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Nouveau messagePosté: 11 Mar 2005, 14:05
de Invité
:D

Les maîtresses d'Hitler ! ?

Cela semble peu plausible qu'Adolph Hitler se soit intéressé aux femmes...

Celui ci s'évanouissait à la vue d'un corps dénudé (pendant les séances de nu aux beaux arts)

Grand narcissique, ce dernier ne leur prêta guère d'attention à moins qu'elles aient pu participer à son ascension, à l'exception semble t'il de Geli Raubal qu'il souhaitait épouser et qui horrifiée par cette idée se serait suicidée.

La femme de sa vie était sa mère....

Il se considérait comme un être supérieur entre autre à cause de sa pureté, au dessus des choses liées à la chair, il aurait néanmoins eu des relations avec Eva Braun.

Nouveau messagePosté: 11 Mar 2005, 14:35
de david
je rejoins le point de vue de Oli...

je n'ai jamais lu de description sur le coté sado-masochiste de Hitler!
mais plutôt celles d'un homme "coincé" qui fuyait les femmes.

la description d'Audie le fait passer au contraire pour quelqu'un aimant le sexe et les jeux sexuels...

la seule référence que j'ai des relations d'Hitler avec les femmes est un "historia hors série" traitant ce sujet :oops:
je suis donc preneur de tes références Audie, pour m'instruire à mon tour.

Nouveau messagePosté: 11 Mar 2005, 15:27
de Audie Murphy
À la toute fin de mon premier post, je mets ma référence directe: David Lewis, journaliste d'enquête auteur du livre Les dossiers secrets de Himmler.

Hitler qui s'évanouit devant un corps de femme dénudé, je crois que tu as vu ça dans un téléfilm (Hitler, la naissance du mal), Oli. Il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre. C'est la façon qu'a trouvé le cinéaste pour nous montrer qu'Hitler avait une sexualité très différente des autres jeunes de son âge.

Nouveau messagePosté: 11 Mar 2005, 19:03
de Invité
:D

Bien que cela n'ait pas une grande importance, je persiste à penser qu'Adolf Hitler n'éprouvait aucun intérêt pour les femmes, ni pour le sexe, une seule chose l'intéressait.... Lui même !

Et la poursuite de ses objectifs, c'était (hélas!) un artiste qui voulait façonner le monde à son image, peut être souffrait il de maniaco dépression, alternant des phases de grande excitation et d'autres d'abattement, certains se plaisent à le décrire comme un dément, à lui prêter des pratiques perverses, simplement pour le diaboliser, cela permet de rassurer tout un chacun...

Nouveau messagePosté: 12 Mar 2005, 04:50
de Audie Murphy
Eva Braun saurait mieux que quiconque te donner raison Oli. Mais le fait de ne pas avoir de temps à consacrer à une femme pour se donner entièrement à une cause n'exclut aucunement quelques aventures...

Il était humain après tout, avec toutes les pulsions (même sexuelles) que ça implique...

Nouveau messagePosté: 13 Mar 2005, 22:41
de Invité
Philippe Renoux (ancien élève de l'école navale, officier de marine puis conseiller en affaires internationales auprès de grandes entreprises) a écrit un excellent bouquin:

LA MONTÉE DE HITLER

Hasard, complaisances, complicités....

Il explique avec rigueur et impartialité le mécanisme de cette montée.

A propos de la sexualité (sic !) de Hitler voilà les témoignages qu'il nous livre.

" Maître de l'Allemagne, il se complait dans la compagnie des actrices et des artistes, dont le pourvoit généreusement le ménage Goebbels, et qui lui vouent le culte dû à sa position. C'est ainsi qu'il rencontre la chanteuse d'opéra Gretzl Slesak, une ingénue de profession, ou Leni Riefenststhal, l'ambitieuse cinéaste et photographe qui a un ardent besoin de sa bienveillance..Sur le tard, les convives s'effacent pour libérer la voie. Quelques jours après les curieux impénitents viennent aux nouvelles. Invariablement, les dames lèvent les yeux au ciel en haussant les épaules..Hélène Hanfstaengl, à qui il a fait un déclaration d'amour assez ridicule, confie à son mari:" Putzi, je te dis qu'il est impuissant.
Eva braun, qui l'accompagnera jusqu'à la fin, dira avoir" Passé son temps à l'attendre". Sans doute a t'il vécu à côté d'elle plus qu'avec elle. Froideur, inhibition ou obsession de ne pas laisser se dissiper les forces qu'il consacre à la poursuite de son objectif, il semble qu'il se soit défié de toute passion qui eût pu l'écarter de son destin.

A propos de Geli Raubal..

Avec Geli Raubal disparaissait, selon Hafstaengl, le compagnon des premières heures de Hitler, " La seule personne qui ait approché le désert sexuel qui fut le sien, et qui ait pu lui apporter quelque appaisement". Il ne se remettra jamais de la mort de Geli et tous les ans se retirera en méditation solitaire auprès du buste qu'il exposera dans ses appartements.

Hafstaegl nous dit encore:

" La surcompensation d'un complexe d'infériorité fut la force motrice de sa rage de puissance. Douloureusement convaincu de ce qu'il serait de perpétrer en tant qu'homme, il développa une obsession de rechange pour que son nom soit connu et redouté à travers les âges quelque monstrueuses que soient les actions que cette manie ait impliquées. Il devint l'émule moderne d'Erostrate qui, pour immortaliser son nom, si ce n'est par un grand crime, incendia le temple d'Artémis à Éphèse.

Re: Les maîtresses de Hitler

Nouveau messagePosté: 22 Sep 2013, 09:31
de François Delpla
Le système des citations de vieux fils en bas des actuels fait remonter de drôles de choses !

J'espère qu'Audie ne croit plus un mot de ce qu'il écrivait alors.

Re: Les maîtresses de Hitler

Nouveau messagePosté: 22 Sep 2013, 19:56
de Audie Murphy
J'avoue que mon opinion a bien changé avec le temps. Il semble que ce journaliste avait donné dans le sensationnalisme pour vendre des copies à l'époque. Il y a bien sûr quelques vérités dans tout cet amas d'informations, mais elles sont tellement diluées que ça devient gênant de me relire...

Re: Les maîtresses de Hitler

Nouveau messagePosté: 22 Sep 2013, 20:04
de François Delpla
Ce n'est jamais que de l'antinazisme primaire, prêtant à Hitler sans rigueur, et avec une faim de documents vite satisfaite, tous les défauts imaginables.