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Re: Déserteurs allemands.

Nouveau messagePosté: 17 Oct 2016, 14:19
de Prosper Vandenbroucke
brehon a écrit:Bonjour,

Prosper, lorsque tu as relancé le sujet le texte de ton message laissait à penser que tu élargissais le champ de la question initiale de Pili.

Prosper Vandenbroucke a écrit:Chez les volontaires étrangers enrôlés dans la XX il y a eu plusieurs cas (non retour après une permission dans leur pays)

Dans cette phrase, tu fais référence uniquement à des officiers?

Prosper Vandenbroucke a écrit:Dans les derniers mois (jours de la guerre, il y a eu de nombreux cas, cas qui furent expédiés rapidement sans aucun jugement.

Les derniers mois, ou jours de la guerre, c'est bien après 1942.


Ah......... Yvonnick, si tu n'existais pas il faudrait t'inventer. Tu aimes bien la précision n'est-ce pas ???

Oui, il s'agit d'un sujet ancien que j'ai remonté et où il est question d'officiers, mais cela pouvait également concerner également les hommes du rang.
Oui, je parle des déserteurs potentiels après 1942 lorsque je parle des derniers mois ou des derniers jours de la guerre en Europe, seulement, si j'ai remonté cet ancien fil c'est pour que l'on parle du sujet que ce soit des cas d'officiers ou non!!!!
Donc oui, et je crois répondre à ta question bien qu'il n'y ai pas de ? au bout de ta phrase ( A moins que ce ne soit pas une question mais une affirmation). Les officiers ne sont pas les seuls concernés par mon message.
Prosper

Re: Déserteurs allemands.

Nouveau messagePosté: 17 Oct 2016, 16:50
de Loïc Charpentier
D'autant que la désertion, chez les officiers (y compris dans des formations "étrangères" -ex : Waffen-SS Freiwillige, Kosaken, Osttruppen), était un évènement très exceptionnel.
De mémoire - il faudrait que je reprenne les documents officiels - la Waffen-SS avait enregistré, dans les Pays-Bas, plusieurs cas de désertion, dans la troupe, durant l'automne 1944, mais ils étaient la conséquence directe d'une situation assez rare, la présence, sur place, d'une unité de volontaires néerlandais.
Sinon, les Allemands étaient les premiers à se méfier de la médiocre valeur combative des Osttruppen ou des unités constituées de volontaires étrangers, hormis la division "historique" Waffen SS-Wiking.
Par exemple, pour la Heer, dont elle dépendait opérationnellement, la brigade Frankreich, puis son avatar, la SS-Div. Karl der Große (Charlemagne), composée d'ancien de la LVF, d'illuminés sans expérience du combat et de miliciens égarés, était loin d'être considérée comme une unité fiable.

Re: Déserteurs allemands.

Nouveau messagePosté: 12 Sep 2017, 09:40
de chtimi5962
La question que je me pose, c'est dans quelles conditions s'est déroulée leur désertion en France. Ils étaient traqués par l'armée allemande et sans doute suspects et considérés comme des traitres par la population. Où se cachaient-ils? Certains ont-ils pu compter sur l'aide de Français qui les auraient cachés par exemple sans pour autant entrer dans le maquis ou la Résistance?