Bruno Roy-Henry a écrit:600 obus de 20 mm pour une dizaine d'engins, cela ne me semble pas une faible consommation. Car cela fait une moyenne de 60 obus par engin... L'accrochage a été violent et paraît avoir nécessité le repli des engins de reconnaissance de la 8ème PzD. Les gros n'ont pas suivi dans l'après-midi. C'est logique avec le haltbefehl : je ne dis pas autre chose !
Comparés bêtement aux chiffres des journées précédentes , la consommation reste inférieure.
Pour info : capacité d'emport d'un Pz II 180 coups.
Concernant l'autre véhicule mentionné par Alain , je n'ai pas trouvé sa capacité d'emport. Mais effectivement ce sont des engins de reconnaissances.
Alors on peut légitimement se poser la question suivante :
Les Allemands - sûrs d'eux - prennent leurs adversaires de haut et leur envoient des éléments faibles pensant emporter le morceau tranquillement ... sauf que devant eux il y a une réelle résistance.
François Delpla a écrit:Une contre-attaque ou, si l'on préfère, une attaque contrée au point que l'assaillant "ne puisse pas répliquer" serait signalée dans toutes les études sur la bataille de Dunkerque et tous les ouvrages généraux sur cette campagne.
Il faudrait regarder dans les rapports de la Wood Force. Parfois ce genre d’événements sont rapportés sous formes d'accrochages.
Et rien de bien exceptionnel pour une position préparée de faire replier des véhicules de reco' ou faibles.
EDIT : je ne saurai alors que vous renvoyer vers les premières pages de ce fil avec les post d'Africanus , qui n'ont jamais été cité ou repris.
EDIT II : je fais erreur , Norodom ( Roger ) reprends ses données.