Pour une histoire succincte de la Légion espagnole, voir :
http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gion_espagnoleL'inspiration est, effectivement, la Légion Etrangère française, mais il y a tout de même des différences. La principale est que le recrutement est majoritairement espagnol, même s'il y a aussi des étrangers (c'est valable aussi bien à la création de l'unité qu'aujourd'hui).
Voici maintenant les insignes de grades de l'Armée Nationaliste, d'après le livre de J.M. Bueno que j'ai déjà mentionné :
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Pas de remarque particulière, si ce n'est que les insignes se portent aussi sur la coiffure, sur la poitrine des chemises, capote et capotes-manteaux (Mais pas des vareuses ! Explications ci-dessous) et des djellabahs pour les troupes du Maroc. Les soldats de première classe et les caporaux ont des insignes de couleur différente selon leur arme (ici, c'est l'infanterie ; pour les chasseurs ce serait vert, pour la cavalerie bleu ciel, etc.)
Une particularité est constituée par les officiers honoraires des Chemins de Fer et par les officiers faisant fonction ; c'est expliqué dans
Evolucion de las divisas en las Armas del Ejercito Espanol de Angel Ruiz Martin, Madrid, Servicio Historico Militar 1982, dont voici un extrait.
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Les officiers faisant fonction occupent une fonction au-dessus de leur grade réel (en général, un seul grade, contrairement à ce qui se passe chez les Républicains). Ils portent leur grade fonctionnel sur fond noir et ce sur toutes les tenues, vareuse comprise. La page sélectionnée correspond aux lieutenants-colonels. Dans la réalité, on voit le plus souvent des photos où le grade réel est porté sur la manche et le grade fonctionnel sur la poitrine. Une particularité est celle de l'aspirant pour la durée de la guerre (Alférez provisional) qui porte toujours son unique étoile sur fond noir.
Les officiers honoraires du
Servicio Militar de Ferrocariles sont des ingénieurs ferroviaires mobilisés pour la durée de la guerre et portant donc l'uniforme ; d'après A.R. Martin ils ont des grades en tout point semblables à ceux de l'armée régulière, mais sur fond jaune pâle (personnellement, je n'ai jamais vu de photo le confirmant) ; je suppose que l'auteur fait allusion à un règlement. Ces civils militarisés ne portent pas d'insignes au bas des manches ; ils ne sont évidemment pas dotés de la djellabah !
C'est relativement compliqué, mais pas tellement plus que pour n'importe quelle Armée à l'époque, ni même de nos jours
Never believe anything until it has been officially denied.