Bruno Roy-Henry a écrit:
Cela fait des années que je lis ce genre de réactions sur différents fora. Comme je ne suis pas concerné directement par cette polémique, j'ai pris le parti de m'en amuser...
C'est drôle moi aussi, ça fait des années que je lis ce genre de propos sous votre plume, mais en général, c'est en réponse à l'un de vos contradicteurs qui a fait mouche.
Mais comme vous n'êtes "pas concerné directement par cette polémique (??)", il doit y avoir une autre raison.
Bruno Roy-Henry a écrit:A peu de chose près, d'ailleurs, c'est un peu la même chose que celle qui m'occupe principalement, savoir la présence ou non des cendres de Napoléon aux Invalides. On chipote, on tourne autour des faits tout en contestant les détails.
On cherchera vainement un rapport avec la choucroute. Bon j'arrête là ce qui pourrait être taxé de sarcasmes.
Bruno Roy-Henry a écrit:S'agissant des faits, il y a bien la visite de Nordling à Reynaud, dans l'après-midi du 20 mai, non ? Ensuite, il y a le fameux comité de guerre du 25 mai 1940 où Lebrun (le naïf de service) demande s'il ne vaudrait pas mieux demander à l'ennemi ses conditions d'armistice... Et enfin, le lendemain, Reynaud qui s'envole pour Londres afin d'obtenir de Churchill qu'il accepte de demander un armistice avec la France envers l'Allemagne.
Alors ce sont là des faits !
Ces trois réunions, ces trois rencontres, et à partir de celles là, vous opérez un lien direct avec le Haltbefehl !
Alors que le seul fait tangible c'est que ces quatre évènements se soient produits dans la même période de temps.
Si vous êtes honnête, ce que je crois, vous conviendrez que vous allez un peu vite en besogne.
Bruno Roy-Henry a écrit:Et au milieu de tout ça, le Haltebefehl... Un pur hasard, of course !
Je n'aime pas quand vous faites dire à quelqu'un ce qu'il n'a pas dit.
Pour ma part, je n'ai jamais écrit une phrase pareille, même pas approchante, ni même un autre de vos contradicteurs.
Daniel Laurent a écrit:Pour les opinions, tous les historiens qui ont ecrit sur le Haltbehfel en ont au moins une, ne serait que d'avouer, directement ou entre les lignes, qu'ils tournent en rond et n'ont pas trouve la clef de l'enigme.
Vous faites un contre-sens.
Je vous assure que vous n'avez pas besoin de vous excuser d'exprimer une opinion.
Heureusement que chacun a le droit de s'exprimer.
Simplement, ma remarque un peu raide paraît-il, avait pour but de distinguer le fait de l'opinion. L'opinion d'un historien est un point de vue, pas une vérité historique. En d'autres termes, il n'est pas admissible de faire passer une interprétation et uniquement elle pour une vérité.
Si l'opinion est présentée comme telle, qu'il parle alors d'hypothèse en employant la forme conditionnelle, ou interrogative, là c'est acceptable parce qu'il fait œuvre scientifique.
Si au contraire il affirme sans preuve, sans référence, ou par l'interprétation personnelle et hypothétique de sources, là je n'accepte pas et c'est mon droit de refuser ce genre de posture dogmatique.
Je n'aime pas (et beaucoup d'historiens avec moi) les croyances. C'est ainsi.
Donc ne vous trompez pas, l'opinion est bienvenue à partir du moment où elle est présentée comme une opinion et non pas une vérité historique.
François Delpla a écrit:Votre dernier message laisse craindre que vous discutiez sans daigner lire ce qui risquerait de vous contredire, et notamment ceci : http://www.delpla.org/article.php3?id_article=377
Je suis heureux que vous daignez vous adresser directement à moi plutôt que sur un mode allusif. Voilà qui change.
Sébastien a déjà répondu à peu près ce que j'aurais moi-même répondu, mais bien mieux car il emploie un ton dont la neutralité force le respect.
J'eusse été pour ma part, beaucoup moins accommodant.
Pour le reste des interventions de M. RH, on attend toujours des arguments alors qu'on ne lit toujours que des hypothèses, intéressantes c'est sûr, mais bien fragiles.
Pour l'instant, la réalité, c'est que l'on ignore les raisons de cet ordre qui n'a pas fini de faire couler de l'encre (pour le moment électronique).