La campagne du Guipuscoa dirigée par le général Mola pour venir en aide à la garnison nationaliste retranchée dans la caserne de Loyola de San Sebastian et d'atteindre la frontière française et empêcher tout ravitaillement.
La campagne débute au moment de l'insurrection, une colonne nationalise menée par le général Alfonso Beorlegui se dirige vers San Sebastien pour délivrer les assiégés de la caserne Loyola mais la chute rapide du camp retranché le 27 juillet le conduit à se diriger sur Irun.
Beorlogui peut compter sur une bandera du Tercio, 500 gardes civils, les phalangistes et les requetes, de l'artillerie et des chars. Les Basques ont environ 2500 hommes, principalement de nationalistes basques catholiques ainsi que des miliciens de la FNT-FAI, des communistes et des volontaires étrangers. Il s'agit de volontaires hongrois, français, polonais et allemands de la brigade Edgar-André.
Le 19 août, les nationalistes atteignent San Sebastien, des barricades sont dressées dans les rues. La ville est bombardée par l’aviation italienne et allemande. Les combats les plus durs ont lieu sur la crête de la Puncha qui change de main à plusieurs reprises le 1er et 2 septembre 1936.
Les ponts ont été minés par les dinamiteros des Asturies, c'est en menant une attaque sur le pont international que le général Beorleguy est blessé à la jambe , il mourra de la gangrène à San Sebastian le 29 septembre suivant. Irun tombe le 5 septembre.
Les troupes nationalistes peuvent marcher sur San Sebastian, Les anarchistes de la FAI-CNT en désaccord avec les nationalistes basques s'entretuent laissant la voie libre aux troupes de Mola. San Sebastian tombe sans combattre le 14 septembre 1936.
Pour le camp républicain, la fermeture de la frontière française est catastrophique, le ravitaillement ne pourras s'effectuer que par la mer.