Post Numéro: 5 de Eduard Boessenkool 09 Oct 2005, 21:42
Bien, j'ai été voir à la bibliothèque.... il-y-avait pas grand chose, malheureusement.
Je suis tombé sur un livre par Bert Kerkhofs; Arnhem, slag van de tegenslag.
(La bataille du contre-temps, traduit libéralement).
Bert est n'à Arnhem en 1925. Pendant la guerre lui et ses parents habitaient Arnhem, a 925 mètres du pont célèbre. Pendant la bataille ils restaient chez eux, avec pas trop de problèmes!
Il a réussi à échapper à l Arbeitseinsatz (travail forcé en Allemagne) à l'aide d'une fausse déclaration médicale, soit-disant souffrant de tuberculose.
Début septembre Maastricht était liberé, les allemands et les NSB (parti fasciste néerlandaise) étaient en déroute générale ( "Dolle Dinsdag, Mardi fou", sept. 5 1944).
Grands evenements étaient annoncé par le BBC
16 et 17 septembre beaucoup d'activité aérienne allié, bombardements, mitraillages etc.
17 septembre, grands parachutages à Oosterbeek ( à 13 km du pont! mauvaise idée).
Et puis c'était le chaos de la bataille d'Arnhem.
Un coup qui aurait pu réussir, si....
Il-y-a beaucoup de choses écrit sur cette débacle, je peux mais je ne veux pas en rajouter.
Suffit-il de dire que c'était un massacre inutile des soldats anglais et polonais.
Pendant toute cette bataille les lignes téléphoniques fonctionnaient, les anglais voulaient pas les utiliser malgré leur problèmes radio, même que à partir d'Arnhem les résistants ont guidé des tirs d'artillerie americain partant des batteries à Nijmegen avec succès... Les Anglais se méfiaient longtemps des résistants....
etc. etc.
Que des possibilités ratés et négligés.
Après Arnhem, la population (100000 ) était obligé de s'évacuer, vers le nord, parfois même jusqu'-en Friesland, ce qui a entrainé des morts et de la souffrance.
La ville était pillé , surtout par les Allemands.
Le nord et l'ouest du pays restaient occupé plus longtemps que nécessaire, ce qui a entrainé les souffrances, surtout dans l'ouest, de l'hiver de faim, 15000 morts.
Le massacre de Putten et de Woeste Hoeve, comparable a Oradour sur Glane.
Encore un demi an des ouvriers déportés pour aller travailler en Allemagne.
Démantelement d'une grande partie de l'industrie néerlandaise.
La ville d'Arnhem, déjà fortement endommagée pendant Market Garden, détruit prèsque complètement en début 1945.
Terreur encore enfoncé par les nazis dans le partie encore occupé du pays ( les "Silbertanne-meurtres").
L'écrivain va même jusqu'à écrire que la bataille des Ardennes, avec les massacres à Stavelot, Baude, Troisponts, les villes et villages détruits en Belgique, sont encore des consequences civils et militaires du débacle d'Arnhem. Je laisse ça à son compte, je sais pas assez sur les grandes développements, je sais pas si, sans Arnhem, les alliés auraient réussi des meilleurs coups à d'autres fronts.
J'èspère quand même vous avoir donné une idée sur la situation et les consequences.
Ceci dit, Bert Kerkhoff, qui a eu l'occasion de parler avec Eisenhower et avec beaucoup d'autres, en tant que journaliste, est plein de louanges pour les paras anglais et polonais. Eux, ils ont donnés, en vain, leur vies pour la libération d'un pays qui n'était pas leur pays. Et je me joins volontairement à lui, bien qu''etant né après la guerre, en 1951. Comme les Américains en France, c'étaient surtout les Canadiens et Polonais aux Pays-bas, qui se sont sacrifiés pour la libération.
Amicalement
Edouard.