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Article: «J'ai été dans la Légion Condor»

Cette rubrique renferme tout ce qui concerne le front ouest du conflit, y compris la bataille des Ardennes ainsi que les sujets communs à tous les fronts tels, les enfants et les femmes dans la guerre, les services secrets, espionnage...
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Article: «J'ai été dans la Légion Condor»

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Muntz  Nouveau message 09 Juil 2009, 00:10

Bonsoir:

Voici un article paru sur le journal La Voz de Galicia qui me semble intéresant. Je l'ai traduit pour ceux qui ne comprennent pas l'espagnol.

Le lien: http://www.lavozdegalicia.es/galicia/20 ... 979599.htm
(avec deux photos).

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«J'AI ÉTÉ DANS LA LÉGION CONDOR»

«J'y suis arrivé à dix heures et à onze heures je bombardais déjà»

Eduardo Navarro, un des derniers survivants de la tristement célèbre Légion Condor, raconte son histoire passionante à Juan Gómez-Jurado après soixante-dix ans de silence, les mêmes qui se sont écoulés depuis la fin de la Guerre Civile. L'aviateur a lancé des bombes sur les tranchées et du pain sur le père de l'auteur de ce reportage.

Auteur: Juan Gómez-Jurado
Date de publication: 15/5/2009
Heure: actualisée à 15h:08


Le 3 septembre 1938, 27 avions ont décollé de Saragosse en direction du front de l'Èbre. Ils volaient avec une séparation de vingt mètres à peine, l'aile de chaque appareil située sous la verticale de son camarade de droite. Sur terre, un spectateur quelconque se serait émerveillé à la vue de la belle trame dessinée sur le ciel par cette formation parfaite. Un oeil plus attentif aurait reconnu les formes menaçantes des Heinkel 111 allemands et aurait cherché un abri immédiatement. Ces oiseaux en acier cachaient dans leur ventre plus de 54 tonnes de bombes, les mêmes qui avaient rasé Gernica un an et demi auparavant.

Pourtant cet épisode dramatique, qui avait provoqué une conmotion de l'opinion publique internationale, n'avait eu aucune influence sur ce jeune qui recevait son baptême du feu le 3 septembre. Eduardo Navarro s'était présenté volontaire à l'Armée nationale avec 17 ans et demi pour des raisons purement pratiques. «Je voyais les gamins d'à peine deux ans plus âgés que moi revenir du front avec des poux, avec des doigts amputés qu'ils avaient perdu par gelures. Alors je me suis dit: "Le fils de la dame Zoa n'ira pas à l'infanterie".»

Eduardo Navarro m'égrène ces confidences d'une voix et d'une mémoire fermes. Les événements terribles qu'il raconte ne gardent pas le ton ocre et sépia des petites batailles de grand-père, ni la rouille verdâtre de l'autopanégyrique. La couleur de sa voix, c'est un noir et blanc aseptique, le ton de celui qui passait simplement par là et qui a survécu pour pouvoir le raconter, ce qui est déjà beaucoup.

Nous sommes dans son appartement de Pontevedra, une ville où il habite depuis 46 ans. Le reste de ses quatre-vingt-dix ans de vie sont partis entre sa Saragosse natale, Madrid et Ponferrada. Aussi Tétouan, l'endroit où il a été envoyé quand il s'est présenté volontaire six mois plus tôt de sa mobilisation obligatoire. En Afrique du Nord il a fait un stage de vol sans visibilité d'où il sort «radiogonyométriste-mitrailleur», responsable de la mitrailleuse de son flanc et d'indiquer à tout instant à son pilote la position de l'avion.

Et de là, tout droit vers la guerre, la vraie, celle de tuer des gens. Mais au lieu de lutter le fusil à la main, à poil de pute et à pied d'âne, Eduardo a combattu à des milliers de mètres au-dessus des pauvres diables aux doigts gelés, un aspect qui ne rendait pas ce jeu moins dangereux.



Absence de peur

«Nous ne craignions pas les avions de chasse, parce que nos Heinkel 111 volaient a 680 kilomètres/heure [*], et que personne ne pouvait nous rapprocher. Si les 27 avions volaient entrelacés, il était imposible de nous devancer. Quand nous vomissions des balles de toutes nos mitrailleuses, cela devenait un hérisson. Celui qui y rentrait n'en sortait plus. Ce qui était dangeureux c'était les antiaériens. Quand tu passait sur une position bien défendue, tu volais entre des nuages de feu. Quand tu commençais à sentir la poudre, tu commençais à te préoccuper. Pendant mon troisième jour on nous a fair un énorme trou dans l'aile, mais on a pu heureusement retourner. Sauter en parachute sur une zone ennemie c'était une folie, parce que ceux qui étaient en bas pratiquaient le tir avec toi».

