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Re: Ce que les services secrets français savaient sur l'Allemagne nazie

Nouveau messagePosté: 22 Sep 2018, 16:49
de Prosper Vandenbroucke
Lorsque Orpo57 écrit dans son poste n° 3 du présent sujet

A la veille des grandes offensives militaires (campagne de Pologne, campagne à l'Ouest, Opération Barbarossa) les mouvements et concentrations de troupes ennemies sont connus par le pays menacé. l'Etat-Major Français connaissait les mouvements de troupes transférés de Pologne vers l'Ouest, Staline était informé sur le dispositif de la Wehrmacht tourné vers l'U.R.S.S. .

on se rend compte que ce n'est pas la collecte d'information qui pose problème mais son exploitation et surtout les décisions politiques qui en découlent.


je ne peux qu'être d'accord avec lui.

Bien amicalement
Prosper ;) ;)

Re: Ce que les services secrets français savaient sur l'Allemagne nazie

Nouveau messagePosté: 22 Sep 2018, 22:31
de thucydide
Eric Denis a écrit:Bonsoir,

thucydide a écrit:D'ailleurs on peut se demander pourquoi en 40 français et britanniques ont choisi cette posture?


La cause le plus importante : Attaquer un ennemi supérieur en nombre retranché derrière une solide ligne de défense est une hérésie.

Des phases offensives sont bien prévues, mais pas avant 1941, voire 1942.

Les allemands avaient 3 millions de soldats et bon nombre étaient des soldats de divisions de forteresse.
Autant que les français et anglais réunis et en fait moins si l'on compte les colonies.
Mais une action limitée pour détruire le potentiel d'attaque est un principe à prendre en considération.

Mais encore faut il savoir où sont concentrées les unités les plus puissantes de la wehrmacht !

J'ai lu sur le forum que dans un message des plus intéressant d'un de nos membres les allemands se sont trompés fortement sur notre dispositif défensif en 40

Qu'en est il des informations de déploiements allemands que pouvaient avoir les français et les britanniques?
Il fallait donc attaquer pour surtout éviter que l'ennemi ne détruise notre appareil défensif et y cause des pertes irremplaçables comme ce fut le cas avec Dunkerque, la ligne de la Loire et la tactique des hérissons n'ont rien pu changer vu les pertes advenues.

Re: Ce que les services secrets français savaient sur l'Allemagne nazie

Nouveau messagePosté: 22 Sep 2018, 22:40
de thucydide
Loïc Charpentier a écrit:Tout çà constitue la situation réelle à dater de septembre 1939 ; le reste tient du "What if", voire de l'uchronie. ;)

En fait la seule uchronie dans ce que j'évoque est de savoir si le commandement a les capacités et la volonté de faire une attaque préventive, pour neutraliser les capacités offensives allemandes pour 1940.
En sachant aussi que ah a choisi de tout miser sur cette campagne, confère Adam Tooze, la wehrmacht n'a ni les moyens de refaire ses munitions ni ceux de ses équipements et ne parlons pas des réserves de carburant.

D'ailleurs que pouvait savoir notre renseignement militaire, au sujet de la situation stratégique-économique de la wehrmacht?

Re: Ce que les services secrets français savaient sur l'Allemagne nazie

Nouveau messagePosté: 23 Sep 2018, 07:18
de gibraltar114
"En fait la seule uchronie dans ce que j'évoque est de savoir si le commandement a les capacités et la volonté de faire une attaque préventive, pour neutraliser les capacités offensives allemandes pour 1940."

Aucune chance, les capacités offensives ne sont pas en première ligne.

Re: Ce que les services secrets français savaient sur l'Allemagne nazie

Nouveau messagePosté: 23 Sep 2018, 13:28
de Loïc Charpentier
thucydide a écrit:Les allemands avaient 3 millions de soldats et bon nombres étaient des soldats de divisions de forteresse.


Les troupes de forteresse infanterie & artillerie (Festungs-Truppen) et "statiques" (Bodenstandig) sont incluses dans la rubrique Infanterie-Divisionen (ligne 2)

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Sur la base des travaux de Burkhart Müller-Hillbrand, ancien officier-général de la Heer, auteur de Das Heer 1933-1945, en trois volumes, publiée en 1954, mais, toujours, d'actualité, de nos jours, les effectifs des unités de forteresse, statiques et de gardes-frontières se résumaient, à la mobilisation, à 223 270 hommes, soit 8% du total de l'armée de terre en campagne (Feldheer) , alors que le seul génie constructeur (Pionier-Bautruppen, en y incluant le Reichsarbeitsdienst (RAD), en regroupait 426 798.

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