historique de l'avant poste de la BAISSE DE Scuvion
Posté: 30 Nov 2005, 19:43
je reproduit sur ce forum les historiques de SES etde leur ouvrage ayant participés à la bataille des Alpes contre les armées italiennes en juin 1940
Avant poste de la baisse de Scuvion
Vers 9h00 ,une éclaircie s’est produite et nous avons aperçus
quelques élements ennemis qui allaient à fontaine
froide.Aussitôt j’ai fait ouvrir le feu par la mitrailleuse de
casemate et craignan toujours l’infiltration par le ravin des
Agreux,J’ai fait envoyer queques obus de 81 sur ce ravin à
hauteur de fontaine froide.Quand j’ai appris que la SES(groupe
mont Abo) se repliait,j’ai fait envoyait immédiatement10 obus de
mortier de 81 sur les pentes nord du mont Abo et les les deux
mitrailleuse continuer leur tir sur le sentier du col de cuore-
Fontaine froide.
Vers 11h 00 j’apprend que la SES76 se repliait par
l’itineraire prévu et qu’aucun de ses éléments ne restait sur le mont Abo ni
sur 1090,4.Aussitôt,je fait tirer à nouveau 10 obus de 81 sur
1090,4 et 10 sur le col du Razet,10 sur le col de Roulabre en
utilisant les charges 1-2-3-4 ce qui parait avoir de trés bon
résultats,vu qu’à ce moment les tirs d’artillerie n’étaient pas
encore entrés en action.
En se repliant ,la SES76,quoique protégée par le FM du Razet,a
attiré l’ennemi sur le sommet du Razet et scuvion et vu
l’intensité du brouillard,scuvion n’a pu ouvrir le feu avec ses
FM que lorsque tous éléments de la SES et ceux du FMdu mont Rzet
ont été repliés complétement sur le poste.Mais l’ennemi ayant
saisi l’occsion étaient descendu j’usqu’aux barbelés de la
Baisse.
Craignant l’infiltration sur le Roulabre et
l’encerclement du poste,j’ai mis toutes les armes du poste en
action c’est à dire 2 mitrailleuses 5 fusils et 1 mortier ce qui
obligea l’ennemi à remonter sur la crête du Razet et ceci
pendant toute la nuit du 22 juin au 23 juin.A la tombée de la
nuit ,l’ennemi s’était installé avec des armes automatiques sur
le Razet mais quelque petit éléments étaient parvenus à
s’infiltrer par le sentiers jusqu’à pierre coupée .
Cherchant à remonter l’arête où se trouvait le FM ouest de
l’ouvrage.
Heureusement,ces éléments furent aperçus par l’alpin
Arnoux qui déclencha un tir de FM sur eux immédiatement,ce qui
les obligea à redescendre.Toute la nuit du 22 au 23 juin nous
avons effectué des tirs avec toutes les armes,VB et grenades.
23 juin Ce n’est qu’entre 9h et 10h que l’ennemi se montre à
nouveau agressif .Sur le sommet du Razet d’une part et des
éléments sérieux,évalués à environ un bataillon,franchisse le
col de cuore à vive allure.Ace moment ,un tire d’artillerie
demandé par mes soins,fut declenché sur le col de Cuore-ravin
des Agreux-cote 10900,4 et col du RAzet.Ce tir mis l’ennemi en
fuite à travers le Mulacier.Voyant cette dislocation,chacune de
mes mitrailleuses suivait par son feu la fuite de l’ennemi et
mon mortier interdisait le sentier mont Abo pasdu Mulacier.Tous
entra dans le calme jusqu’au soir où en faveur du broillard et
de la pluie, l’ennemi est revenu occuper le sommet du Razet et
la partie nord de roulabre.Des élément commençaient à descendre
la pente ouest du Rzet.J’ai demandé un tir d’artillerie et pour
permettre ce tir,j’ai reçu l’ordre de m’enfermer dans
l’ouvrage.Ce fut fait.Mais voyantle tir d’artillerie trés lent
et craignant que l’ennemi n’occupe mes emplacements extérieurs
,je décidai de faire une sortie.Prenant 4 grenades et suivi du
sergent chef Bordiga et de l’Alpin Arnoux,nous réoccupions les emplacements et je fit éxecuter le tir d’artillerie par mon
propre mortier sur le Razet et le Roulabre mais l’ennemi devait
être en nombre et aprés chaque salve,il recommençait à nous
harceler et s’apprêtait à descendre le Razet tout en s’acharnant
à diriger son tir sur notre mortier.
