Dans la série "Tape la mef * avec les illustrateurs de la guerre d'Espagne", un cas flagrant.
J'ai eu l'occasion de dire que le grand illustrateur J. M. Bueno était un franquiste convaincu. Par conséquent, dans son livre pionnier sur les uniformes de la Guerre d'Espagne, il représente des Républicains débraillés avec des trognes patibulaires et des nationalistes martiaux et élégants.
Voici, par exemple, comment il représente un membre de la
Policía Montada de Sevilla. C'était une unité paramilitaire nationaliste créée au début de la GCE qui a compris, semble-t-il, deux escadrons de cavalerie et une section de mitrailleuses.

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Donc ici, c'est un fier Andalou vêtu un peu comme un
toreador, du chic, de l'allure, de la prestance, etc.
Maintenant, voici d'après une photo d'époque, deux vrais membres de la même
Policia Montada :

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Le commentaire le plus charitable qu'on puisse faire est qu'ils ont moins de classe que dans la vision idéalisée de J.M. Bueno .... .
Dès que l'on regarde des photographies prises au jour le jour de la GCE, on se rend compte que les combattants, des deux côtés, avaient une apparence plutôt
couci-couça : à part les défilés et les images de propagande soigneusement préparées, il n'y avait guère que les troupes professionnelles et certains contingents étrangers, du genre Legion Condor, qui ressemblaient vraiment à l'image d'un soldat des années 1920-1939.
* NOTE A L'USAGE DES LINGUISTES : "Tape la mef" est une expression argotique d'origine militaire, qui veut dire simplement "Méfie toi". Il ne faut pas confondre avec "Tape la meuf", en usage dans certaines banlieues, expression qui veut dire tout autre chose.
Never believe anything until it has been officially denied.