Hitler, Propos intimes et politiques

[frontovik 14]

Pour Adolphe Dhrey, aucun rapport, Adolphe Sax non plus, Adolf Dassler (Adidas) je ne vois pas. Adolphe THIERS peut-être???

Bande de mécréants ! Vous avez une rubrique ouverte sur une source miraculeuse et vous en faites un pipi de chat !

[frontovik 14]

Les mécréants que nous sommes avaient besoin de s'amuser un peu...
Revenons à notre sujet. Si JD pouvait nous éclairer un peu plus, et ce soir nous aurons les idées plus claires... En tout cas merci pour cet opus, François.

Et Adolphe Crémieux, qu'il ne faudrait pas oublier ! C'est du pipi de chat Adophe Crémieux ?!

Et le mien d'oncle Adolphe ? Il est mort il y a juste 101 ans hier,tué à la Main de Massiges.......A propos de ce prénom :un copain de mon père n'a pas d'autorisation pour rentrer sur Paris,fin 1940.Il décide de tenter le coup quand même,il arrive avec sa voiture à la barrière de la ligne de démarcation . Halt ! Aussweiss ? Papier ?.......Il n'a que sa carte d'identité,il se nomme Adolphe H......,il montre sa carte au factionnaire.Ce dernier le dévisage,se met à rigoler et s'exclame:"Ach !...Adolph H !...Herein !" et lui ouvre la barrière....

Et Adolphe Crémieux, qu'il ne faudrait pas oublier ! C'est du pipi de chat Adophe Crémieux ?!

j'exige qu'on crée mieux !

Bon, si on revenait à l'intimité des propos politiques ?
JD

Bien
mais juste avant j'ajoute Adolphe LENGLET, mon papa
j'ajouterai que dans sa jeunesse il se faisait appeler Emile, par son 2è prénom. Tant l'Adolf dont nous parlons régulièrement avait entaché un prénom très commun jusque là.

Je poursuis sur mes premières impressions de lecture :
- une part importante des propos concerne la dénonciation du complot juif, mais ça, ce n'est pas vraiment un scoop ...
- autre cible des imprécations, l'église catholique et plus généralement le christianisme. Avec il faut bien le dire des arguments très variables, depuis le "Handels Kaffee" (café du commerce façon JD) jusqu'à des nuances très fines et même visionnaires.
Beaucoup d'analyses très modernes, comme la nécessité de disposer de soja pour la nourriture du bétail par exemple.
Le thème de l'autarcie voulue et nécessaire est également récurrent. Le tout fleure une certaine décontraction ou du moins une ambiance très "privée". Pas fou du tout l'oncle Adolf bien que les propos manquent cruellement de contradicteurs. Pourquoi donc ?
Bref, une lecture pour le moment agréable et un achat bien utile : l'image qui s'en dégage n'a rien à voir avec le portrait de polichinelle brouillon les yeux injectés de sang renvoyé par l'imagerie habituelle.
A suivre.
JD

Pour relativiser cette idée de modernité, voici un extrait du tome 2, à peine sorti du four. Cela se passe pendant un dîner; entre crochets, le résumé des propos d'autres convives :

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"3 juillet 1942, le soir

[Au moment où le Führer arrive à table, le capitaine aviateur Baur et l’amiral Krancke débattent de la rentabilité respective du transport aérien et du transport maritime.]

Il n’y a pas de souci à se faire. Dès les prochaines décennies, les avions de transport de passagers atteindront une taille qui permettra d’y installer même une salle de bain.

[L’amiral Krancke objecte que même avec un développement aussi extraordinaire de l’aviation la navigation maritime n’aura pas à craindre sa concurrence. Car si gros qu’ils soient les avions pourront difficilement remplacer les bateaux pour le transport du charbon, du bois et du fer. Le capitaine Baur répond que ce ne sera pas nécessaire. Le chemin de fer a bien déjà laissé aux bateaux le transport des tuiles.]

Il faut observer les choses du point de vue de l’évolution. De même que l’oiseau représente une évolution par rapport au poisson-volant et celui-ci par rapport au poisson normal, de même le bateau est un stade antérieur de l’avion. Mais c’est à l’avion qu’appartient l’avenir."
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Voilà un fou, qui croit religieusement à une bonne nature que guide la Providence, confronté à deux fidèles, qui le suivent aveuglément en tant que prophète guidant leur peuple vers des rivages ensoleillés, mais gardent leur libre arbitre en matière technique, tant que l'oracle ne s'est pas prononcé. Le fou veut que l'évolution des fabrications humaines suive à la trace ce qu'il connaît ou comprend de l'évolution des espèces... tout en déformant celle-ci en fonction de quelques apparences (l'exocet comme chaînon manquant entre le poisson et l'oiseau !).

Hitler trouve le moyen d'ignorer que l'encombrement du ciel, notamment aux abords des aéroports, pose des questions autrement plus délicates que celui des océans. Sans parler des consommations énergétiques.

Le délire est cependant corrigé par le pragmatisme : il n'est pas au poste de commande, du moins dans les choix technologiques. Le minerai de fer de Narvik continue, jusqu'au 30 avril 1945, à n'être pas acheminé par avion !

Décidément, ces propos sont une mine et mes commentaires, dans le tome 2 comme dans le tome 1, ne seront qu'une esquisse de leur exploitation.