Posté: 01 Aoû 2005, 00:17
L'alcool est peut-être plus la conséquence d'un état d'esprit.
Je m'explique, les jeunes qui sont mobilisés (et même certains des moins jeunes) ont vécu leur enfance et leur adolescences en ayant sous les yeux les personnes qui avaient combattus pendant la première guerre mondiale. Certains récits étaient terribles. Il ne s'agissait pas d'une guerre héroïque ( ou plutôt pas dans l'acceptation usuelle du terme, je considère que les poilus de 14/18 ont fait preuve de plus de courage que les combattants de plupart des conflits ultérieurs). Il s'agissait d'une guerre ou on attendait dans son trou qu'un obus vienne vous hacher ou qu'une poche de gaz vienne vous axphysier pour finalement partir à l'assaut pendant que les "machines à coufdre" vous hachaient sur place. Donc, nos recrues ont entendu souvent ces histoires édifiantes. Et les voilà en première ligne, à attendre un énnemi qui ne vient pas, avec des gens qui racontent que de toute façon, ce n'est pas notre guerre, qu'Hitler n'est pas si méchant que cela et que s'il veut un peu d'espace à l'Est, cela ne nous concerne pas vraiment (c'est un peu ce que résume la phrase: "faut-il mourrir pour Dantzig ?"). Et on attend, et l'on boit pour tromper l'ennui et l'appréhension.
De plus, on peut considérer que l'etat-major a aussi sa part de responsabilité: je n'ai pas entendu que le vin ait été rationné dans les unitées que ce soit celles qui furent en "première ligne", ou celles de l'arrière.
Je m'explique, les jeunes qui sont mobilisés (et même certains des moins jeunes) ont vécu leur enfance et leur adolescences en ayant sous les yeux les personnes qui avaient combattus pendant la première guerre mondiale. Certains récits étaient terribles. Il ne s'agissait pas d'une guerre héroïque ( ou plutôt pas dans l'acceptation usuelle du terme, je considère que les poilus de 14/18 ont fait preuve de plus de courage que les combattants de plupart des conflits ultérieurs). Il s'agissait d'une guerre ou on attendait dans son trou qu'un obus vienne vous hacher ou qu'une poche de gaz vienne vous axphysier pour finalement partir à l'assaut pendant que les "machines à coufdre" vous hachaient sur place. Donc, nos recrues ont entendu souvent ces histoires édifiantes. Et les voilà en première ligne, à attendre un énnemi qui ne vient pas, avec des gens qui racontent que de toute façon, ce n'est pas notre guerre, qu'Hitler n'est pas si méchant que cela et que s'il veut un peu d'espace à l'Est, cela ne nous concerne pas vraiment (c'est un peu ce que résume la phrase: "faut-il mourrir pour Dantzig ?"). Et on attend, et l'on boit pour tromper l'ennui et l'appréhension.
De plus, on peut considérer que l'etat-major a aussi sa part de responsabilité: je n'ai pas entendu que le vin ait été rationné dans les unitées que ce soit celles qui furent en "première ligne", ou celles de l'arrière.