Forum Le Monde en Guerre

Soxton a écrit:[194] Soxton : Les cartes sont utiles quand elles sont accompagnées de commentaires.
Tu as observé les cartes. Quelles sont les conclusions que tu en as tirées ?

[195] alain adam : En soit, donc, ces cartes ne permettent en rien d'apporter des conclusions hâtives, de quelque nature qu'elles soient, mais sont largement plus précises ( au niveau GU ) que d'autres qui nous montrent quelques gribouillis.



Pour l'instant je ne vois aucune raison d'écarter les informations contenues dans le post de Cytise (n° 152 "1940 _ La vérité historique") et celui que j'ai ajouté au début du mois de septembre (N° 174).
Au matin du 24 mai 1940 l'armée britannique ne disposait que de faibles moyens pour tenir les quelques 30 kilomètres de l'Aa, entre Gravelines et Saint-Omer. Il était sans doute impossible pour les Anglais de renforcer ce secteur à brève échéance. On n'a donc aucune raison de s'étonner de l'inquiétude exprimée par le général Edmund Ironside à ce moment de la bataille.

D'après la carte que j'ai donné , deux divisions arrivent en renforcement , si je ne me trompe pas .
Amicalement ,
Alain

[211] alain adam a écrit:D'après la carte que j'ai donné, deux divisions arrivent en renforcement, si je ne me trompe pas.

En renforcement, bien sûr. C'est une course contre la montre. Il faut parcourir des dizaines de kilomètres. Quand on arrive, après de longues heures de trajet, à proximité de la ligne des canaux, il faut se déployer pour tenir en respect des régiments ennemis qui veulent foncer en direction de Dunkerque. Je suppose que tout cela prend du temps.
La situation du corps expéditionnaire me semble compromise à ce moment là. Le général Ironside dit qu'il espère un « miracle ». Le destin est clément avec les Anglais et leur accorde un répit avant que les régiments allemands ne soient autorisés — le 26 mai — à poursuivre leur mouvement en avant.

Soxton a écrit:

[211] alain adam a écrit:D'après la carte que j'ai donné, deux divisions arrivent en renforcement, si je ne me trompe pas.

En renforcement, bien sûr. C'est une course contre la montre. Il faut parcourir des dizaines de kilomètres. Quand on arrive, après de longues heures de trajet, à proximité de la ligne des canaux, il faut se déployer pour tenir en respect des régiments ennemis qui veulent foncer en direction de Dunkerque. Je suppose que tout cela prend du temps.
La situation du corps expéditionnaire me semble compromise à ce moment là. Le général Ironside dit qu'il espère un « miracle ». Le destin est clément avec les Anglais et leur accorde un répit avant que les régiments allemands ne soient autorisés — le 26 mai — à poursuivre leur mouvement en avant.

Il n'y avait pas que des anglais sur les lieux

En lignes intérieures les distances à parcourir ne sont pas énormes pour qui est totalement motorisé comme les troupes britanniques,il y a aussi des troupes françaises dont certaines sont pourvues de camions,mais les camions français foncent vers Dunkerque dès que possible,laissant les bataillons pédestres en arrière comme ce fut le cas pour le 110ème d'infanterie,la partie motorisée se retrouva à Dunkerque mais le bataillon sans moyens automobiles se retrouva coincé dans Lille,il y avait pour protéger le flanc français de l'armée qui reculait vers la côte un mince rideau de blindés dont certains furent bloqués au niveau d'Haubourdin....Un nombre assez important de P16 furent détruites entre Béthune et Lille au long de la nationale 41 à partir de la sortie de La Bassée.......Quand l'arrière garde française se rend avec quelques Britanniques vers Lille -Sud et Haubourdin il y a plus de 30 000 hommes faits prisonniers......à peu près autant que dans le camp retranché de Dunkerque .

alain adam a écrit:Il n'y avait pas que des Anglais sur les lieux

Et ?

[214] Alfred a écrit:En lignes intérieures les distances à parcourir ne sont pas énormes pour qui est totalement motorisé comme les troupes britanniques, il y a aussi des troupes françaises dont certaines sont pourvues de camions, mais les camions français foncent vers Dunkerque dès que possible, laissant les bataillons pédestres en arrière comme ce fut le cas pour le 110ème d'infanterie, la partie motorisée se retrouva à Dunkerque mais le bataillon sans moyens automobiles se retrouva coincé dans Lille,il y avait pour protéger le flanc français de l'armée qui reculait vers la côte un mince rideau de blindés dont certains furent bloqués au niveau d'Haubourdin....

Je ne vois pas de réponse à ma question. Il est vrai qu'elle n'était pas formulée explicitement. J'ai cru naïvement qu'elle était comprise par ceux qui suivent ce fil.
Ni Alfred ni Alain n'y ont répondu. Qu'attendent-ils ? Que je pose la question explicitement ?

Dis donc Soxton ,
Que tu poses la question ou non n'implique pas forcément que l'on prenne du temps de travail pour y répondre !
Serions nous a ta disposition ?

Alain

Du temps de travail ? ? ?

Comment envisages-tu la suite de la discussion si chacun préfère ne pas répondre aux questions ?

alain adam a écrit:Il n'y avait pas que des Anglais sur les lieux

Et ?

RoCo a écrit:(...) la 1.Panzer Divsion et le Infanterie Regiment "Gross Deutschland". Seuls unités allemandes présentes entre St.Omer et Gravelines le 24.05.40.

Je croyais que certaines unités du XLIe corps d'armée étaient proches de Saint-Omer. Me serais-je trompé ?