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historique de l'avant poste de la BAISSE DE Scuvion

Cette rubrique renferme tout ce qui concerne le front ouest du conflit, y compris la bataille des Ardennes ainsi que les sujets communs à tous les fronts tels, les enfants et les femmes dans la guerre, les services secrets, espionnage...
MODÉRATEUR: gherla

bataille de menton 3

Nouveau message Post Numéro: 11  Nouveau message de laurent nice  Nouveau message 30 Nov 2005, 23:33

En ce début d'aprés midi ,ce 22 juin ,le commandant du sous secteur Corniches ordonne le repli de toutes les section d'éclaireurs skieurs qui combattent depuis trois jours et qui sont arrivées à la limite de la résistance physique.Cette décision de ne plus disputer Menton à l'adversaire mais de lui abandonner pour l'écraser par des tirs d'artillerie,n'a pas été prise de gaîter de coeur;elle s'imposait,toutefois,devant la pénurie d'effectifs et l'usure des unités engagées.

-Au nord une avance de 1 km 500 en direction de Castillon a été
enregistrée l'avant poste de la pierre pointue est encerclé mais
l'attaque est fixée sur place par les tirs de l'artillerie et la
résistance de l'ouvrage.

-Au centre l'avant poste de la Pena est débordé par ses ailes
celui de la Coletta est encerclé à distance car il résiste
farouchement de même que Cstellar que l'asaillant évite
d'aborder devant la violence de ses feux :aucune colonne n'a put
atteindre le val du Careï .

-Au sud les avant poste du pilon la balmetta et du pont st louis
sont dans la même situationque coletta mais le point fort de la
Colle doit êtreabndonné à la nuit permettant ainsi une avance
sensible qui atteind le vieux Menton.

A 17h35 ,la radio du Cap Martin ,capte cemessage en clair
adessé par le général Mondori, commandant la division Cosseria,
au commandant du 89°RI qui se trouve devant Menton avec le 90°RI
“Atous prix ,ordre du Gouvernement (du Duce) poussez à fond et
si nécsqsaire donnez l'assault avec tous le régiment royal.Je
repéte qu'il faut avancer à tous prix sans tenir compte des
sacrifices.”

On ne saurait être surpris par la rigueur de cette dernière
phrase quand on sait que l'armistice avec l'allemagne sera signé
moins d'une heures plus tard 18 h 32 et que les plénipotiaires
français vont immédiatement aprés, se rendre à Rome pour
conclure l'armistice franco italien.

En l'état de la situation militaire sur le terrain,en ce 22 juin
au soir,ce document diplomatique risque de ne pas sanctionner
aucun gain de territoire appréciable eu égard aux visée
fascistes de l'époque nice et la savoie car la ligne d'armistice
devra suivre le tracé des pointsq extrêmes atteints à l'heures
de la cessation des hostilités.

Au centre et au sud du sous secteur

Pendant que se déroule cette action ,que se passe t-il du
Grammondo à la mer...?

Deux bataillons du 42° Régiment d'infanterie de la division
Modena appuyés par le 33°Bataillons de Chemises

noires,débouchent des pas de Straffourche,de la veille et de la
Corne en direction de Castellar.Ne s'opposent à cette action que
la Ses du 86° BAF celle du 20°BCA et les Avants postes de la

Pena et de la colletta.du pas du porc,du Nicioretet de la baisse
saint paul,quatre bataillons de la division Cosseria ménent

l'attaque devant l'avant poste du pilon de la Balmetta et la ses
du 25°BCA et du 96°BAF ,mais ils vont se heurter à la vigoureuse
défense du point fort de Castellar Capitaine Allègre et de la Colle.

Toutes ces colonnes d'attaque,précédées d'un violent
bombardement qui engage les points de résistaces,saturent le
terrain.La SES du 25°BCA décroche de justesse du plan du Lion
(voir passage sur cette SES) au débouché du berceau mais le flot
des assaillants est vigoureusement contré par le feu des avants
postes de Colletta et du Pilon tandis que l'avant poste de la
Pena décime les éléments provenant du pas de la veille dont les
rescapés,rejoignant la colonne qui descend du Pas de la
Corne,seront littéralement écrasés par l'artillerie dans la
prairie de la Morga .

