Post Numéro: 43 de Chef Chaudart 13 Fév 2017, 16:40
Avec l'échec de la "bataille d'Angleterre" à l'automne 40, Hitler n'a de plus qu'un nombre limité d'options stratégiques: impossible pour la Luftwaffe de continuer à frapper la RAF, à cause du mauvais temps et des jours qui raccourcissent, impossible de prévoir un débarquement en Angleterre durant l'hiver, ni même d'en rendre la menace crédible.
Quand à attendre le printemps, c'est rapé aussi, les Britanniques auront eu le temps de renforcer leurs défenses, fabriquer encore plus de chasseurs et de chars qui pourront s'opposer à toute opération amphibie.
Et il y a peu de chances que frapper l'Empire dans ses possessions en Méditerranée suffise à faire plier Londres, car la perte de quelques territoires ne suffira pas à frapper gravement le pays et, de toutes façons, les moyens manquent, la Wehrmacht n'ayant que des capacités de projection limitées.
La détermination de Churchill et la résistance de la RAF ont sauvé le pays. Ne reste pour Hitler que d'accepter une guerre d'usure économique contre les Anglais, avec un Staline dans son dos... ou à attaquer et vaincre ce dernier alors que les anglo-saxons sont encore trop faibles pour représenter une menace.
...never give in, never give in, never, never, never, never-in nothing, great or small, large or petty - never give in except to convictions of honour and good sense. Never yield to force; never yield to the apparently overwhelming might of the enemy.