MichaelHunter a écrit:je parlais du plan de Patton, offensive à l'Est pas en Hollande. Plusieurs fois, Patton sera clairvoyant et sentira que l'ennemi ne possède pas de réserves "en profondeur" et que le front peux être percer. Sachant que le front de l'Est absorbait la majeure partie des unités, il avait raison. Vive la bataille d'Arracourt ! Une belle réussite franco-américaine (cf 2 DB fr corps aérien US).
L'option Saare de PATTON. Moi je suis pour mais elle n'offre pas la promesse stratégique du plan de Monty.
PATTON veut de l'essence pour faire un bond de la Meuse à la Moselle, puis de la Moselle entrer en Allemagne et espérer traverser le
Westwall "comme la M***e traverse une oie"
PATTON ne propose rien d'autre que foncer, foncer et foncer. C'est probablement suffisant pour déstabiliser le front allemand mais ne ferait qu'accentuer le cauchemar logistique.
Certains détracteurs accusent MONTGOMERY d'avoir "vendu Market-Garden" à EISENHOWER en éludant les difficultés.
Mais c'est une solution complète qui est proposée, avec un résultat stratégique clairement établi à la clé.
On peut aussi soupçonner Monty d'avoir tenté ce coup d'éclat pour redorer son blason après les échecs de Falaise et de Caen.
En tous les cas, après Arnhem, il aura perdu tout son crédit...
MichaelHunter a écrit:une division blindée alliée + une unité d'artillerie + régiment d'infanerie et de DCA sur le flanc droit de la route.
Tu es au niveau tactique et sub-tactique.
Les unités anglaises engagées sur l'unique axe de progression étaient parmi les meilleures. Elles ne sont pas critiquables sur ce plan (hormis les pauses inutiles, inhérentes au système anglais semble-t'il).
MichaelHunter a écrit:c'est vrai j'ai dis ça par rapport à la bataille des Ardennes les USA l'ont fait.
Je ne crois pas que l'on puisse comparer.
Durant la bataille des Ardennes, la police militaire US a fait son job de base orientant les flux militaires et canalisant les flux de réfugiés. Ce dernier étant relativement faible. L'Ardenne est bien moins densément peuplée que les environs d'Eindhoven et Nimègue. La météo peu favorable à chasser des nuées de civiles et la dureté des combats obligeant les population à rester terrées dans les caves.
Traverser des villes envahies par une population en liesse est absolument ingérable par des unités en opération. Mais ce ne fut qu'un facteur parmi d'autres. Il ne faut pas l'exagérer non plus.