Les forts élément descendant du Nicioret déferlent vers les
granges st paulet occupent le Baousset tenu par le centre
d'instruction de forteresse CIF qui est obligée de ce replir
tandisque la baisse st paul est enlevée au groupe avancé du

96°BAF qui se bat héroïquement mais succombe avec pertes.Le
point fort de la colledéfendu par une section du 96°BAF (40 hommes)et par la SES du 96°BAF opposent une vigoureuse

résistance mais ne peux empêcher l'assaillant,trés supérieur en
nombre,de prendre à revers d'ateindre l'hopital Barricand,les
collombières d'où par le boulevard de Garavan,il tente de
prendre à revers l'avant poste du Pont St Louis qui le disperse
au fusil mitrailleuret à la grenade.Lezs groupes de combat du
9ème Bataillon de mitrailleurs et des Eclaireursmotocyclistes
disposés au passage obligés venant du vieux Menton résiste
efficassementet infligent des pertes sévere qui vont générer un
véritable massacre d'aprés le sous lieutenant Cazenave
lorsqu'interviendra l'artillerie sur les troupes engagées dans
le vallon des Mounïé et descendant des reservoirs du Baousset
vers le boulevard de Garavan.

La colle doit être abandonné dans la nuit permettant ainsi une
avance sensible qui atteind le vieux Menton.

toute la nuit du 22 au 23 juin ,l'artillerie française effectuera des tirs d'interdiction sur les passage obligés de la frontières afin d'éviter de nouvelle infiltrations qui,d'ailleurs n'auront pas lieu;quand à l'artillerie
italienne,elle commencera en sévère bombardement par mortier de
210 mm sur l'avant poste du pont St Louis .


23 juin 1940

Vers 10h30 ,ayant profité d'une éclaircie, 18 bombardiers de la
régia aeronotica ont bombardé Peille,le Cap martin,les anciens
forts de la revère, de la Drète et de la Toracca, détruisant
,deux pièces d'intervalles etfaisant sauter quelques dépôts de
munitions dans la région du Cap Martin.Du bloc 3 de l'ouvrage
,le lieutenant Cortebanne 157ème RAP, a vu que: “La premiére
bombe déblaie d'un seul souffle les réseaux du bloc 1.L'autre
déchiquéte les grilles d'entrée et la troisiéme s'enfonce ,en un
vacarme, dans le fossé qui entoure la bouche d'aération de la
centrale éléctrique.La surpréssion à fait vibrer tous l'ouvrage
et le souffle de tornade a balayé tous les couloirs.J'ai bien
cru que le fort explosait.”

L'aube du dimanche 23 juin ,annonce une journée
radieuse,mais vers 11 heures éclate un violent orage et le
brouillard pluvieux enveloppera à nouveau la région.Toutefois
les quelques heures de ciel serein auront permis aux bombardiers
d'intervenir,une nouvelle fois et sévèrement,du cap martin aucol
des Banquettes au col des Banquettes ,sur l'arrière payset à la
tête de chien des éclats de pierre et de métal tomberont sur
monaco .

Dés 5 heures du Matin devant castillon ,à la pierre pointue
,l'adjudant Lantéri tente une sortie pour dégager son poste,mais
l'ennemi se tient au dessus de l'ouvrage.

A 7h30 nouvelle sortie:tout semble calme et
l'adjudant,accompagné de 5 volontaires entreprend une
inspection des abords.Il se heurte à une section d'attaque qui
engage le combat à la grenade et qui est dispersée,laissant 10
prisonniers.

plus tard ,un bataillon debouche du col de Cuore et atteind le
col Razet où il est bloqué par les feux de l'avant poste de la
baisse de scuvion ;il reflue vers la frontière mais, dant

l'aprés midi,à la faveur du brouillard,il poursuivra son
attaque et occupera à nouveau le mont Razet où il se fera
décimer par les armes de scuvion et l'artillere de castillon.

