes étaient terriblement montés :ils voulaient faire sauter les pièces et partir à fond conte les italiens”.Le capitaineadjudant major du 102ème BCA souhaite gagner Londre afin de poursuivre le combat contre l'Axe Rome
Berlin ,sentiment que ne partage pas son chef de Corps
“cagoulard” libéré de la santé quelque mois au paravant.Quand à
Jean Bassompierre,l'homme politique reprend le dessus sur le
combattant valeureux:
“le régime s'écroule dans le sang (...) la IIIème République
s'écroulait disait il et il s'en réjouissait,en bon fasciste
qu'il était .

25 juin 1940

Entre minuit et 2 heures,les duelles d'artilleries prennent fin
du Cap Martin au col de Restefond,remplacés par un silence
auquel les combattants n'étaient plus accoutumés, ainsi que le
relate le commandant du poste du Baus de la Frema:
“La canonnade avait cessé vers 2 heures du matin.Pendant 10
jours,les montagnes c'étaient renvoyé par dessus leurs têtes ce
gros ballon gonflé de bruit (...)ç'avait été une monstrueuse
symphonie où les coups sourds et réguliers des155 longs qi
tiraient en direction de la Madone de Fenestre, s'étaient mêlés
aux chuitements des obus italiens qui ricochaient sur les
rochers et,dans les deux derniers jours, au bruit lointain d'un
bombardement du côté de Nice.Et l'orage, pour que la fête soit
complète, il y avait eu l'orage qui avait noyé toute la forêt,enfouissant les hommes dans la terre détrempée,illuminant par en dessous la cannonade de bronze des mélèzes,avec le crac vertical des éclaires déchirant cette nappe d'obus, ce plafond bas qui allait,bon dieu!leur tomber dessus. Et brusquement tout s'était tu..Les derniers obus italiens étaient tombés plus d'une heure aprés l'heure officielle du cessez le feu”.

La matinée, devant théoriquement être utilisée à la délimitation
de la ligne d'armistice,est émaillée d'incidents parfoit
sanglants,en Haute tinée, à l'Authion , Pierre Pointue et
Menton.

A 4 heures 30,couvert part des tirs de mortier et d'armes
automatiques,un bataillon du 34ème RI franchit la Tinée et
s'empare du Tolondet, en violation de l' Armistice : “ouvrant
portes et fenêtres des grange,ils jetèrent des grenades, faisant
plusieurs blessés bien que le foin atténuât le souffle des
grenades” lieutenant Jouglard. Un éclaireurs du 18ème BCA est
mortellement blessé par un éclat d'obus qui lui sectionne la
moëlle épinière:il est évacué sur un mulet,par le col de Pal,au
prix de vaines et terrible souffrances tandis que l'artillerie
française reprend ses tirs. des émissaires munis de drapeaux
blancs sont envoyés de St Etienne de Tinée et d'Isola dans le
but d'obtenir le cessez le feu ,les italiens ne consentant à
repasser la rivière qu'en début d'aprés midi,avant de rendre les
honneurs au petit groupesqui les a tenus en echec.

A isola,les lieutenants Ruby et Portelatine descendent du plateau
de Louch pour négocier avec les officiers italien le tracé de la
ligne d'armisice:

“Ils veulent occuper le village.Nous nous y opposons
formellement en menaçent même de reprendre les hostilités.Ils
cèdent et resteront das l'angle nor est délimité par la Tinée et
le Chastillon sous des tentes”.Lieutenant Portelatine.

Le tracé défini avec le “commandante” Alessi et le “capitano”
d'Angelo du 33ème RI passe par le Balcon de Cuson,le Mont
Palestre et le Vallon de Sas, la route restant libre entre le
pont St Honorat et Isola.

