Post Numéro: 13 de François Delpla 15 Mai 2016, 06:18
Extrait d'une discussion Facebook
https://www.facebook.com/groups/StudyOfNS/ sur la question du saut en parachute :
Bien sûr que la question du parachute est essentielle, si nous voulons sortir de l'agnosticisme. D'ailleurs il n'est pas interdit de recourir de temps à autre à un argument psychologique : un pilote qui bichonne son avion pendant près d'un an va-t-il prévoir de l'abandonner dans les airs au-dessus de sa destination, qui plus est pour le laisser tomber, c'est le cas de le dire, en des mains ennemies ?
L'argument des résistants français largués sans entraînement est curieux, d'une part parce qu'on les entraînait préalablement le plus possible, d'autre part parce que Hess et sa mission étaient d'une autre envergure, enfin parce que si Hess avait prévu de sauter il aurait dû non seulement s'y préparer avec son sérieux habituel mais se former au parachutage DE PRECISION, car il se serait agi de tomber au plus près du manoir du duc de Hamilton pour ne pas risquer d'être arrêté par le premier gendarme, ce qui advint.
Hess donc voulait atterrir... et, bien sûr, repartir. Ce qui change tout, non ? Cela confirme sa confiance en l'existence d'un comité d'accueil qui aurait, à Prestwick, non seulement éclairé le terrain mais, à la faveur de l'obscurité, caché prestement l'appareil dans un hangar en refaisant le plein à un moment ou à un autre.
Quant à l'offre de paix écrite, demeurée dans l'épave, saisie par les Anglais et engloutie au plus profond de leurs archives, légende intégrale ! Hess avait tout dans la tête... et ses interrogatoires sont connus. Il dit que l'Allemagne reste disposée à une paix "généreuse" et que Hitler le lui a dit, sans entrer dans le détail : il n'est donc là que pour amorcer la pompe... à moins qu'il n'ait mission d'en dire plus et de signer tout de suite AU CAS OU IL SERAIT ENTRE LES BONNES MAINS ANGLAISES, et de rester évasif s'il est prisonnier du Juif Churchill.