L'attaque de la colonne de gauche (II/90ème fanteria) précédé de
la compagnie régimentaire,a enlevé prés de la baisse st Paul,le
groupe avancé de la 2ème compagnie du 96 ème BAF.Le PC du II/90
rend aussitôt compte que le sous officier français chef de
groupe portait sur lui un calque renseigné,indiquant tous les
emplacement d'armes automatique du point fort de la colle.Et
quelle amère surprise pour les éclaireurs skieurs du 96ème BAF
lorsqu'ils distingueront les uniformes gris vert à quelques
centaines de mètres de la colle que sont devenu les camarades
des granges st Paul puisqu'ils n'ont ni eu le temps d'alerter ou
de se replier? Mais l'instant n'est pas à la reflexion et les
FM rafalent...La vive reaction de l'artillerie et des FM du
point fort de la Colle tuent en quelque minutes un sottonente et
met hord combat les quatre commandants de compagnie,mais l'élan
impérieux n'est pas brisé et la progression continu avec le même
allant.

C'est le point fort de la colle qui subit le choc le plus
violent.Installé entre l'ouvrage du pilon et le boulevard de
Garavan (bord de mer)

Il est denfendu au Baousset par une section du CIF centre
d'instruction de forteresse lieutenant Gresse) une section de
la 2/96ème BAF (adjudant Gorez) aux granges st Paul,la SES du 96
ème BAF(sous lieutenant Cazenave) à la Colle et la section
d'éclaireus motocyclistes de la 58ème demi brigade sous
lieutenant Blanchot) dans la vielle ville.(ces sections sont
distantes d'environs 800 mètres les unes des autres ,mais sur le
terrrain trés mouvementé et couvert de végétation qui empèche
toute liaison à vue).

Sur la Colle, la SES a construit, depuis l'automne,trois
emplacements pour FM .Le personnel de la pièce est abrité par
des troncs d'oliviers chargés d'un amas de terre et de pierres
formant couche d'éclatement l'ensemble de ses emplacements de
campagnes est reliés par un système boyaux, creusés dans la
terre.

La 5ème Compagnie du II/90ème Fantéria attaque de front la
Colle,appuyée par les mitrailleuses et mortiers de 45 de la
8ème compagnie “qui ne réussissent à obtenir aucun effet
tangible contre des positions trés minuscules”l'attaque échoue
le sous lieutenant Cazenave a signalié l'attitude remarquable
du caporal chef Plattner qui,servant lui même son FM a jugé
insuffisant le champ de tir de son blockhaus: ”il sort et monte
sur le parapet où il se remet en batterie.L'arme s'enraye.Il va
s'abriter derrière un talus ,démonte et nettoie posément le
mécanisme et revient.Comme lennemi à encore progressé,il se
tient debout ,magnifique et tir avec rage dans le tas”.


 

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bataille de menton suite

Nouveau message Post Numéro: 12  Nouveau message de laurent nice  Nouveau message 30 Nov 2005, 23:39

A 9 heures , au bord de mer ,les deux sections de tête de la
III/ 90ème Fanteria débouchant des Rochers Rouges (Balzi ROSSI)
franchi le torrent encaissé qui sert de frontière.S'étant
heurtée aux feux du petit ouvrage du pont st louis,la section de droite(sotto tenante Rovella) est obligée de se réfugier dans
une grotte naturelle ou elle restera cachée jusqu'à la nuit de
l'armistice.La section de gauche qui est stoppé devant le
réseau de Barbelés intacte bloquant toute avance des compagnies
suivantes.Il est vrai qu'à cette endroit la progression n'est
possible que sur un front de 200 mètres, limité au nord par la
falaise rocheuse et au sud par la mer.

Le III/90ème qui suit le 1er Bataillon et devra s'insérer entre
le IIème et le Ier dés qu'il aura la possibilité de se deployer,
est pris à son tour par un violent tir de l'artillerie française
dés son débouché des Rochers Rouges .Il reflue précipitamment
dans le tunnel de la voie ferrée où il trouve le gros du 1er
Bataillon qui s'y été déjà réfugié.

Devant l'avant poste de la péna qui de son piton rocheux domine
deux passe muletières,des infiltration vers la prairie de la
Morga se soldent par de lourdes pertes pour les assaillants,les
obligeant à se replier vers les pas de la veille et de la
Corne.Le point fort de Castellar résiste topujours et ne sera
évacuer sur ordre,qu'à la nuit,tandis que les avants postes de
Coletta et de pilon demeurnt encerclés et se défendent
energiquement.Le petite ouvrage du pont st louis est pris une
nouvelle fois à revers par le boulevard de Garavan mais les
attaque, poussées jusqu'à trois mètres des créneaux,sont rejeté
àla grenade et au FM.

