Un peu de soleil et un petit sourire (peut-être le seul) dans cette immensité de glace, de fer, de feu et de douleurs
C’est le Colonel BEM Alexandre Massart, dans son livre « Saint Vith – Décembre 1944 – La Bataille d’Ardenne » p 315 à 318, qui raconte ce qui suit.
La nuit des 17 et 18 décembre 1944, le 592ème Bataillon Artillerie de Campagne de la 106ème Division d’Infanterie commandé par le Lt Colonel R. E. WEBER se trouvait déployé en appui général au Nord-est de Sart – lez – Saint – Vith, Ils font mouvement jusqu’à Bovigny où ilsq se déployèrent en position (Le QG artillerie divisionnaire ayant déménagé à Vielsalm). Un sous officier de ce bataillon envoyé au ravitaillement carburant et munition à Marche y avait rencontré le S3 - Officier d’Opération de l’artillerie divisionaire revint à son bataillon avec un ordre écrit et signé par lui de battre en retraite vers l’Ouest. Cet ordre étant écrit et visiblement donné par une personne autorisée, il ne fut pas vérifié.
Le bataillon s’ébranla immédiatement en cette direction.
Ce ne fut que dans la soirée du 19 que dans l’ordre le plus parfait, on put le retrouver à Rosée. (A la hauteur de la Base – actuellement OTAN – de Florennes sur la RN 97 Dinant Philippeville)
Le bataillon fur redirigé là où il était plus utile : à Commanster. Le S3 - Officier d’Opération qui avait craqué fut « démis de ses fonctions »
Je me demande si Robert LAMOUREUX n’a pas eu vent de cette affaire et ne s’en est pas inspiré pour sa comédie comique « On a retrouvé la 7ème Compagnie » pour y broder une histoire de son cru.
Bonsoir à tous