Craignant encore l’encerclement,j’en ai fait part au commandant
et le commandant de l’E.O8 (ouvrage de Castillonme donna l’ordre
de m’enfermer de nouveau dans l’ouvrage afin d’effectuer les
tirs d’artillerie furent éxécutés et des tirs de jumelages
presque toute la nuit.
24 juin
Aulever du jour ,n’entendant plus rien ,je décider de sortir
suivit de l’Alpin Arnoux et fit le tour de tous les emplacements
extérieur.Rien d’anormal ne fut signalé et pour la seconde fois
nous réocupions nos emplacements.
J’ai effectué une patrouille sur le Roulabre et rien éà
signaler non plus.Vers 08 ou 9h.L’on à pu voir les brancardiers
italiens porter des cadavres ou des blessés et l’on à put en
compter 156.Dans le courant de la journée,nous avont eu quelques
coup de fusil individuels jusqu’à la cessation des hostilités.
Dans la jounée du 25 juin nous avons pu compter plus de 150
mulet portes cacolets ou civière.Des renseignements recueillis
auprés de militaires itliens ,il en résulte que l’ennemi,trompé
par la puissance de feu ,comptait un effectif de 2 ou 300 hommes
à la baisse de Scuvion ce qui l’a poussé à fire plus pression
sur le plan germain et pierre pointue.Parailleurs et toujours
d’aprés les militaires italiens,ils auraient subi des pertes
trés sévéres causées par les mitrailleuses et les mortiers dans
la matinée du 22/6 et par l’artillerie dans la matinée du 23/6.
Adj.chef Vignau
commandant l’AP de la baisse de Scuvion
Avant poste de la baisse de Scuvion
Vers 9h00 ,une éclaircie s’est produite et nous avons aperçus
quelques élements ennemis qui allaient à fontaine
froide.Aussitôt j’ai fait ouvrir le feu par la mitrailleuse de
casemate et craignan toujours l’infiltration par le ravin des
Agreux,J’ai fait envoyer queques obus de 81 sur ce ravin à
hauteur de fontaine froide.Quand j’ai appris que la SES(groupe
mont Abo) se repliait,j’ai fait envoyait immédiatement10 obus de
mortier de 81 sur les pentes nord du mont Abo et les les deux
mitrailleuse continuer leur tir sur le sentier du col de cuore-
Fontaine froide.
Vers 11h 00 j’apprend que la SES76 se repliait par
l’itineraire prévu et qu’aucun de ses éléments ne restait sur le mont Abo ni
sur 1090,4.Aussitôt,je fait tirer à nouveau 10 obus de 81 sur
1090,4 et 10 sur le col du Razet,10 sur le col de Roulabre en
utilisant les charges 1-2-3-4 ce qui parait avoir de trés bon
résultats,vu qu’à ce moment les tirs d’artillerie n’étaient pas
encore entrés en action.
En se repliant ,la SES76,quoique protégée par le FM du Razet,a
attiré l’ennemi sur le sommet du Razet et scuvion et vu
l’intensité du brouillard,scuvion n’a pu ouvrir le feu avec ses
FM que lorsque tous éléments de la SES et ceux du FMdu mont Rzet
ont été repliés complétement sur le poste.Mais l’ennemi ayant
saisi l’occsion étaient descendu j’usqu’aux barbelés de la
Baisse.
