Page 2 sur 2

Re: Le décret Mandel du 10 mai 40

Nouveau messagePosté: 16 Mai 2010, 13:36
de Daniel Laurent
Voit l'article "Un officer honnete" de l'Histomag'44 no. 65 et repartons de la pour la suite.

Re: Le décret Mandel du 10 mai 40

Nouveau messagePosté: 16 Mai 2010, 13:42
de Daniel Laurent
François Delpla a écrit:Son prédécesseur à l'Intérieur, un radical en place depuis le 21 mars, s'appelle Henri Roy

C'est Bruno ?
:mrgreen:
:arrow:

Re: Le décret Mandel du 10 mai 40

Nouveau messagePosté: 16 Mai 2010, 16:27
de Pierre.S
Henry ROY, député du Loiret, comme Camille CHAUTEMPS, qui, si ma mémoire est bonne, n'était pas loin quand le coup tordu du Massilia s'est préparé...simple constat sans conclusion.

Il est question ici d'un autre Décret Mandel, le ministre des colonies, de 1938:

"Tout en animant une "union de la jeunesse malgache", Rabemananjara, qui a gagné la confiance du gouverneur général Cayla, profite de l'octroi du droit syndical par le Front Populaire pour devenir secrétaire du nouveau syndicat des fonctionnaires malgaches. A ce titre, en 1938, il prononce le remerciement à la France aux cérémonies qui suivent le décret Mandel de 1938 élargissant l'accès des Malgaches à la citoyenneté française." sic

trouvé ici:

http://www.assemblee-nationale.fr/histo ... 061913.asp

Il y a pleins d'infos ( autres que celles qui interesse ce sujet) sur le site de l'assemblée nationale et avec un moteur de recherche éfficace.

Un exemple:

http://www.assemblee-nationale.fr/13/ev ... /index.asp

A+,

Pierre

Re: Le décret Mandel du 10 mai 40

Nouveau messagePosté: 17 Mai 2010, 18:58
de Aldebert
Bsr,

Guy Raïssac dans son livre de 1966 Un combat sans merci (De Gaulle-Pétain) indique notamment que . Mandel Ministre de l'intérieur déjeunait au Café de Paris le 22 mai . Qqs pages plus loin l'écrivain considère G.M. comme qqun de frileux et sibyllin....G.M. est interné administrativement et mis sous surveillance à Oran le 7 septembre malgré le quitus délivré par le colonel Roger Loireau officier de justice de Meknes. Ce quitus fort mal accueilli par le pouvoir entraînait dès le 13 sept 1940 la mise à la retraite d'office du magistrat.
Pourquoi en voulait-on à G.M. et qui.?
En octobre 1940 les portes de la maison d'internement se sont ouvertes pour tous, sauf pour MM Mandel et Reynaud.

Re: Le décret Mandel du 10 mai 40

Nouveau messagePosté: 18 Mai 2010, 05:55
de Daniel Laurent
Bonjour,
Albert, au sujet du Lieutenant-Colonel Roger Loireau, il y a des details dans le dernier numero d'Histomag'44 (article "un officier honnete")

Re: Le décret Mandel du 10 mai 40

Nouveau messagePosté: 19 Aoû 2010, 21:53
de Barbu
Bonsoir. Albert, il est facile d'immaginer qui en voulait à Mandel, par contre ce qui me stupéfie est la passivité qui l'amène à attendre l'arrestation. J'ai le même étonnement vis à vis de Blum qui attend patiement son sort à Colomiers à côté de Toulouse. Seul Mendes-France, à ma connaissance, sera si remuant qu'il finira par s'évader. Amitiés. Bernard

Re: Le décret Mandel du 10 mai 40

Nouveau messagePosté: 21 Nov 2010, 15:23
de rdegreve
Barbu,
Il me semble que Mandel tenait à ne pas passer pour un fuyard. En un sens, c'est le résultat des campagnes de l'extrême-droite contre les "Juifs apatrides" (et la gauche internationaliste). Il pouvait sembler important à un homme politique de ne pas prêter le flanc à ce genre d'accusation (cf le suicide de Salengro, par exemple).
N'oublions jamais l'antisémitisme de larges parties de l'opinion française (et au-delà bien sûr), exprimer très violemment par l'extrême-droite. Sur ce sujet, je conseille très vivement "Alias Caracalla" de Daniel Cordier.

A tous,
Alors, qu'en est-il de ce fameux décret ?

Cordialement.
Renaud

Re: Le décret Mandel du 10 mai 40

Nouveau messagePosté: 21 Nov 2010, 15:44
de François Delpla
Mandel n'attend pas passivement une arrestation. Il est dans le collimateur de Noguès et entravé par lui dans ses mouvements dès le ralliement de ce général vélléitaire à l'armistice, soit vers le 25 juin 1940. Il dispose en fait, après l'accostage du Massilia, d'une journée de liberté dans Casablanca et d'une seule, le 24.

Son sort est, dès le début, symbolique à la fois de l'arbitraire du gouvernement Pétain et de son antisémitisme.

Il y a plus de passivité fataliste chez Blum.

Quant à Mendès, avant de s'évader il est condamné... et avant d'être condamné il tenait à être jugé pour se défendre des accusations de désertion et de reniement de la patrie française : il ne se serait alors pas évadé pour un... empire ! Une époque complexe, décidément.