Bien noter la destination des recettes des ventes. De plus sous le résumé du film, vous retrouverez l'intégralité de l'interview que nous avait accordée Marie pour le HM, en cliquant sur sa photo.
«Les Saboteurs de l’Ombre et de la Lumière»
Réalisation Marie Nancy
Réalisation Marie Nancy
Lorsque le chef-saboteur Jacques Nancy décolle de Londres à la mi-novembre 1943 avec son chef, le Délégué Militaire Régional Claude Bonnier, les services secrets du Général de Gaulle leur ont confié une importante mission : structurer, former, armer et financer la Résistance en Région B, c’est-à-dire l’Aquitaine et Poitou-Charentes réunies.
Bonnier et Nancy atterrissent dans la nuit de pleine lune du 16 novembre 1943 à Angeac en Charente. Ils prennent tout de suite la mesure du désastre engendré par ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui, l’Affaire André Grandclément… un «pacte» signé entre l’un des grands chefs de la Résistance régionale et la Gestapo de Bordeaux !
Trois mois après leur arrivée en France, Claude Bonnier et Jacques Nancy ont déjà accompli un travail exemplaire de redressement et d’organisation de la Résistance dans le Sud-Ouest. Mais, le 9 février 44 Claude Bonnier est trahi.
Il tombe entre les mains de la Gestapo et se suicide. Jacques Nancy est alors un homme traqué et terriblement seul. Poursuivre sa mission de Londres est son seul objectif. Il rentre en clandestinité et crée un groupe de saboteurs très entraînés, la Section Spéciale de Sabotage, qui durant 7 mois (de février à août 1944) va faire sauter des ponts, des trains, des voies ferrées, des installations électriques, afin de harceler l’ennemi et de le ralentir dans ses déplacements, notamment dans sa remontée du Sud-Ouest vers la Normandie et Paris.
C’est le passionnant parcours du capitaine Jacques Nancy et de ses hommes que nous raconte le film de sa nièce, Marie Nancy : « Les Saboteurs de l’Ombre et de la Lumière » valorisant les émouvant témoignages des acteurs directs et derniers survivants de cette période héroïque de la résistance de nos régions…
Nota : Jean Louis Crémieux-Brilhac, Français Libre de la première heure et historien de renom fut le conseiller historique de ce documentaire. Il intervient tout au long du film, comme acteur et grand-témoin du second conflit mondial.