François Delpla a écrit:Nous allons bientôt pouvoir organiser une manif consensuelle ! Je suis pour ma part arrivé vers 1998 à l'idée que Hitler n'avait rien "détourné" vers les Balkans d'une part en lisant attentivement Barbarossa et en découvrant que le 15 mai n'était pas la date du déclenchement de l'attaque, d'autre part qu'il avait besoin d'un feu d'artifice de diversions pour faire croire jusqu'au bout à Staline qu'il hésitait sur l'ennemi principal et la direction à prendre. Je m'étais moins concentré sur l'arithmétique des divisions et cela, je suis sûr qu'Alain ne le mettra pas en doute.
Je salue votre optimisme François...
Encore faudrait-il que nous soyons d'accord sur deux points essentiels en relation avec le titre de ce fil...
En réponse aux deux questions d'entrée de débat, posées par Fred (fbonnus)
1 / Cette date est-elle imposée à Hitler par les circonstances ?
2 / Cette date est-elle choisie par Hitler en fonction d'autres critères ?
..................................
Je commence par la deuxième qui met au premier plan le symbolisme des dates...
Personnellement j'ai écrit que je n'y croyais pas, mais s'agissant de ceux qui y adhèrent, il n'apparaît pas en relisant ce fil, qu'une date symbolique ait été retenue plus qu'une autre.
Quoi qu'il en soit, cela ne me parait pas devoir être pris en considération au premier chef.
Par contre, ce qui est à retenir c'est le sous-entendu de la décision imposée par les circonstances qui ont amené Hitler à lancer son attaque vers l'Est le 22 juin 1941 et pas avant ?
Et c'est sur ce point, François, que subsistent encore des désaccords entre les intervenants sur ce fil...
Point dominé par l'incidence de la campagne des Balkans sur le "grand événement" postérieur.
Ma lecture de la première partie de votre citation que j'ai indiquée en gras, me donne à penser que nous n'avons pas la même vision de cette campagne.
Cependant, le 12 décembre 2014 _ page 5, vous avez écrit :
François Delpla a écrit:...Hitler a le plus grand besoin de chasser les Anglais de Grèce avant Barbarossa.
La première question qui vient à l'esprit : << à quel prix ? >>
Ensuite, il y a cette citation récente d'un intervenant de la "dernière heure" qui à surpris l'autre Roger (RoCo)
13emeDBLE a écrit:En revanche, il est impératif de bien rappeler que plus aucun historien sérieux n'ose en 2015 affirmer :
- que les opérations Marita / Merkur ont "retardé" le déclenchement de Barbarossa (premier mythe contredit par les faits)
- que c'est l'hiver qui a arrêté les Allemands devant Moscou.
Laissons de côté l'influence de l'hiver, ou pas, sur les déconvenues allemandes devant Moscou, qui sont Hors Sujet ici.
Il serait intéressant que l'auteur de cette citation développe les faits qui contredisent le mythe d'un retard dans le lancement de l'opération Barbarossa.
Surprenante est la réaction d'Alain Adam qui acquiesce sans réserve...
Alain Adam a écrit:Ceci me convient . Je ne suis pas historien , peut être pas toujours sérieux , mais cela me convient tout a fait.
après avoir écrit en page 5, le 12 décembre 2014 :
Alain Adam a écrit:Reconsolider les forces blindées utilisées dans les Balkans et les renvoyer vers le front est , et tenter de rendre opérationnel quelques régiments de paras afin de conserver une potentialité d'assaut aéroporté sur des points clefs des futures batailles du front Est , méritaient bien une attente d'une quinzaine de jours avant de lancer Barbarossa
Enfin, ces quelques lignes à l'intention de "alfa1965" sur les contraintes imposées aux Allemands par l'occupation en Grèce et en Yougoslavie.
Les troupes d'occupation ne sont pas forcément des troupes d'élite rompues à tous les types de combats et ne devraient pas diminuer le potentiel offensif des effectifs en charge d'affronter les troupes soviétiques.
Roger (alias Norodom)