Le Québec et la conscription
Posté: 29 Juin 2005, 03:31
On me parle parfois du fait que le Québec a voté non au plébiscite de 1942 de W. L. MacKenzie King qui demandait au peuple le droit de revenir sur sa promesse de ne pas en arriver à la conscription.
Il faut comprendre que le Québec à ce moment est en pleine crise d'identité et ne se considère plus comme un membre du dominion britannique au même titre que le reste du Canada. En effet, le Québec est la seule province francophone du Canada et ne voit pas l'intérêt de servir Sa Majesté la Reine.
Le Québec, dans sa crise nationaliste, en oublie les vrais enjeux de la guerre qui ne sont pas d'aider la Grande-Bretagne, mais bien de combattre le faschisme et le nazisme pour le bien de la démocratie. Si le Québec ne se sent pas lié à la Grande-Bretagne, il devrait s'ouvrir les yeux et se rendre compte que ses colonisateurs et amis Français ont tout aussi besoin d'aide !
L'éloignement du continent européen nuit à la bonne compréhension de ce qui se passe vraiment et le Québec adopte une attitude narcissique sous les pressions de politiciens en mal de pouvoir qui contribuent à fausser le débat.
Les Fusilliers Mont-Royal et le Régiment de la Chaudière ont démontré hors de tout doute que les Québécois sont de bons et braves combattants, mais cette crise politique interne a terni un peu l'image de la participation du Québec à l'effort de guerre.
Ce non au plébiscite fait du Québec la seule province opposée à la conscription. MacKenzie King attendra quand même en 1944, suite aux lourdes pertes canadiennes du D-Day et durant les jours qui ont suivi le débarquement, pour en arriver à cette décision qui risque de diviser le pays.
Je tenais juste à éclaircir un peu ce point nébuleux de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.
Il faut comprendre que le Québec à ce moment est en pleine crise d'identité et ne se considère plus comme un membre du dominion britannique au même titre que le reste du Canada. En effet, le Québec est la seule province francophone du Canada et ne voit pas l'intérêt de servir Sa Majesté la Reine.
Le Québec, dans sa crise nationaliste, en oublie les vrais enjeux de la guerre qui ne sont pas d'aider la Grande-Bretagne, mais bien de combattre le faschisme et le nazisme pour le bien de la démocratie. Si le Québec ne se sent pas lié à la Grande-Bretagne, il devrait s'ouvrir les yeux et se rendre compte que ses colonisateurs et amis Français ont tout aussi besoin d'aide !
L'éloignement du continent européen nuit à la bonne compréhension de ce qui se passe vraiment et le Québec adopte une attitude narcissique sous les pressions de politiciens en mal de pouvoir qui contribuent à fausser le débat.
Les Fusilliers Mont-Royal et le Régiment de la Chaudière ont démontré hors de tout doute que les Québécois sont de bons et braves combattants, mais cette crise politique interne a terni un peu l'image de la participation du Québec à l'effort de guerre.
Ce non au plébiscite fait du Québec la seule province opposée à la conscription. MacKenzie King attendra quand même en 1944, suite aux lourdes pertes canadiennes du D-Day et durant les jours qui ont suivi le débarquement, pour en arriver à cette décision qui risque de diviser le pays.
Je tenais juste à éclaircir un peu ce point nébuleux de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.