PRZYB a écrit:Vous tenez vraiment à comparer Nicolas II et Staline ?
La comparaison Nicolas II/Staline n'était pas mon propos. Mais pourquoi pas, en voici une : tous deux étaient à la tête d'un pouvoir fort qui éliminait tout opposant.
Mais revenons à nos moutons et du point de vue allemand: pourquoi ne pas miser sur une déstabilisation, partielle ou totale, du système Stalinien pour provoquer une décision politique propre à servir les intérêts de l'Allemagne à l'Est ?
PRZYB a écrit:Je me base sur la campagne de 1812, pas sur des affirmations de napoléon Ier pour dire que la Russie est invincible/impossible à envahir : relire Clausewitz à ce sujet.
Les avis éclairés de Clausewitz sur la Russie d'Alexandre Ier sont une chose, les réalités du XXe siècle une autre.
Dans un même ordre d'idée, les avis éclairés des années '30 sur la force de l'armée française ont été balayés par la Blitzkrieg du printemps 1940.
PRZYB a écrit:Comparez les territoires acquis grâce à Brest-Litovsk aux objectifs de Barbarossa.
Les objectifs de Barbarossa sont de rencontrer l'Armée rouge partout où elle est et la vaincre de manière décisive par une doctrine révolutionnaire.
La victoire décisive obtenue (sur le terrain et/ou par une déstabilisation du pouvoir en place), retour à la politique et à l'obtention des résultats réellement escomptés. Très CLAUSEWITZIEN justement que tout cela.
Pour refaire un parallèle avec la campagne hitlérienne précédente, l'effondrement de la France n'entraîne pas l'annexion totale de Lille à Marseille mais offre à HITLER la position de prendre ce qui le sert et de "rendre avec magnanimité" ce dont il n'a que faire.
C'est le point de vue de HITLER sur Barbarossa qu'il faut chercher à appréhender je crois et non décréter à toute fin "c'est possible ou pas".
Cordialement.
Daniel