@ Ulysse
quand je parle de paris hitlériens hasardeux, une fois Churchill bien en selle, c'est sur un plan très général; je suis le premier à dire qu'AH utilise jusqu'au bout ses ressources très intelligemment (mais non sans erreurs, bien entendu).
@ Lusi
Hitler commence à parler d'une attaque contre l'URSS à ses généraux le 13 juillet 1940. Je rapproche cela de Mers el-Kébir et de ses lendemains : Churchill a fait quelque chose de très osé et a été félicité, tant par les Communes que par Roosevelt, tandis que Vichy a encaissé sans vraiment réagir. Winston, qui paraissait fragile, apparaît d'un coup comme très solide. L'attaque contre l'URSS, en promenant le plus longtemps possible Staline par de bonnes paroles et des diversions genre Montoire, Hendaye, Afrika Korps, Irak, etc., est la dernière carte du nazisme. L'habile manoeuvrier sait bien que c'est risqué, mais le fou a pour se rassurer son lien avec la Providence, qui l'a favorisé et ne devrait pas l'abandonner en si bon chemin.