Post Numéro: 77 de fanavman 24 Juil 2011, 11:47
Bonjour, pour faire avancer le fil, je reprendrai quelques exemples de ce qu'on peut appeller des "cas douteux" (pour ne pas m'avancer):
-Daladier déclarait en 1946, à la Chambre, qu’il y a eut des sabotages d’une vingtaine de moteurs d’avion à l’usine Farman de Boulogne-Billancourt.
-A l’usine SNCASE de Villacoublay, le chef du personnel est averti le 9 mars 1940 par un de ses hommes de confiance que des actes de sabotage doivent être déclenchés sur des avions terminés ou en cours de montage par des charges offensives à retardement.
-Chez Renault, 16 moteurs de chars furent découverts avec le fil d'alimentation électrique coupé, tandis qu'à la SNCAN 20 moteurs d'avions furent découverts avec le frein d'écrou de l'alimentation coupé, ce qui aurait pu provoquer un incendie. Les 3 principaux responsables furent condamnés à mort et éxécutés.
(CREMIEUX-BRILHAC, Jean-Louis. (1990). Les français de l’an 40, T2 : Ouvriers et soldats. Ed. Gallimard, p. 290, 296-297, 305-306 et 308)
-A l'usine SNCAC de Billancourt, une enquête fut ouverte après que plusieurs incidents de moteurs soient survenus (deux avions en firent les frais): a l'issue de celle-ci, des boulons furent retrouvés dans les cylindres de moteurs, ce qui entraîna plusieurs arrestations
-chez Amiot, 25 moteurs sont trouvés avariés sur des avions réceptionnés, tandis que deux avions sont perdus par suite de décrochages sans raison à la suite de décollage. En vérifiant les avions neufs, on découvrit des pièces métalliques à proximité des commandes, dans les arrières-fuselages, qui n'avaient rien à y faire. 9 hommes furent tués, mais les coupables ne furent jamais identifiés.
(CUNY, Jean et DANEL, Raymond. (1986). LeO 45, Amiot 350 et autres B4. Docavia n°23, p. 270.)
Pierre