Je lui demande s'il a eu peur et je le regarde droit aux yeux, parce qu'il n'y a pas beaucoup d'hommes à qui j'ai posé cette même question et qu'ils y aient répondu sans sourciller. Eduardo en est un. Il me dit non et semble sincère. «J'avais 18 ans et pour moi c'était une aventure.». Je lui parle de cette sensation euphorique, de se placer au-dessus du bien et du mal que beaucoup d'aviateurs de la Seconde Guerre Mondiale ont transmise. «Cette sensation, je la comprends mieux chez les pilotes de chasse. Nous, nous vivions plutôt avec un sentiment de négation permanente, d'ignorer le fait que chaque fois que tu allais voir ta fiancée ça pouvait être la dernière. Quand un avion s'ecroulait, nous ramassions nos camaradas avec des pèles et des balais. Mélangés sang, tripes, métal et terre. Tu connais l'histoire du Yak-42? Identifier tous ces gars c'était imposible. Comment vont-ils faire pour identifier chaque petit bout de corps? On aurait dû les enterrer ensemble et avoir fait un monument après».

Eduardo me raconte qu'il y avait certaines distances entre les Allemands, qui constituaient l'authentique Légion Condor, et le groupe 10-G25, les Espagnols à elle assignés. «Les Allemands étaient de bons camarades, mais des automates, de véritables machines sans sentiments». On les remplaçait d'ailleurs tous les deux ou trois mois, parce que Hitler voulait former la plus grande quantité possible de pilotes pour commencer sa propre guerre, «donc, entre cela et [le problème de] la langue on n'avait pas le temps de faire une amitié authentique». Ce qui n'arrivait pas avec ses camarades d'équipage, à qui Eduardo appelle «ses frères». Il s'agissait de deux pilotes, un bombardier, un mécanicien et le navigateur, avec qui Eduardo a perdu le contact depuis beaucoup d'années. À vrai dire, de la courte liste des Espagnols qui ont combattu dans la Légion Condor, je n'ai pu qu' en trouver six, tous déjà très vieux, certains séniles. En Galice il ne reste qu'Eduardo.



Le massacre de Gernica

J'aborde ce sujet avec délicatesse. Même s'il est entré sous les drapeaux des mois plus tard de l'affaire de Gernica, ce bombardement infame de la ville basque est devenu une icône anti-bellique, ainsi que l'étandart souillé de sang de la Légion Kondor. Il connait et récite par coeur beaucoup de données sur ce 26 avril 1937, et ceux dont il ne se souvient plus, il les sort, à l'aide d'une loupe, de livres, d'articles de journaux découpés et de vieilles photos qui nous entourent dans son séjour. Le poul ne lui tremble pas au moment de condamner le bombardement: «on fit ça de mauvaise foi, affaire des Allemands», mais en même temps il regrette l'utilisation politique des morts. «Ils n'ont pas été 1.600, comme on a dit beaucoup de fois. Ils n'ont pas atteints les 300.» Après une profonde revision des faits, les chiffres les plus modernes des historiens donnent raison à ce vieux ridé, à qui personne n'est venu rien demander avant.



Le bombardement du pain

Eduardo a eu sa propre ration de bombardements. Des 80 missions qu'il a effectuées pendant la guerre, plus de la moitié ont été de cette guise: «Nous descendions dans le sens longitudinal de la tranchée que nous devions attaquer et nous lâchions tout ce qu'il y avait à bord en trois passes. De grosses bombes, de 50 kilos, comme celle que je te montre sur cette photo, et d'autres plus petites, incendiaires. Personne ne pouvait nous tousser puisque, sauf les antiaériens, la réaction de tout le monde était de courir pour se sauver dès qu'on nous apercevait. Quand on descendait, on le faisait alignés, et les éclats des explosions provoquées par l'avion qui allait devant nous remuaient joliement», dit-il en faisant des gestes de sa main osseuse vers le haut et vers le bas. «Derrière nous on laissait un enfer de feu.»

Mais la mission la plus surprenante, la plus humaine et gratifiante s'est produite sur Madrid à la fin 1938. «Nous avons été alertés à l'heure du déjeuner et on nous a fait charger des sacs énormes dans les avions. Ils regorgeaient de pain tellement qu'à peine nous pouvions entrer dans l'avion. Un pain de riz, très bon. Nous avons volé vers Madrid et, en arrivant, nous avons commencé à le lancer à travers chaque hublot de l'avion. Les pains étaient enveloppés dans des pochettes, et dedans il y avait un message qui disait: "Voici le pain de l'Espagne de Franco, celui que nous gardons dans nos greniers pour le partager avec nos frères captifs".»

