De la "désintégration" de l'armée française, Mai-Juin 40
Posté: 31 Juil 2012, 23:29
Bonsoir à tous,
malgré de nombreuses lectures sur la catastrophe de Juin 40, que ce soit sur ce forum ou des travaux d'historiens, je n'arrive toujours pas à me représenter de manière globale la mécanique de la décomposition de notre armée.
Que les Pz aient percé au milieu de la ligne de défense, à l'arrière du gros des forces alliées, soit.
Mais les facteurs clés ayant empêché tout rétablissement me paraissent parfois insaisissables.
Il me semble que l'aspect psychologique/moral aura été le principal ennemi dans cette affaire, plus que des considérations purement militaires.
Car enfin, si les meilleures troupes allemandes poussaient vers les Ardennes, pouvait-on espérer une meilleure "performance" des meilleures troupes françaises en Belgique? Y-avait-il si peu d'esprit combattif au sein des troupes, comme on a pu le dire ?
Je lis souvent que beaucoup de soldats ont été faits prisonniers sans avoir tiré un coup de fusil, et il semble que le Haut Commandement Français ait conduit la campagne en ne faisant appel qu'à une petite partie de l'armée, quelques Divisions "d'élite", qui auraient fait la plus grande partie du boulot. Est-ce une fausse impression?
Si c'est le cas, est-ce un manque de confiance du HC envers les conscrits? Si oui encore, pourquoi un tel revirement après la preuve de la ténacité des français 20 ans plus tôt ?
Quelqu'un a-t-il le décompte des unités réellement engagées au combat ?
Une autre cause majeure parait-être l'aviation, comme démontré sur http://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2001-2-page-7.htm. Comme l'a montré la suite du conflit, la maitrise de l'air est une nécessité pour qui veut remporter la victoire.
Malgré cela, il reste tout de même difficile de se représenter l'ampleur et la mécanique conduisant à la déliquescence de notre armée.
Voilà, j'espère que cela n'est pas trop vague pour entamer une réflexion.
Bien cordialement,
Raph
malgré de nombreuses lectures sur la catastrophe de Juin 40, que ce soit sur ce forum ou des travaux d'historiens, je n'arrive toujours pas à me représenter de manière globale la mécanique de la décomposition de notre armée.
Que les Pz aient percé au milieu de la ligne de défense, à l'arrière du gros des forces alliées, soit.
Mais les facteurs clés ayant empêché tout rétablissement me paraissent parfois insaisissables.
Il me semble que l'aspect psychologique/moral aura été le principal ennemi dans cette affaire, plus que des considérations purement militaires.
Car enfin, si les meilleures troupes allemandes poussaient vers les Ardennes, pouvait-on espérer une meilleure "performance" des meilleures troupes françaises en Belgique? Y-avait-il si peu d'esprit combattif au sein des troupes, comme on a pu le dire ?
Je lis souvent que beaucoup de soldats ont été faits prisonniers sans avoir tiré un coup de fusil, et il semble que le Haut Commandement Français ait conduit la campagne en ne faisant appel qu'à une petite partie de l'armée, quelques Divisions "d'élite", qui auraient fait la plus grande partie du boulot. Est-ce une fausse impression?
Si c'est le cas, est-ce un manque de confiance du HC envers les conscrits? Si oui encore, pourquoi un tel revirement après la preuve de la ténacité des français 20 ans plus tôt ?
Quelqu'un a-t-il le décompte des unités réellement engagées au combat ?
Une autre cause majeure parait-être l'aviation, comme démontré sur http://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2001-2-page-7.htm. Comme l'a montré la suite du conflit, la maitrise de l'air est une nécessité pour qui veut remporter la victoire.
Malgré cela, il reste tout de même difficile de se représenter l'ampleur et la mécanique conduisant à la déliquescence de notre armée.
Voilà, j'espère que cela n'est pas trop vague pour entamer une réflexion.
Bien cordialement,
Raph