Cependant,le retrait des sections d'infanterie des sections
d'infanterie tenant le terrain ente castellar et la mer à ouvert
une brêche dans laquelle vont se glisser les colonnes d'attaques
quyi se répandent dans Menton vide de défenseurs l'artillerie
effectue des tirs de harcélement que les conditions
atmosphérique ne permétte pas de régler avec précision.

Un ravin ,large de 500 mètres,entre le Baousset et l'ouvrage du
Pilon qui le dominent ,est plongé dans le brouillard. Il permet
de déborder la Colle par le nord, alord que le Vieux Menton
favorise un débordement par le sud,utilisé par les 6ème et 7ème
Compagnie qui pénétrent dans la ville.Eles signalent que “toutes
les rues sont barrée par des obstacles passifs de tous genres et
des hamps de mines.Elle sont prises pour cible par un feu trés
nourris de FM et de mitrailleuses postés dans les habitations de
la cité”.

Vers 10 heures constateant les progrés réalisés par le II/90ème
et au XXXIIIème bataillon de chemises noires de se porter sur la
frontière.De plus le général Gambara (XVème CA) ordonne à la
division “Modena de pousser un bataillon sur Castellar pour
compléter l'effort sur Menton.Dans le PC italiens c'est la
jubilation.

Le général Mondori donne aussitôt l'ordre au II/89ème de
franchir la baisse de saint paul pour se placer à droite du
II/90ème et au XXXIIIème bataillon CCNN de se porter sur la frontière.De plus,le général Gambara XV ème CA ordonne à la division “Modena” de pousser un bataillon sur castellar pour compléter l'effort sur Menton .Dans les PC italiens c'est l'excitation et la jubilation.

A 11 heures, une attaque venue du boulevard de Garavan est brisé
par le point fort de la colle,puis une autre à 14 heures.A
154h45, Malgrés la ténacité des motard de la SEM, les italiens
se sont empar Barriquand et des bois de Garavan.Ils sont dans
les réseaux de la “villa des Nudistes”.A 17 heures, nouvelle
tentative italienne.La radio étant brouillée et l'optique
inutilisable à cause du brouillard intense,la Colle envoie un
motocycliste sur Menton pour demander un tir de barrage.Ce tir
trés meurtrier et déclenché à 17h30 entre le Baousset et le
boulevard du Garavan.

Les pertes du 90ème Fanteria, pour la journée, sont également
lourdes 22 tués, 73 blessés et 3 disparus. Les évacuations sont
trés pénible,car il faut d'abord brancarder jusqu'à la Baisse
st Paul 390m et au petit col du Paradiso 340m ,puis transporter
les blessés sur les mulets jusqu'aux postes de recueil installés
à la Mortola supérieure et et dans la zone de Grimaldi.


De la ils sont véhiculés jusqu'à Vintimille.Le ravitaillement
des unités d'attaque se fait par mulets et porteurs,empruntants
les col de la Baisse Saint Paul et du Paradiso.

le train blindée n°2 de la Marina Régia va reprendre le
feu sur l'ouvrage du Cap Martin.
L'aprés midi sur la côte:

Sur la côte,en début d'aprés midi,le train blindée n°2 de la
Marina Régia a reçu l'ordre impératif de ressortir du tunnel de
la villa Hambury et de reprendre le feu “ sur les pièce du Cap
Martin beaucoup trop génante”.

Avant même d'avoir terminé sa mise en batterie, le train est
déjà atteind par deux salves de 75 ,tirées par les deux
tourelles du mont Agel.Le lieutenant de vaisseau Giovani Ingrao
commandant du train est blessé mortellement alors qu'il s'emploi
à mettre à l'abri le wagon de la “santa Barbara” munitions
,car il craignait un coup au but qui aurait les plus graves
conséquences. Ce n'est que quelque heures plus tard que le train
réussira à ce remettre à l'abri de son tunnel. 3 pièces de120 mm
sur 4 sont endommagées.

Le lendemain entre action deux autre train blindée les
TA120/1/S et TA 152/5/S.

