Les espagnols de la 2é DB

Bonjour,
Il faut cependant reconnaître qu'on parle davantage des Espagnols de la Division Azul de Franco que de ceux "d'en face" comme la Nueve.
Essayons de parler aussi des autres :
- Les Républicains Espagnols qui ont rejoint la Résistance en France :
Voir La memoire retrouvée des Républicains espagnols, Gabrielle Garcia et Isabelle Matas, Editions Ouest-France, 2005
- Les Espagnols aux cotes de l’Armée Rouge a l'Est :
Voir Les Espagnols de l’Armée Rouge, Philippe Chollier, Histomag'44 no. 72, juillet-août 2011, page 43

- Les Républicains Espagnols qui ont rejoint la Résistance en France

La médiatisation de Georges Semprun à la publication de "L'Écriture ou la vie" a aussi beaucoup joué pour que leur existence soit (enfin ?) connue et reconnue du "grand public".

Bonsoir. Je me suis livré à quelques recherches, suite à un livre que m'a offert un ami: "La Nueve 24 août 1944 Ces républicains espagnols qui ont libéré Paris" d'Evelyn Mesquida préfacé de Jorge Semprùn, et postfacé du général M. Roquejoffre; et j'ai découvert, tout d'abord le site "La Nueve, los olivados de la victoria" qui est en espagnol et à l'ECPAD un DVD qui est apparemment la traduction de la vidéo du site signalé précédemment. Je dois dire que j'ai été ému par la fin, mais je vous laisse découvrir. Tout ceci m'a rammené quelques dizaines d'années en arrière à mes dicutions avec les compagnons de la CNT espagnole, vétérants de la guerre civile. Amitiés. Bernard
PS. Les véhicules de la Nueve portaient tous des noms de batailles de la guerre civile, sauf un qui portait le nom d'un amiral républicain honoré par tous, un autre appelé Don Quijote, et un autre appelé "Les Pingouins" ( pour les espingouins....), et la Jeep du capitaine Dronne qui s'appellerait "Mort aux cons". Il n'y avait pas de nom de personnalités de la république pour éviter des mésententes entre les soldats qui, étant espagnols, avaient des sensibilités politiques différentes et le sang chaud,comme l'amitié. Ils combattaient avec le même idéal que leurs compagnons de guerre français: à savoir l'éradication du nazisme, mais avec l'espoir, qui sera vite déçu, de continuer en chassant Franco d'Espagne. Quand ils sont entrés dans Paris, les véhicules portaient un drapeau français sur la portière droite et un drapeau républicain espagnol sur la portière gauche. On leur a fait retirer le drapeau républicain après Paris, mais ce sont eux qui ont assuré la protection du défilé du général De Gaulle le 26 août 1944. Voilà pour ce soir. Amitiés. Bernard