Re: L'Hubris du pouvoir et le désir de mort
Posté: 29 Aoû 2013, 18:20
Puyol a écrit:« Cet homme respirait la cruauté. » C'est en ces termes que Loringhoven décrit Hitler.
Oui, mais pas que.
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Puyol a écrit:« Cet homme respirait la cruauté. » C'est en ces termes que Loringhoven décrit Hitler.
Puyol a écrit:Le suicide de Hitler était annoncé plusieurs jours à l'avance. Nous avons à ce sujet le témoignage du général Koller. Il a publié ses mémoirs après la guerre.
François Delpla a écrit:Puyol a écrit:« Cet homme respirait la cruauté. » C'est en ces termes que Loringhoven décrit Hitler.
Oui, mais pas que.
Puyol a écrit:« Cet homme respirait la cruauté. » C'est en ces termes que Loringhoven décrit Hitler.
Au chapitre 6, Loringhoven dépeint un Hitler méfiant : Hitler ne faisait plus confiance à personne et flairait partout la trahison et le sabotage.
[...]
Malgré toutes ses belles paroles, le peuple allemand n'était pour lui qu'un moyen. Je n'ai jamais entendu de lui un mot de compassion pour les soldats sur le front, les prisonniers ou les blessés, les bombardés ou les réfugiés. La souffrance des êtres humains ne l'intéressaient pas, perçue comme quantité négligeable dans le splendide isolement de ses quartiers généraux et, ce qui était pire, il ne voulait pas la voir.
Cependant, même Hitler [...] avait maintenant du mal à cacher sa conviction que l’Allemagne allait perdre la guerre. Après l’échec de l’attaque dans les Ardennes, Nicolaus von Below l’entendit confesser que la fin de la guerre était proche et que la seule promesse qu’il pouvait encore faire était de ne jamais « capituler », mais d’« entraîner le monde dans notre chute ».
Un sentiment de défaitisme se faisait de plus en plus jour au sein de pans entiers de la population allemande, où la Gestapo se trouvait désormais chargée d’abattre « les pillards, les déserteurs et autres racailles ».
Puyol a écrit:Nous parlons ici de Hitler et de sa frénésie destructrice. La réaction de Speer face à un tel acharnement est un autre sujet. Parlons de Hitler si vous le voulez bien.
A quel moment s'est-il rendu compte qu'il avait perdu la guerre ? En fait il faudrait pouvoir dater le moment à partir duquel Hitler agit comme un somnambule.
En lisant "LA FIN" de Kershaw trouverons-nous peut-être des indices à ce sujet.