Vers 17 heures,une éclaircie providentielle fait découvrir
d'important rassemblement place d'arme et vers le port où
,sil'on en croit un renseignement fourni par les italiens aprés
l'armistice,aurait débarqué un Bataillon à la faveur du
brouillard.Entre temps,les têtes de colonnes ont dépasseé
l'embouchure du torrent du Gorbio,atteindt l'usine à Gaz et se
trouvent devant les réseaux de barbelés à 200 mètres environ de
l'ouvrage du Cap Martin .

Devant le Cap Martin

A la même heure,une éclaircie découvrent un important
rassemblement italien vers le port de Menton et la place
d'armes.Ce sont les 7 et 8ème compagnies du II/90 qui avec le
capitano Torretta viennent de traverser la ville de Menton et
arrive au pont de l'union,sur le torrent du Gorbio où
l'artillerie français les oblige à trouver rapidement un refuge
dans les maisons avoisinantes.

Alors renseignée par les observatoires qui,maintenant,peuvent
founir des indications exactes sur les axes de progression
,l'artillerie d'appui direct du sous secteur Cornichesva
intervenir et ,pendant prés d'une heure,la bande côtière de
5kms qui s'étend du Cap Martin au Pont st Louis recevra un
déluge de feu:pris de flanc par l'ouvrage de Roquebrune qui
tirera 600 coups de 75 et 622 de mortiers de 81mm appuyés par
les jumelages de mitrailleuses prise de front par l'ouvrage du
Cap Martin avec 1041 coups de 81 et des tir de jumelages de
mitrailleuses;auxquel vient se joindre l'appui de la batterie de
la Torraca débouchant à zéro.

Prise d'écharpe par l'ouvrage de ste Agnès qui débitera 551 de
75 et 170 de 135 ;coiffé par la batterie de 75 de fontbonne 230
coups,par les tourelles du mont Agel et par le vieux fort de la
tête de chien qui enverra par dessus la principauté 122 coup de
155 mm sur le port de Menton.L'attaque sera littéralement
écrasée et les survivants reflueront en direction du vieux
Menton. Il est 18h.

Les préparatifs des débarquements prévus pour la nuit prochaine
sur les arrières français ont fini par être repérés à hauteur de
Grimaldi par les observateurs d'artillerie français qui
signalent un rassemblement de chalands.
L'alerte est aussitôt donnée aux unités de défense cotière de
renforcer leur vigilance pendant toutes la nuits.

A 16 heures ,elle doit envisager son repli car le cercle ennemi
partant des cols du Razets et du Roulabre va se refermer sur
elle ;et de vifs engagements lui permettent de rejoindre l'avant
poste de la pierre pointue.

Alertée par radio, l'artillerie va intervenir et son action se
poursuivra toute la nuit sur le terrain occupé,interdisant
l'arrivée de renforts et isolant les unités infiltrées qui
seront en partie anéanties.courageusement,cependant l'attaque se
poursuit sur la pierre pointueet ,à 21 heures ayant franchi le
réseau de barbelés ,l'assaillant aborde directement les
superstructures de l'ouvrage,la petite garnison 30 hommes se
défend vaillamment à la grenade et aux armes individuelles et
,jusqu'au matin,les mitrailleuses jumelées de Castillon tireront
sans interruption pour défendre l'accés de la porte blindée.

La premièe action de débarquement des arditi devrait avoir lieu
en faveur des ténébres,vers 21h45 .Mais les responsables de
l'opération amphibie se heurtent à toute une série de
difficultés:les embarquations réquisitionnées sont inadaptées à
l'opération par manque de capacité (trop grand tirant
d'eau,moteur trop bruyants).

La différence de vitesse des différentes embarcations et les
avaries déjà subies au moment du départ par quelque bateaux ne
permettront aucune formation digne de ce nonm pour la
traversée.Enfin de nombreux hommes ont le mal de mer et la
pleine lune apparaît furtivement. Tous ces facteurs font
renvoyer l'opération à la nuit suivante.Mais où est donc la
puissante flotte de Toulon qui pourrait semer le désarroi dans
tous ces préparatif.