Cette histoire éveilla un écho dans ma tête, quelque chose qu'on m'avait racontée depuis très longtemps et que je ne parvenais pas à concrétiser. J'interromps Eduardo et j'appelle mon père à Madrid. Je lui demande s'il se souvient d'avoir manger du pain lancé d'un avion pendant la guerre. «Bien sûr», me dit-il. Ce jour-là il avait 5 ans et il s'était élancé dans la rue pour ramasser tous les petits pains qu'il a pu. Le siège de Madrid durait déjà plusieurs mois et depuis longtemps les provisions étaient épuisées dans la capitale. Ces petits pains arrivèrent à temps pour aider mon père, mais trop tard pour aider mon arrière grand-mère, qui était morte d'inanition trois jours avant. «La pauvre ne mangeait rien, elle nous donnait tout. Elle est morte dans le séjour de la maison, me demandant des gâteaux qu'elle disait voir sur la table», me dit mon père avant de raccrocher le téléphone.

Quand je lui répète cette conversation que je viens d'avoir avec mon père, Eduardo me serre le bras, visiblement ému. «Je suis vraiement très content d'avoir pu aider ton père», me dit-il, et c'est la première fois que sa voix tremble depuis que nous avons commencé à parler. Nous savons tous les deux que, parmis le grand nombre d'avions qu'il y avait sur Madrid en jetant du pain, la possibilité que se soit le siens qui aie nourri ma famille est minuscule; malgré tout un étrange lien s'est créé entre nous deux. J'avais traversé le seuil de sa maison avec prévention, car j'ai connu beaucoup de gens que appellent encore croisade à la Guerre Civile. Cependant, à cet instant, je me suis persuadé qu'il n'y avait la moindre ombre de correction politique ni d'imposture dans son histoire.

Malheureusement, toutes les missions d'Eduardo n'ont pas eu une fin aussi belle. Plusieurs semaines avant la conclusion de la guerre, le jeune aviateur retournait par le train à sa base après un week-end de congé, quand un homme qui était assis pas trop loin de lui l'a interpellé. Il avait les yeux creux et tristes, et se cramponnait à une vieille valise.
- S'il vous plaît, vous êtes de la Légion Condor, n'est-ce pas?
- Oui, monsieur.
- Et vous souvenez-vous si vous avez bombardé Lérida tel jour à telle heure?
Eduardo sortit son carnet de vols qu'il portait dans sa mallette et il vérifia qu' en effet il avait été à cet endroit à la date que lui avait indiquée cet homme. Il fit un hochement de tête.
- Alors sachez, monsieur, que ce jour-là vous autres, vous avez tué ma femme et mes deux enfants.
Embrassant toujours sa valise, l'homme se leva et s'en alla. «Je n'ai vu de ma vie un regard aussi triste et aussi perdu que celui de ce monsieur. Depuis ce jour je me suis juré de plus parler de la guerre devant personne, et j'ai tenu ma parole jusqu'à aujourd'huil», dit Eduardo avec tristesse.

Pour le radiogonyométriste-mitrailleur Navarro la guerre a terminé le 1 avril 1939, cela fait aujourd'hui 25.614 jours. «Mais je me souviens comme si s'était hier que tous les camaradas nous étions assis à table dans la base».
Ils déjeunaient en écoutant la radio. L'hymne nacional a commencé à sonner et puis une voix pressée, urgente et métallique est entrée dans leurs têtes sans passer par leurs oreilles: "Aujourd'hui, captive et désarmée l'Armée rouge, les troupes nationales ont atteint leurs derniers objectifs militaires. La guerre est finie".»
Il y eut ce jour-là ceux qui se jetèrent dans la rue en criant et en gesticulant. Eduardo et ses camarades d'équipage ne bougèrent pas un muscle en écoutant cela. «Nous sommes restés saisis, avec un sentiment de soulagement et de peine à la fois». Au bout de quelques instants, l'un d'eux hocha la tête et dit:
- Pour beaucoup de gens la guerre commence aujourd'hui.

Moi aussi je reste en silence quelques instants, mon regard cloué sur mon cahier de notes, avant d'oser lever les yeux et de poser la question qui me brûle les lèvres.
- Et croyez-vous qu'elle est déjà finie la guerre?
- Non. Elle n'est pas encore finie.

>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

* Les Heinkel 111 qui ont combattu en Espagne faisaient les 380 km/h en croisière. La vitesse de 680 km/h du texte doit être une erreur de transcription.


Je pense bien que la fin du texte invite à la réflexion.
Et le bar de l'estampille c'est fait pour réfléchir, non? ;)

Cordialement...
Muntz
P-S: les erreurs sont à moi.