A l'Authion, le 38ème RI essaie d'intimider à trois reprises
les Eclaireurs du 75ème BAF afin d'occuper la position
statégique du col de Raus:

“Le lieutenant italien et sa compagnies descendent du Capelet
prétendent occupper le col de Raus.Je lui réponds que ses hommes
n'y étaient pas pour le moment de l'armistice et qu'il n'en
était pas question.Comme il insistait j'ai téléphoné devant lui
à la batterie de Camp D'Argent en demandant un tir sur le
col,il a compris et s'est retiré le lendemain matin arrive de
arrive un capitaine et deux compagnie:même resultat .Enfin ,il
est arrivée un colonel en grand apparat ,avec toute une mise en
scéne de mitrilleuse et de FM en batterie sur nous je lui est
répété que ces hommes n'était pas au col au moment de
l'armisitce.Trés civilent il k m' demender denvoyer notre
colonel pour le lendemain matins'entendrait avec lui sergent
chef Tshann.

“Le colonnennllo capito et le commendant Pauchard s'entendront
efferctivement le 28 juin au col de Raus.

A Pierre pointue, l'équipage du fortin est capturé de façon
déloyale:

“Nous sommes sortis pour explorer les abords de l'ouvrage,il y
avait de nombreux morts à l'extérieur des Barbelés mais nous
n'avons vu aucun blessé.Le poste était occupé à des besogne
diverses (faire sécher nos affaires,préparé le repas,discuter de
notre situation),aucune sentinelle en place,c'est alors que nous
avons vu arriver un drapeau de la croix rouge en tête d'une
petite colonne sous le commandement d' un officier qui dés le
premier instant,nous fit savoir qu'il venait recueillir leur
morts puis,quand il s'aperçut que la défense du poste était
désorganisée,nous a demadé si nous étions au courant des
conditions d'armistice.sur notre aveu d'ignorance,il donna
l'ordre à ses hommes de pénétrer dans l'avant poste,puis il nous
fit conduire,l'adjudant chef et moi mêmeà un petit poste de
commendement italien sur la crête où un officier nous a
interrogé sur l'armement et l'effectif de l'ouvrage parce qu'il
ne pouvait pas s'expliquer les nombreuses pertes qu'il avait
subies.

Nous avons eu l'impression eu l'impression que cet officier
n'avait pas approuvé l'initiative d'occupé l'ouvrage.Quand nous
sommes revenus au poste,une délégation d'officiers français

était sur place et les pour parlers avec les officiers italiens
ont mis les choses au point et exigé le retrait”.
dans l'aglomération mentonnaise,la SES et des éléments du 4ème
RTS délimitent,au lever du jour,la frontière
d'armistice,jalonnant de fanions le cours inférieur du Gorbio,
les crêtes du sanatorium et de l'Annonciade: “les italiens
n'admettent pas d'avoir en face d'eux des sénégalais et pour
éviter tous incident,le commandant du sous secteur les retire”
lieutenant Deverdun

Au pont st louis,la petite garnison,privée de nouvelles et de
consignes depuis le soir du 22 juibn,n'entend pas se laisser
berner comme le 17 juibn et tire à pliusieurs reprise sur les
soldats italiens qui essaient de retirer la barrière commandant
le trafic, même lorsqu'ils s'approches avec des drapeaux blancs,faisant 2
tués et 7 blessés,jusqu'à ce que deux officiers du SFAM, venus
s'enquérir du sort de la garnison ,certifie la véracité du
cessez le feu et autorise le passage des brancardiers
transalpins,à la condition que les 7 Alpins de forteresse
puissent regagner la zone libre”.

Au nord ,débouchant du col du Razet et de colla bassa,ils
encerclent l'avant poste de la pierre pointue,exigeant la
reddition de l'équipage et ne regagnant leurs positions
initiales que devant l'energique intervention d'un officier de
l'ouvrage de Castillon aprés de longues palabre.Le général
Montagne écrit à ce sujet “c'est seulement aprés l'armistice,sur
le terrain de la commission de Turin,que les ouvrages de la
pierre pointue et du pilon ont pu être pris.l'insistance
même,qui à fini par obtenir cette occupation a posteriori est le
témoignage le plus formel du souvenir que leur héroïque
résistance et leur victorieuse défense inspirait à ceux qu'elles
avaient décimés.

Sur le littoral provenant du vieux Menton ,des compagnies
entières se déploient vers l'annonciade,atteignant le Gorbio et
manifeste l'intention de poussr à travers le Cap Martin.