Les pluies diluvienner eprennent et un brouillard épais recouvre
la ville.Tous les bruits,tous les mouvements vont désormais
prendre des dimentions iréelles,fantomatiques dans cette brume
ouatée,couverte par le roulement de la canonnade.Vers 18
heures,l'ouvrages du cap Martin signale l'ennemi à la caserne
Gardanne à Carnolès,puis des infiltrations vers le réseaux par
l'usine à gaz.on signale d'autre dans le vallon,le ravin du
terrain hippique et sur la crête du Vesqui.Si le bombardement a
produit jusqu'alors une certaine nervosité parmi les équipages
des blocs, elle va cesser immédiatement,avec l'entrée en action de toute les armes pouvant agir autour de l'ouvrage (les deux jumelages et le bloc de barrage,les mortiers de 81 mm de B1 et B3,tandis que les deux 75 mm et les 2 moriers de 81 mm de l'ouvrage de Roquebrune,les deux 75 mm et les deux 135 de celui de st Agnès fauche de flanc.En quelque minutes ,le cap martin lance 1041 coups de mortiers, l'ouvrage de Roquebrune 599 coups de 75 et 622 de mortiers,auxquels il faut ajouter 230 coups de
batterie de 75 de Fontbonne 157ème RAP.C'est l'enfer. Mais c'est le coeur serré que certains cadres mariés de
l'ouvrage du Cap martin ont dirigé le tir de leur pièce dont les
coups ont encadré le batiment militaire de Carnolès où il
habitent.Même drame pour un officier d'artillerie de l'ouvrage
qui avait déclaré au journaliste du figaro le soir de la
déclaration de guerre de l'italie:”vous voyez cette maison rose
au bout de la rue ? C'est ma maison natale.
Elle est là depuis plus d'un siècle...Demain peut être,je serai
obligé de donner moi ême à mes canonnnier l'ordre de tirer
dessus”. C'était chose faite!

Si le Cap martin avait été taté,il semble qu'aprés une telle
concentration de feu,les patrouilles française auraient trouvé
des tués,des blessés,des armes,des équipement abandonnés....Or
tous les comptes rendus français reste muets à ce sujet-là et
les italiens marquent le torrent du Gorbio comme limite extréme
de leur avance,soit à une distance respectueuse de 1200 mètres
de l'ouvrage.Il est certain qu'ils ont poussé quelques
patrouilles au delà,mais il semble encore plus vraisemblable que
l'on vient d'assister à un phénoméne d'hallucination collective
dans le brouillard qui n'a pu être encore éclairci à ce jour.

Le phénoméne continue d'ailleurs, car les observateurs français
signalent des chars dans Menton,ce qui est impossible,car le
seul point de passage possible est la route frontière,barré par
la barrière antichar du Pont St Louis (mais en l'absance de
toute liaison,le commendement français ne sait pas s'il tient
encore).



Equipe de mitrailleuse hotchkiss du 96eBAF
(coll.varanfrain sfdauphiné.org )

“Sous la pression de cette attaque imminente”, le sous secteur
prescrit le repli des avant postes de Castellar du couvent de
l'annonciade(une section du 96ème BAF) et la villa Tardieu (une
section du86ème BAF) sur le torrent de Gorbio et la coupière.Les
reserves du secteur,une compagnie du 8ème Régiment de
Tirailleurs Sénégalait et deux compagnies de chars FT sont
poussés de la Turbie vers Ricard,une compagnie de chars sur
chaques corniche.

FT 17 ,une vingtaine de ces char seront positionner
sur les trois corniches vers la turbie.

Le général Montagne ne conservant plus que son groupe de
Reconnaissance à l'ouest du Var,porte vers la Turbie les
derniers élément du 8ème RTS.

A 20 heures des patrouilles envoyées dans le quartier de
Carnolès par le 96ème BAF parviennent jusqu'au torrent du Gorbio
,sans rencontrer âme qui vive ni trace de passage des italiens.

Depuis la veille,les blessés italiens affluent à l'hopital
Barriquand où le sottenente Vialle les soigne avec les modstes
moyens qu'il possède.Les pertes du 90ème pour la journée
s'élévent à 2tués ,21 bléssés et 5 disparus,celle de la “
Cosseria”

10 tués ,et 51 blessés, malgré les nombreux tirs de l'artillerie
française.

Pour compléter l'action en profondeur le général fait passer de
nuit ,par la baisse st Paul le I/21ème Fanteria,mis à la
disposition par la division Cremona.

