La Turquie dans l'orbite nazie ?

bonjour

double-jeu de la girouette Turque

1939 marchandage d'une neutralité pro-occidentale auprés des Alliés, c'est à cette occasion que la France n'hésite pas à la cession territoriale en Syrie du Sandjak d'Alexandrette

1940 défaite de la France...le 26 juin 1940 la Turquie se déclare non-belligérante rejoignant dans cette formule le camp des pays pro-nazis que sont l'Italie (à l'origine du concept et passée à cette date à la franche bélligérance) et l'Espagne fascistes

1941 défaite de la Grèce, l'Allemagne aux portes de la Turquie qui ménage la chèvre britannique et le chou teuton en profitant des largesses des deux camps

1942 bien qu'officiellement la Turquie n'ait aucune revendication irrédente, il semble que dés août 1941 les diplomates Turcs aient soumis à Berlin la possibilité de créer des Etats indépendants en Transcaucasie ainsi qu'à l'est de la mer Caspienne. Ayant fait valoir la présence de tribus frontalières d'origine Turco-mongole par l'intermédiaire desquelles pourrait être menée une active propagande anti-soviétique il semblerait que la diplomatie turque ait cherché à montrer dans la perspective de l'avance allemande dans le Caucase qu'elle pouvait jouer un rôle dans l'instrumentalisation des nationalités «turques» de l'Union Soviétique et dans la promotion des aspirations séparatistes.

Franck G. Weber affirme que pendant la campagne de Russie les Turcs ont offert aux allemands leur collaboration en leur proposant d'occuper la Crimée et la Transcaucasie en tant que «force anti-communiste non-alignée pour le maintien de la paix»
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Quant aux aspirations territoriales de la Turquie elles se concrétisent à travers les promesses allemandes concernant le nord de la Syrie (Alep) quelques îles Egéennes ou encore une rectification de frontière turco-irakienne

selon Franck G. Weber Von Papen sut prédire avec justesse l'évolution de la cupidité territoriale de la Turquie. Une fois que la guerre eut éclaté les Turcs ne voulurent plus marchander quelques îles.
Ils demandèrent successivement un quasi-protectorat sur l'Albanie, une rectification de frontière avec la Bulgarie, et enfin l'annexion de l'Irak pour le prix de leur aide*

1943 Guerre du Chrome et acrobaties Turques, pressions et promesses alliées qui veulent acculer la Turquie dans la guerre
les anglo-américains assurent la livraision d'équipements militaires en conséquence tandis que la Turquie (r)assure l'Allemagne de sa neutralitié et de ses livraisions de chrome indispensable dans l'élaborations d'aciers spéciaux de l'industrie de guerre

1944 victoires alliées, l'Union Soviétique reconquiert la Crimée et occupe la Bulgarie : retournement de veste en Turquie , rupture diplomatique avec le partenaire privilégié Allemand le 2 août 1944 avant la toute symbolique déclaration de guerre le 23 février 1945... soit 5 jours avant l'échéance du 1er mars selon le délai fixé à Yalta signifié à la Turquie

*Taline Ter Minassian
La neutralité de la Turquie
Guerres Mondiales et Conflits Contemporains n°194
Neutralité et non-bélligérance en Europe pendant la Deuxième Guerre Mondiale

[alfa1965]

Guariglia, l'ambassadeur d'Italie à Ankara multipliait les sondages pour arriver à une paix séparée auprès des Alliés et il dit lettre ses activités en veilleuse étant surveillé par l'Abwehr.

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double-jeu de la girouette Turque

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1941 défaite de la Grèce, l'Allemagne aux portes de la Turquie qui ménage la chèvre britannique et le chou teuton en profitant des largesses des deux camps
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Quant aux aspirations territoriales de la Turquie elles se concrétisent à travers les promesses allemandes concernant le nord de la Syrie (Alep) quelques îles Egéennes ou encore une rectification de frontière turco-irakienne

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En m'excusant de déterrer le fil, la récente crise en Méditerranée orientale m'a amené à me poser la question d'une hypothèse envisageant la cession effective, au printemps 41 et avant Barbarossa, par l'Allemagne des îles égéennes grecques le long de la côte turque. Le contexte de la guerre étant alors massivement favorable à l'Axe, avec la promesse de gains territoriaux ultérieurs, quel risque y aurait-il eu de voir la Turquie sauter le pas et s'aventurer aux côtés de l'Axe?
Loïc a évoqué la question plus haut, mais dans un contexte plus général : je ne pense pas que la Turquie aurait pu être tentée par l'aventurisme militaire hormis en ce moment bref et particulier qui suite Marita-Merkur et précède Barbarossa...

Assommés en 1918, les turcs voulaient-ils, au 1er janvier 1942, prendre une nouvelle torgnole ? Ils savaient compter ! Pas comme Hitler !

1942, après Typhon, c'est sur que c'est plié... je pensais plutôt au printemps 41, voire pendant l'été 41 au moment où l'ampleur des pertes soviétiques est un choc pour l'ensemble des observateurs. De plus 1918 est de l'histoire ancienne : les succès remportés lors de la guerre gréco-turque de 1919-1922 ont en partie corrigé les clauses du traité de Sèvres.

http://www.davidmotadel.com/wp-content/ ... riNo27.pdf