 

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Re: Article: «J'ai été dans la Légion Condor»

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Marc_91  Nouveau message 09 Juil 2009, 03:55

:? Merci pour cet intéressant témoignage ...

En passant, voir ces 2 films d'époque (gratuits, numérisés en qualité DVD mais en anglais) sur la Guerre d'Espagne :
. . Image. . . . . .Image . . . Image
"Chacun est responsable de tous. Chacun est seul responsable. Chacun est seul responsable de tous." - Saint-Exupéry, "Pilote de Guerre", 1940-42

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Re: Article: «J'ai été dans la Légion Condor»

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Muntz  Nouveau message 10 Juil 2009, 08:01

Merci à toi, Marc_91, pour les éloges et pour les liens.

Je dois dire que je ne savais pas qu'il y avait eu des Espagnols engagés dans la Légion Condor avant de lire cet article.

Moi aussi j'ai ressenti quelque chose d'étrange en arrivant à la fin, surtout au sujet de l'affirmation selon laquelle la guerre n'est pas encore finie. Il est possible, mais je ne suis pas sûr du tout, que se soit une référence à la Loi de Mémoire Historique approuvée par le Parlement espagnol il y a deux ou trois ans, ainsi qu'aux procédures judiciaires entamées par le juge Baltasar Garzón contre le général Franco et autres, les accusant de génocides, ce qui a créé des "tensions" et pourrait en créer d'autres. Enfin, j'insiste que ce n'est qu'une impression.

Cordialement,
Muntz


 

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Re: Article: «J'ai été dans la Légion Condor»

Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de Paul Ryckier  Nouveau message 12 Juil 2009, 20:00

Re: Message du 9 Juillet 01h15.

Muntz,

un grand merci pour cet article. Je m'interesse entre autre à la guerre civile espagnole.

Cordialement,

Paul.


 

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Re: Article: «J'ai été dans la Légion Condor»

Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Paul Ryckier  Nouveau message 12 Juil 2009, 21:06

Re: Message du 9 Juillet 05h00.

Marc,

merci pour ces deux films. J'ai lu les commentaires aussi du forum et je les trouve un peu négatives. Pour moi ils ont une valeur parce que ils semblent d'aprés moi de "real footage" (extraits des films réels. Je ne sais pas la traduction en français: pellicule tournée? Le mot "footage" n'existe pas dans mon dictionaire anglais-français du librairie Garnier Frères 1929.) Et oui on trouve peut-être une tendence pacifiste comme un des forumistes dit? Et c'est peut-être plus du coté des "loyalistes" que du coté des "rebelles" ?

En tous cas dans mon humble opinion c'est un "document". Et j'ai aussi cherché un peu partout pour le "part I" et je n'ai rien trouvé.

Cordialement,

Paul


 

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Re: Article: «J'ai été dans la Légion Condor»

Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de Marc_91  Nouveau message 13 Juil 2009, 00:19

:? Moi non plus ...

Footage, pour moi, signifie "document de terrain", à peu près ...

Essaie également la série des "why we fight", de Frank Capra, qui contient des images d'archives, mélangées à des animations et avec des commentairez de propagande ; voir ici pour la série :
http://www.archive.org/search.php?query ... we%20fight

De mémoire, il y avait quelques plans sur l'Espagne dans http://www.archive.org/movies/thumbnail ... eludeToWar

De mémoire, j'avais aussi quelques images de l'Espagne en prélude d'un reportage soviétique sur une Avia-Parade de Touchino, mais en ce moment je n'ai pas le temps de les mettre en ligne ...
. . Image. . . . . .Image . . . Image
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Re: Article: «J'ai été dans la Légion Condor»

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de Audie Murphy  Nouveau message 13 Juil 2009, 01:43

Footage signifie tout simplement scène de film.


 

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Re: Article: «J'ai été dans la Légion Condor»

Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de Paul Ryckier  Nouveau message 13 Juil 2009, 22:52

Re: Message du 13 Juillet 1h15?

Marc,

un grand merci pour ces 7 documentaires de propagande de Frank Capra, vu du point de vue des Américains. J'ai vu maintenant 2 d'eux: Part III "Divide and conquer" (divisez et "conquérissez?" (hmm, le français n'est pas facile...) et le Part I "Prelude to the War" (Prélude à la guerre). Et oui, comme disent les Américains: la deuxième guerre mondiale commençait en 1931 en Mandchuria.

Marc, presque sept heures de "footage"...ça prend du temps mais ça vaut la peine...si j'aurais temps, je commencerai un fil sur le forum histoire du BBC sur le sujet de ces films de Capra.

Même pas eu le temps de voir le lien avec les plans de l'Espagne.

De nouveau merci pour votre effort.

Cordialement,

Paul.


 

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