Re: Vécu, impressions d'un enfant pendant l'occupation Allem
Posté: 26 Avr 2010, 18:52
Réponse à Stalingrad
Quand nous avons quitté le Nord en Juin 1940, j'avais 2 ans et demi, donc je n'ai aucun souvenir de cette période. Mes parents étaient locataires à Wasquehal à deux pas de Croix et les meubles que nous possédions étaient restés en dépôt chez le frère de ma mère à Croix. Nous sommes encore repartis légers vers la Bretagne pour un nouvel exode en automobile. Le véhicule appartenait à un ami Polonais de mon père. Notre premier départ du Nord s'est fait avec des Belges et le second se fait avec des Polonais. Nous flirtions déjà avec l'Europe. Sur la route qui mène vers la Bretagne, après la Seine qui n'avait pas été facile à franchir, nous avons notamment traversé le champ de bataille de Normandie, encore relativement frais. De Caen à Avranches en passant par Vire, sur le bord de la route, poussés dans les fossés pour ne pas trop gêner la circulation, se trouvaient des centaines et des centaines de tanks ou engins lourds, tant allemands qu'alliés. Ils se distinguaient bien par leur couleur et leur identification. Les véhicules légers avaient été regroupés dans des champs, parcs improvisés, tous les X kms.
Je pense que plus tard, les ferrailleurs ont certainement du faire beaucoup de profit. Je me demande qui donc s'est partagé le gâteau...!!!???
Cordialement
Quand nous avons quitté le Nord en Juin 1940, j'avais 2 ans et demi, donc je n'ai aucun souvenir de cette période. Mes parents étaient locataires à Wasquehal à deux pas de Croix et les meubles que nous possédions étaient restés en dépôt chez le frère de ma mère à Croix. Nous sommes encore repartis légers vers la Bretagne pour un nouvel exode en automobile. Le véhicule appartenait à un ami Polonais de mon père. Notre premier départ du Nord s'est fait avec des Belges et le second se fait avec des Polonais. Nous flirtions déjà avec l'Europe. Sur la route qui mène vers la Bretagne, après la Seine qui n'avait pas été facile à franchir, nous avons notamment traversé le champ de bataille de Normandie, encore relativement frais. De Caen à Avranches en passant par Vire, sur le bord de la route, poussés dans les fossés pour ne pas trop gêner la circulation, se trouvaient des centaines et des centaines de tanks ou engins lourds, tant allemands qu'alliés. Ils se distinguaient bien par leur couleur et leur identification. Les véhicules légers avaient été regroupés dans des champs, parcs improvisés, tous les X kms.
Je pense que plus tard, les ferrailleurs ont certainement du faire beaucoup de profit. Je me demande qui donc s'est partagé le gâteau...!!!???
Cordialement