François Delpla a écrit:Je ne conteste pas les chiffres de Kershaw. Au demeurant Hitler lui-même était capable de brandir des arguments économiques pour justifier la guerre (par exemple lors de la réunion "Hossbach" du 5/11/39) et donc, pourquoi pas, de laisser sciemment se dégrader une situation pour se créer un argument.
Ou plus simplement de faire flèche de tout bois dans la poursuite de son objectif.
Dans l'annexion (comment qualifier au mieux l'épisode praguois ? Invasion ? Annexion ?) de la Tchécoslovaquie il ne manque pas "de bois", d'arguments qui puissent amener l'armée à le suivre : industrie, matières premières, main d'œuvre, armement, situation stratégique au carrefour entre Pologne/Ukraine/Hongrie/Roumanie et au-delà les Balkans.