En ce début d'aprés midi ,ce 22 juin ,le commandant du sous secteur Corniches ordonne le repli de toutes les section d'éclaireurs skieurs qui combattent depuis trois jours et qui sont arrivées à la limite de la résistance physique.Cette décision de ne plus disputer Menton à l'adversaire mais de lui abandonner pour l'écraser par des tirs d'artillerie,n'a pas été prise de gaîter de coeur;elle s'imposait,toutefois,devant la pénurie d'effectifs et l'usure des unités engagées.
-Au nord une avance de 1 km 500 en direction de Castillon a été
enregistrée l'avant poste de la pierre pointue est encerclé mais
l'attaque est fixée sur place par les tirs de l'artillerie et la
résistance de l'ouvrage.
-Au centre l'avant poste de la Pena est débordé par ses ailes
celui de la Coletta est encerclé à distance car il résiste
farouchement de même que Cstellar que l'asaillant évite
d'aborder devant la violence de ses feux :aucune colonne n'a put
atteindre le val du Careï .
-Au sud les avant poste du pilon la balmetta et du pont st louis
sont dans la même situationque coletta mais le point fort de la
Colle doit êtreabndonné à la nuit permettant ainsi une avance
sensible qui atteind le vieux Menton.
A 17h35 ,la radio du Cap Martin ,capte cemessage en clair
adessé par le général Mondori, commandant la division Cosseria,
au commandant du 89°RI qui se trouve devant Menton avec le 90°RI
“Atous prix ,ordre du Gouvernement (du Duce) poussez à fond et
si nécsqsaire donnez l'assault avec tous le régiment royal.Je
repéte qu'il faut avancer à tous prix sans tenir compte des
sacrifices.”
On ne saurait être surpris par la rigueur de cette dernière
phrase quand on sait que l'armistice avec l'allemagne sera signé
moins d'une heures plus tard 18 h 32 et que les plénipotiaires
français vont immédiatement aprés, se rendre à Rome pour
conclure l'armistice franco italien.
En l'état de la situation militaire sur le terrain,en ce 22 juin
au soir,ce document diplomatique risque de ne pas sanctionner
aucun gain de territoire appréciable eu égard aux visée
fascistes de l'époque nice et la savoie car la ligne d'armistice
devra suivre le tracé des pointsq extrêmes atteints à l'heures
de la cessation des hostilités.
Au centre et au sud du sous secteur
Pendant que se déroule cette action ,que se passe t-il du
Grammondo à la mer...?
Deux bataillons du 42° Régiment d'infanterie de la division
Modena appuyés par le 33°Bataillons de Chemises
noires,débouchent des pas de Straffourche,de la veille et de la
Corne en direction de Castellar.Ne s'opposent à cette action que
la Ses du 86° BAF celle du 20°BCA et les Avants postes de la
Pena et de la colletta.du pas du porc,du Nicioretet de la baisse
saint paul,quatre bataillons de la division Cosseria ménent
l'attaque devant l'avant poste du pilon de la Balmetta et la ses
du 25°BCA et du 96°BAF ,mais ils vont se heurter à la vigoureuse
défense du point fort de Castellar Capitaine Allègre et de la Colle.
Toutes ces colonnes d'attaque,précédées d'un violent
bombardement qui engage les points de résistaces,saturent le
terrain.La SES du 25°BCA décroche de justesse du plan du Lion
(voir passage sur cette SES) au débouché du berceau mais le flot
des assaillants est vigoureusement contré par le feu des avants
postes de Colletta et du Pilon tandis que l'avant poste de la
Pena décime les éléments provenant du pas de la veille dont les
rescapés,rejoignant la colonne qui descend du Pas de la
Corne,seront littéralement écrasés par l'artillerie dans la
prairie de la Morga .
Les forts élément descendant du Nicioret déferlent vers les
granges st paulet occupent le Baousset tenu par le centre
d'instruction de forteresse CIF qui est obligée de ce replir
tandisque la baisse st paul est enlevée au groupe avancé du
96°BAF qui se bat héroïquement mais succombe avec pertes.Le
point fort de la colledéfendu par une section du 96°BAF (40 hommes)et par la SES du 96°BAF opposent une vigoureuse
résistance mais ne peux empêcher l'assaillant,trés supérieur en
nombre,de prendre à revers d'ateindre l'hopital Barricand,les
collombières d'où par le boulevard de Garavan,il tente de
prendre à revers l'avant poste du Pont St Louis qui le disperse
au fusil mitrailleuret à la grenade.Lezs groupes de combat du
9ème Bataillon de mitrailleurs et des Eclaireursmotocyclistes
disposés au passage obligés venant du vieux Menton résiste
efficassementet infligent des pertes sévere qui vont générer un
véritable massacre d'aprés le sous lieutenant Cazenave
lorsqu'interviendra l'artillerie sur les troupes engagées dans
le vallon des Mounïé et descendant des reservoirs du Baousset
vers le boulevard de Garavan.
La colle doit être abandonné dans la nuit permettant ainsi une
avance sensible qui atteind le vieux Menton.
toute la nuit du 22 au 23 juin ,l'artillerie française effectuera des tirs d'interdiction sur les passage obligés de la frontières afin d'éviter de nouvelle infiltrations qui,d'ailleurs n'auront pas lieu;quand à l'artillerie
italienne,elle commencera en sévère bombardement par mortier de
210 mm sur l'avant poste du pont St Louis .