Le Colonel de Sainte-Croix ,commandant le sous secteur,averti
par le 86me BAF ,a décroché ses avants postes mobiles arrivés à
limite d'usure (SES 20, 25 BCA et 86ème BAF). Ils sont repliés
en arrière de la PR et mise au repos en vue de constituer des
reserves de quartier.Le colonel envisage aussi le repli des PA
de Castellar et de la Colle.

Mais la garnison du point fort de la colle a pris les devant et
s'est décrochée vers 18h “ sur ordre verbal mal interprété,un
peu prématurement,au gré du colonel mais tellement à bout de
forces qu'elle est unitilisable,particulièrement les
motocyclistes du vieux Menton.Il faut les ramener au delà de la
position de résistance”.

Avant de quitter la Colle, le sous lieutenant Cazenave inspecte
ses éclaireurs skieurs de la SES 96ème BAF et son matèriel,comme
à l'exercice,puis donne le signal du départ,L'alpin Johannis
grimpe sur le toit d'une maison et malgré la fusillade et la
canonnade ,allume un bingale rouge pour prévenir l'arrière du
repli.Le décrochage des trois sections s'effectue également en
ordre.

Les quatre sections de ce point d'appui ont tiré 20 000
cartouches et 200 grenades à fusil,lancé 300 grenades à
mains.Elles ont perdu 4 tués et 22 prisonniers(5 de la SES,7 de
la 2/96èmeBAF et 10 du CIF).Mais devant leurs réseaux il reste
un véritable charnier et une foule de bléssés encombre l'hôpital
Barriquand.

Les défenseurs du point fort de la Colle se replient sous une
pluie battante et arriveront ,complétement trempés, au couvent
de l'Annonciade et au val des Castagnins,,vers 2 heures du
matin?Lasection de l'adjudant Gorez (2/96ème BAF) reste à
l'annonciade pour renforcer pour renforcer la position
intermédiaire qui devient maintenant position des avant-postes.

Ainsi,mise à part la concentration des deux bataillons italiens
dans la partie nord est de Menton,6 SES 4 sections d'infanteries
et 6 ouvrages légers ont étalé pendant une journée le choc de 2
divisions ,grâce à l'appui massif d'une artillerie précise et
efficace.Les bataillons d'attaque de ces divisions piétine
toujours devant les petits ouvrages d'avant postes français

Il n'y aura plus d'attaque d'infanterie dans Menton et pendant
toute la nuit du 23 au 24 juin l'artillerie exécutera des tirs
d'interdiction le long de la crête frontière et des tirs de
harcèlement dans la ville et ses alentours immédiats.

au matin du 24 juin
constatant qu'aucune activité d'infanterie ne se manifeste,le commandant du sous secteur corniches fait pousser des patrouilles dans Menton afin de protéger les avancée de la position de résistance devant Cap martin.Ces unitéz,composés de volontaires des 86°et96°BAF et du Centre d'Instruction de Forteresse,passeront largement le Borrigo sans rencontrer d'opposition; elle ne seront retirées sur ordre supérieurs ,que quelques heures avant l'entrée en application de l'armistice 25 juin 0h35


 

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bataille de menton suite et fin

Nouveau message Post Numéro: 13  Nouveau message de laurent nice  Nouveau message 30 Nov 2005, 23:45

Dans la région de Menton,pendant toute la nuits,les armes
automatiques des ouvrages d'avants postes et l'artillerie
française ont effectué des tirs d'interdiction et de
harcélement sur les passages de la frontière etsur les
principaux axe possibles d'attaque pour gêner les mouvements de
troupe et les ravitaillements.Profitant des circonstances
atmosphériques:violente tempête de vent et de pluie,les italiens
ont regroupé leurs unités,trempées jusqu'aux os et évacué leur
blessés.

Dans le secteur du XVème corpo d'armata,les opération vont
reprendre à l'aube avec une visibilité,toujours
aussi,mauvaise.Le point fort de Castellar,évacué depuis la
veille,est bombardé par l'artillerie italienne,comme s'il était
toujours occupé.

En ville, en raison du brouillard et de la pluis torrentielle,la
situation est toujours aussi confuse.la division “Cosseria”
complète l'occcupation de Menton,sans appui d'artillerie “pour
éviter toute réaction de l'rtillerie française”.Elle pousse ses
bataillons vers l'ouest et dans les vallées,vers le
nord.L'artillerie française tire sur tous les mouvements
observés au travers des éclaircies et cause de nombreux dégats
aux habitations,obligeant les italiens à circuler avec le
maximum de précotions.

