Post Numéro: 11 de Patrick.Fleuridas 05 Déc 2011, 16:20
Bonjour à tous
Un peu d'histoire à propos du "ostwall"
Après la première guerre mondiale, le découpage de la nouvelle Europe se fait au détriment des vaincus...Ainsi la nouvelle frontière polonaise est à une centaine de kilomètres de Berlin. Situation insuportable pour les allemands qui entreprenent à partir de 1934 la cpnstruction de trois lignes de fortifications
Position de Poméranie, Oder-Warthe-Bogen et ligne de l'Oder (traduction des dénominations allemandes)
La plus importante est la seconde, car elle protège directement l'accès vers Berlin. Longue de 90 kilomètres, elle se partage en trois secteurs. Celui au nord et celui du sud utilisent au maximum le présence de lacs et de rivières. Ces dernières, paralèlles à la frontière, sont aménagées afin de constituer autant de barrages naturels. Système d'écluses, de bassins de retenue pour inonder rapidement les plaines. Au centre de la ligne, au partage des eaux, là c'est un ensemble de gros ouvrages (B-werken, A-werken) qui sont construits et reliés entre-eux par un réseau souterrain de plus de trente kilomètres de galleries.
En 1938, Hitler change complétement de stratégie, il ne faut plus se défendre contre la Pologne, il faut l'attaquer, la vaincre et la faire tout simplement disparaitre. Les travaux en cours sont arrêtés et les efforts de fortification reportés vers l'ouest...nous sommes maintenant en 1939, et l'on connaît la suite...
Pendant la guerre, ces fortifications, désormais inutiles, sont en partie démantelées. Récupération des blindages, des portes, des équipements intérieurs. Mais le vent tourne et 1944, devant l'avance des troupes soviétiques, les allemands remettent à la hâte les fortifications en état. Quelques tobrouks, facilement édifiés complète une ligne de défense qui résistera...deux jours au choc des troupes d'assault russes.
Dorénavent situé sur le territoire polonais, les ouvrages sont détruits par les soviétique afin de récupérer du métal puis par les plonais pour ce qui reste...c'est à dire pas grand chose. L'oublie pour des décenies avant que des passionnés nous invitent à redécouvrir ces fortifications oubliées.
Il existe de véritables "raids" très organisés et légaux dans les galeries des ouvrages.
Patrick
MURALIS SACER DOTIBUS