Aldebert a écrit:Il est constant que les Banques demeurent toujours les grandes gagnantes.
thucydide a écrit:Selon Closterman, bombardements avec de répercussions sur la production.
thucydide a écrit:Selon Closterman, bombardements avec de répercussions sur la production.
pierma a écrit:Il me semble que Closterman dit que le premier bombardement fut horriblement coûteux, et qu'il fallut le rééditer pour obtenir des résultats décisifs, ou en tous cas déterminants. (Je pense que c'est pour cela que deux raids sont mentionnés ci-dessus. Mais il fait d'autre remarque de ce genre lorsqu'il parle de l'enterrement des usines d'armement, et je peux faire une confusion.)
L'idée de s'en prendre aux roulements à billes, qui sont utilisés dans tous les moteurs d'avion était très pertinente, c'est un goulet d'étranglement dans la production de moteurs, un peu le genre d'opération qui sera réussi plus tard sur les usines de carburant synthétique, le problème c'est que Schweinfurt est au diable, depuis l'Angleterre, et que la Luftwaffe a pu s'en donner à coeur joie, le trajet de retour étant le même.
De mémoire, plus d'une centaine de quadrimoteurs, et donc plus de pertes en hommes (en comptant ceux qui ont pu sauter) que la RAF n'avait perdu de pilotes pendant toute la bataille d'Angleterre.
RoCo a écrit,
D'après le site, la production de roulements (usines SKF, FAG, ZF) a diminué de moitié vers la fin 1943, pour remonter à 80%
fin 1944 . Après ces raids, les usines ont été délocalisés à des endroits divers .
RoCo a écrit:D'après le site, la production de roulements (usines SKF, FAG, ZF) a diminué de moitié vers la fin 1943, pour remonter à 80%
fin 1944 . Après ces raids, les usines ont été délocalisés à des endroits divers .
Roger
Une seconde tentative le 14 octobre 1943 est surnommée plus tard le « jeudi noir ». Des 291 forteresses attaquantes, 59 sont abattues au-dessus de l'Allemagne, une disparaît dans la Manche, cinq s'écrasent en Angleterre et douze de plus doivent être mises au rebut à la suite des dommages de combat ou après des atterrissages sur le ventre. Une perte totale de 77 B-17. 131 appareils sont endommagés à des degrés divers et nécessitent des réparations avant de reprendre l'air. Des 2 900 hommes d'équipage, 650 ne reviennent pas, encore que quelques-uns survivent à la guerre comme prisonniers. Cinq hommes sont tués et quarante-trois blessés dans les avions qui, endommagés, réussissent à regagner l'Angleterre. Cinq cent quatre-vingt-quatorze hommes sont déclarés « disparus au combat ». Seuls 33 avions atterrissent sans dommages.
De telles pertes ne peuvent être supportées, et l'USAAF, reconnaissant la vulnérabilité des bombardiers lourds face aux intercepteurs, suspend les bombardements de jour en profondeur sur l'Allemagne en attendant le développement d'un chasseur d'escorte capable de protéger les bombardiers sur le trajet Angleterre-Allemagne aller-retour.
pierma a écrit:La production a quand même été perturbée pendant un an et de plus ces raids ont obligé les Allemands à éparpiller les ateliers. Les pertes indiquées sur les cartes sont moins lourdes que les chiffres que j'ai cités, on peut considérer que ça valait la peine, même si c'est toujours trop.
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