Les arditi du 90ème Fanteria envoient des pointes au delà du
torrent du Gorbio et, le soir, la 2ème Compagnie du XXXIIIème
CCCNN pousse à proximité du champ de tir de la Coupière (au nord
de Roquebrune)

Les pertes de la journée pour la “Cosseria” sont relativement
faible 1 tué,19 blessés et 1 disparu. Le service de santé de la
Cosseria fini part obtenir une allocation de 100 brancard du CA
et un renfort de 50 hommes et 20 mulets du 21ème Fanteria.

Du coté français ,on note q'une faible activité de
patrouilles.Celles si se heurtent assez rapidement à des armes
automatiques italiennes qui sont repérées et aussitôt signalées
à l'artillerie.

A 18h30 les pièces de 220 long en position au plateau du Mont
Agel tireront encore 71 obus sur des concentrations de troupes
signalées en gare de vintimille,allumants des incendies

A la fin de cette journée du 24 juin ,les renseignements dont
dispose le commandement français permettent de situer permette
de situer l'avance ennemie sur une ligne en deça de quelques
centaines de mètres de la frontière à partir du col de Cuore,col
du Razet ,Colla Bassa Fascia Fonda atteignant les pentes est de
l'Annonciade et le careï quelle longe jusqu'à la mer.

Castellar a été réoccupé et tous les avant postes sont dégagé ,à
l'exéption du Pont St Louis,qui encerclé depuis le 20 juin et
coupé de toute liaison avec la PR ,ignore la proximité de
l'armistice et continue de se défendre;il subira jusqu'à 20
heures un sévère bombardement de 210 mm et puis peu à peu
tombera le silence.

L'ouvrage va recevoir 300 obus en 45 minutes.Dans les trois
blocs,le vacarme et assourdissant mais en profondeur,dans le
casernement ,les répercutions sont insignifiantes. Aprés une
heure de bombardement,les occupant n'y font plus attention et
apprécient l'épaisseur du béton qui les protége.En effet ,cet
ouvrages mixtes de la PR est creusé en plein roc sur une
profondeur d'environ 20 mètres.Il comprend trois blocs actifs:

-B1 entrée et 2 mortiers de 81 mm et 2 cloches GFM cloche lance
grenade ) 81 mm qui bat les 5 km de littoral jusqu'au Pont st Louis
-Bloc 2(bloc de barrage,armée d'un 75mm et de deux jumelages
Reibel une cloche GFM et une VDP)
-bloc 3 avec 2 75 et 2 mortierde 81 mm en flanquementdes
ouvrages de Roquebrune, sainte Agnèse et Castillon (2 cloche GFM
et 1 jumelage).

Le I/ 21ème Fanteria Cremona ,mise à la dispotion de la
Cosseria vient de se placer dans le dispositif entre la Colle et
Menton. à 10 h 15 ,il rend compte qu'il vient d'occuper la Colle
et l'hopital Barriquand et que sa progression est ralentie par
de nombreuses armes automatiques (lesquelles il n'y a plus un
soldats français dans Menton!)Il est vrai que le brouillard et
la pluie torrentielle déformes les choses et les bruits.

Les uniformes gris vert grenouillent sur un versants et dans le
versant et dans les ravins de la partiee nord de Menton.Les
hommes sont trempée jusqu'aux os,les casques dégoulinent
d'eau.Le terrain est difficile:une série de crétes parallèle
descendant vers la mer, perpendiculaires à la marche de
l'envahisseur.Escaliers et sentiers y sont transformés en mini
torrent.Ils faut grimper,dévaler des pentes raides ,coupée par
des culturees en terrasses qui suivent les courbes de niveau.
Ces planche plantées d'oliviers,de citroniers,d'orangers de
vignes,de légumes ou de fleurs sont maintenus par les
murs.Parfois hauts de plusieurs mettre qu'il faut escalader ou
contourner.Les parties incultes zsont barrées par des
ronciers.des taillis épineux et même des bambous.Une vrais
jungle!

sources: divers journaux de marches , col.H.Béraud historique du 96ème BAF,familles des anciens ayant participé à cest action en particulier Mme Hugard, mr MALLET


 

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