Re: ET si Pétain n'avait pas cédé ?
Posté: 08 Oct 2009, 21:37
PIERRE.S a écrit:je ne comprend pas cette constance à croire qu'il est possible d'évacuer le matériel lourd sur l'AFN alors que celui-ci ne peut être que sur le front pour freiner un peu l'avance allemande et permettre de sauver quelques menues bricoles....Ce n'est pas une partie de cache-cache où les Allemands vont compter jusqu'a 1000 pour nous donner un peu d'avance....Dunkerque est quand même un bel exemple: on évacue les hommes, pas le matériel et à quel prix... pour les Frenchies!!
Et moi je ne comprends pas cette constance à ignorer que les Allemands sont à bout de souffle autour du 20 juin 1940. Par exemple, au centre, ils sont sur le Cher le 20. Eh bien, le 25, ils n'ont pas dépassé Le Blanc... J'ai donné des liens sur mon forum.
http://www.empereurperdu.com/tribunehis ... 8&start=60
Aucune comparaison possible entre début juin et fin juin... Et puis, Dunkerque, ça n'est pas la Provence
Mais pourquoi additionner des chars et des avions quand la France a largement prouvé qu'elle n'avait pas la méthode pour les exploiter ? Sans parler du moral au plus bas et je ne reviens pas sur l'absence de pilotes formés, d'infrastructures modernes ....
Lla preuve est donnée peu après lors de l'occupation de la CRETE que l'Allemagne savait monter des opérations de "projection".
Quelques jours en juin, c'est court pour s'adapter... Rien ne permet de soutenir que les méthodes surranées auraient perduré. Un Leclerc démontre même le contraire ! Absence de pilotes formés ? Ah bon... Et les pilotes qui ont passé la Méditerranée, ce sont des thons ? Quant au moral, tout dépend de l'appel du 17 juin...
Pour revenir à l'emploi des blindés, DE GAULLE n'avait strictement rien démontré à ABBEVILLE (voir le chiffre des pertes .... face à quelques 88mm bien commandés) et tout restait à apprendre: emploi combiné des armes, occupation du terrain par l'infanterie, neutralisation des batteries adverses, liaisons radio etc. Encore faut il rester humble pour apprendre, une qualité rare chez nos généraux de 1940, DE GAULLE compris, et surtout disposer de temps. En juillet, nous n'avions plus rien.
Bref, pour moi, toute résistance en AFN était vouée à l'échec.
Bien sûr, de Gaulle était un gros nul. Par contre O'Connor, en janvier 41 était un génie... Dommage que l'on ne l'ait pas vu à l'oeuvre en mai 40...
Pourquoi les Allemands n'auraient-ils pas pu débarquer en Angleterre et auraient réussi en AFN ? J'attends les réponses argumentées !