Craignant l’infiltration sur le Roulabre et
l’encerclement du poste,j’ai mis toutes les armes du poste en
action c’est à dire 2 mitrailleuses 5 fusils et 1 mortier ce qui
obligea l’ennemi à remonter sur la crête du Razet et ceci
pendant toute la nuit du 22 juin au 23 juin.A la tombée de la
nuit ,l’ennemi s’était installé avec des armes automatiques sur
le Razet mais quelque petit éléments étaient parvenus à
s’infiltrer par le sentiers jusqu’à pierre coupée .
Cherchant à remonter l’arête où se trouvait le FM ouest de
l’ouvrage.
Heureusement,ces éléments furent aperçus par l’alpin
Arnoux qui déclencha un tir de FM sur eux immédiatement,ce qui
les obligea à redescendre.Toute la nuit du 22 au 23 juin nous
avons effectué des tirs avec toutes les armes,VB et grenades.
23 juin Ce n’est qu’entre 9h et 10h que l’ennemi se montre à
nouveau agressif .Sur le sommet du Razet d’une part et des
éléments sérieux,évalués à environ un bataillon,franchisse le
col de cuore à vive allure.Ace moment ,un tire d’artillerie
demandé par mes soins,fut declenché sur le col de Cuore-ravin
des Agreux-cote 10900,4 et col du RAzet.Ce tir mis l’ennemi en
fuite à travers le Mulacier.Voyant cette dislocation,chacune de
mes mitrailleuses suivait par son feu la fuite de l’ennemi et
mon mortier interdisait le sentier mont Abo pasdu Mulacier.Tous
entra dans le calme jusqu’au soir où en faveur du broillard et
de la pluie, l’ennemi est revenu occuper le sommet du Razet et
la partie nord de roulabre.Des élément commençaient à descendre
la pente ouest du Rzet.J’ai demandé un tir d’artillerie et pour
permettre ce tir,j’ai reçu l’ordre de m’enfermer dans
l’ouvrage.Ce fut fait.Mais voyantle tir d’artillerie trés lent
et craignant que l’ennemi n’occupe mes emplacements extérieurs
,je décidai de faire une sortie.Prenant 4 grenades et suivi du
sergent chef Bordiga et de l’Alpin Arnoux,nous réoccupions les emplacements et je fit éxecuter le tir d’artillerie par mon
propre mortier sur le Razet et le Roulabre mais l’ennemi devait
être en nombre et aprés chaque salve,il recommençait à nous
harceler et s’apprêtait à descendre le Razet tout en s’acharnant
à diriger son tir sur notre mortier.
Craignant encore l’encerclement,j’en ai fait part au commandant
et le commandant de l’E.O8 (ouvrage de Castillonme donna l’ordre
de m’enfermer de nouveau dans l’ouvrage afin d’effectuer les
tirs d’artillerie furent éxécutés et des tirs de jumelages
presque toute la nuit.
24 juin
Aulever du jour ,n’entendant plus rien ,je décider de sortir
suivit de l’Alpin Arnoux et fit le tour de tous les emplacements
extérieur.Rien d’anormal ne fut signalé et pour la seconde fois
nous réocupions nos emplacements.
J’ai effectué une patrouille sur le Roulabre et rien éà
signaler non plus.Vers 08 ou 9h.L’on à pu voir les brancardiers
italiens porter des cadavres ou des blessés et l’on à put en
compter 156.Dans le courant de la journée,nous avont eu quelques
coup de fusil individuels jusqu’à la cessation des hostilités.
Dans la jounée du 25 juin nous avons pu compter plus de 150
mulet portes cacolets ou civière.Des renseignements recueillis
auprés de militaires itliens ,il en résulte que l’ennemi,trompé
par la puissance de feu ,comptait un effectif de 2 ou 300 hommes
à la baisse de Scuvion ce qui l’a poussé à fire plus pression
sur le plan germain et pierre pointue.Parailleurs et toujours
d’aprés les militaires italiens,ils auraient subi des pertes
trés sévéres causées par les mitrailleuses et les mortiers dans
la matinée du 22/6 et par l’artillerie dans la matinée du 23/6.
Adj.chef Vignau
commandant l’AP de la baisse de Scuvion