23 juin 1940
Vers 10h30 ,ayant profité d'une éclaircie, 18 bombardiers de la
régia aeronotica ont bombardé Peille,le Cap martin,les anciens
forts de la revère, de la Drète et de la Toracca, détruisant
,deux pièces d'intervalles etfaisant sauter quelques dépôts de
munitions dans la région du Cap Martin.Du bloc 3 de l'ouvrage
,le lieutenant Cortebanne 157ème RAP, a vu que: “La premiére
bombe déblaie d'un seul souffle les réseaux du bloc 1.L'autre
déchiquéte les grilles d'entrée et la troisiéme s'enfonce ,en un
vacarme, dans le fossé qui entoure la bouche d'aération de la
centrale éléctrique.La surpréssion à fait vibrer tous l'ouvrage
et le souffle de tornade a balayé tous les couloirs.J'ai bien
cru que le fort explosait.”
L'aube du dimanche 23 juin ,annonce une journée
radieuse,mais vers 11 heures éclate un violent orage et le
brouillard pluvieux enveloppera à nouveau la région.Toutefois
les quelques heures de ciel serein auront permis aux bombardiers
d'intervenir,une nouvelle fois et sévèrement,du cap martin aucol
des Banquettes au col des Banquettes ,sur l'arrière payset à la
tête de chien des éclats de pierre et de métal tomberont sur
monaco .
Dés 5 heures du Matin devant castillon ,à la pierre pointue
,l'adjudant Lantéri tente une sortie pour dégager son poste,mais
l'ennemi se tient au dessus de l'ouvrage.
A 7h30 nouvelle sortie:tout semble calme et
l'adjudant,accompagné de 5 volontaires entreprend une
inspection des abords.Il se heurte à une section d'attaque qui
engage le combat à la grenade et qui est dispersée,laissant 10
prisonniers.
plus tard ,un bataillon debouche du col de Cuore et atteind le
col Razet où il est bloqué par les feux de l'avant poste de la
baisse de scuvion ;il reflue vers la frontière mais, dant
l'aprés midi,à la faveur du brouillard,il poursuivra son
attaque et occupera à nouveau le mont Razet où il se fera
décimer par les armes de scuvion et l'artillere de castillon.
L'attaque de la colonne de gauche (II/90ème fanteria) précédé de
la compagnie régimentaire,a enlevé prés de la baisse st Paul,le
groupe avancé de la 2ème compagnie du 96 ème BAF.Le PC du II/90
rend aussitôt compte que le sous officier français chef de
groupe portait sur lui un calque renseigné,indiquant tous les
emplacement d'armes automatique du point fort de la colle.Et
quelle amère surprise pour les éclaireurs skieurs du 96ème BAF
lorsqu'ils distingueront les uniformes gris vert à quelques
centaines de mètres de la colle que sont devenu les camarades
des granges st Paul puisqu'ils n'ont ni eu le temps d'alerter ou
de se replier? Mais l'instant n'est pas à la reflexion et les
FM rafalent...La vive reaction de l'artillerie et des FM du
point fort de la Colle tuent en quelque minutes un sottonente et
met hord combat les quatre commandants de compagnie,mais l'élan
impérieux n'est pas brisé et la progression continu avec le même
allant.
C'est le point fort de la colle qui subit le choc le plus
violent.Installé entre l'ouvrage du pilon et le boulevard de
Garavan (bord de mer)
Il est denfendu au Baousset par une section du CIF centre
d'instruction de forteresse lieutenant Gresse) une section de
la 2/96ème BAF (adjudant Gorez) aux granges st Paul,la SES du 96
ème BAF(sous lieutenant Cazenave) à la Colle et la section
d'éclaireus motocyclistes de la 58ème demi brigade sous
lieutenant Blanchot) dans la vielle ville.(ces sections sont
distantes d'environs 800 mètres les unes des autres ,mais sur le
terrrain trés mouvementé et couvert de végétation qui empèche
toute liaison à vue).
Sur la Colle, la SES a construit, depuis l'automne,trois
emplacements pour FM .Le personnel de la pièce est abrité par
des troncs d'oliviers chargés d'un amas de terre et de pierres
formant couche d'éclatement l'ensemble de ses emplacements de
campagnes est reliés par un système boyaux, creusés dans la
terre.
La 5ème Compagnie du II/90ème Fantéria attaque de front la
Colle,appuyée par les mitrailleuses et mortiers de 45 de la
8ème compagnie “qui ne réussissent à obtenir aucun effet
tangible contre des positions trés minuscules”l'attaque échoue
le sous lieutenant Cazenave a signalié l'attitude remarquable
du caporal chef Plattner qui,servant lui même son FM a jugé
insuffisant le champ de tir de son blockhaus: ”il sort et monte
sur le parapet où il se remet en batterie.L'arme s'enraye.Il va
s'abriter derrière un talus ,démonte et nettoie posément le
mécanisme et revient.Comme lennemi à encore progressé,il se
tient debout ,magnifique et tir avec rage dans le tas”.