Aussitôt le général Magnien commandant le SFAM fait
pousser le 4°RTS ,en reserve au vistaero,qui va border le
torrent et se porter jusqu'au hameau des Cabrolles.L'incident
fut régler citon de nouveau le général Montagne “cette frontière
fut en réalité trés favorable en réalité par rapport à leur
situation au 25 juin à 0h35

L'avant poste du pont st louis ne mis fin à sa résistance que le 25 juin à 9 heures du matin aprés que deux officiers de l'état major du sous sector corniches et du Cap Martin ,les Capitaines Girardet et Paris eurent remis au sous lieutenant Gros commandant l'ouvrage; l'ordre écrit du cessez le
feu.L'équipage enfermé depuis le 14 juin ne quittera la casemate
qu'a 19 heures ,relevé par un équipage de 9 hommes suivant
l'accord avec le commandement italien.

Les vaillants défenseurs de l'avant poste reçurent les honneurs
de la guerre ett en colonne par deux,précédés de leur chef et
escortés par une section de l'Armée italienne ils défilèrent au
milieu des troupent occupant menton jusqu'au pont de l'union
délimitant la ligne d'armistice.

Les six avants postes qui s'échelonneaient du pont st louis à la
baisse de Scuvion ne furent évacué que le 27 juin ,les équipages
emportant armes munition et les clefs des ouvrages.

sources Différenrt historiques des bataillons ayant participés aux combats archives militaire italiennes col H béraud c'est extrait font partie d'un document d'un peux plus de 600 pages regroupant tous la documentations relative à la bataille des Alpes au matériels et armement utilisés par les deux armées .


 

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bilan des pertes française et italienne

Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de laurent nice  Nouveau message 01 Déc 2005, 00:32

Bilan des perte française et italienne sur le front des Alpes
--------------------------------------------------------------------------------------

français italiens
--------------------------------------------------------------------------------------
effectif engagés 38 000 80 000
--------------------------------------------------------------------------------------
tués 10 179
--------------------------------------------------------------------------------------
bléssés 32 856
--------------------------------------------------------------------------------------
prisonniers ou disparut 23 106
--------------------------------------------------------------------------------------

source général montagne dans son livre la bataille pour nice et la provence
au éditions Arceaux[/list][/i][/b]


 

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Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de blackdeath  Nouveau message 01 Déc 2005, 00:43

Je ne suis pas modérateur, mais tu comptes nous écrire ta bibliothèque entière là ?

C'est plus un forum de discussions, c'est un stockage d'archives !

:lol:


 

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Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de Prosper Vandenbroucke  Nouveau message 01 Déc 2005, 21:02

Bonjour à tous,
Tout à fait d'accord avec Blackdeath et de plus Laurent poste ses messages en double, cela fait je ne sais combien de messages que j'ai déjà du effacer.

Un conseil Laurent, tes articles sont certes très intéressants mais de grâce fais en un résumé ou bien crée un blog ou un site pour mettre tout cela en ligne. Comme le dit Blackdeath, tu es sur un forum de discussions

Bien amicalement,
Prosper
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Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de hilarion  Nouveau message 01 Déc 2005, 21:17

Tout à fait il y a matière à créer un site sur la bataille des alpes
Ils sont top mais ne conviennent pas au régime forum, j'imagine si j'avais posté mon article sur les ports artificiels sur le forum il n'aurait rien donné


 

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Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de Le résistant  Nouveau message 01 Déc 2005, 22:00

:shock: Ca a l'air intéressant. T'as mis combiens de temp pour ecrire tout?


 

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Re: ORAGE dans les alpes martimes

Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de Marc Binazzi  Nouveau message 28 Fév 2006, 10:26

laurent nice a écrit:

13 juin
Au lever du jour, deux groupes de la SES du 75ème BAF sont
envoyés en reconnaissance défensive ((sans grenade et fusils non
approvisionné) à la cime du Diable par un temps trés clair,ce
qui permet aux défenseurs italiens de les apercevoir de loin,de
stopper les premiers Eclaireurs skieurs à la borne frontière et
d'exiger que le lieutenant Vaglio viennent discuter avec le
“tenente” Binazzi.


Euh..... pépé, c'est toi????? :lol:


 

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