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La fin tragique du Potez « Aquí te espero »

Nouveau messagePosté: 27 Jan 2017, 15:02
de Felipe del Rio
Bonjour

La fin tragique du Potez « Aquí te espero »

Le gouvernement républicain avait fait l'acquisition de 18 bombardiers modèle Potez 54 en France, un aéroplane conçu comme une sorte de « forteresse volante », bien que les résultats obtenus au cours de la GCE laissait beaucoup à désirer. En plus ils n’étaient pas entièrement équipés, le fait de voler souvent sans escorte de chasseurs et de l'inexpérience des équipages, et vous pouvez imaginer le résultat. Certains de ces avions seraient une partie de l'escadrille formée par André Malraux en Espagne.

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L’ écrasement du « Aquí te espero »

Le Potez « Aquí te espero » ("Ici je t’attends") (enregistrement C / N4219, lettre F) est venu de Toulouse à l'aéroport de Barcelone, le 8 Août, 1936 et à partir de cette date, il va à participer à différentes actions. Peut-être le plus important a été le bombardement de croisière « Canarias" ancré dans les eaux de El Ferrol le 23 septembre, une opération qui a lieu à 10 heures, ce qui entraîne des dommages sur le pont du navire et causant un mort (le travailleur du chantier naval Alfonso Torres Vázquez) et plusieurs blessés. En raison de l'avancée des troupes de Franco, déjà très près de Talavera de la Reina, lui ordonent le «Aquí te espero» le bombardement de la confluence du fleuve Alberche avec du Tage, à 6 kilomètres de Talavera de la Reina.


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Le Potez 540 a décollé de Barajas et est allé à Getafe, où il rejoindrait une formation de Breguet, pilotés par Fructuoso Salvoch et Aurelio Villimar et qui avaient décollé de ce terrain. La formation de bombardiers, Breguet et Potez resterait en survolant le aérodrome de Getafe, parce qu'ils devaient être escortés par un chasseur "Loire 46 C.1" piloté par le pilote républicain Andres García Lacalle, mais des problèmes mécaniques l'empêchait. Enfin, les Breguet, fatigués d'attendre, ils décident de partir et ils ont laissé seul le Potez, en attendant la protection de la chasse, le Potez lent, il est obligé de commencer sa mission que, se rendant compte de que le chasseur ne décolle pas, et il ne partira pas avec lui. Une fois la mission accomplie, à son retour les Breguet de Salvoch et Villimar, informeront au bombardier qu'ils ont vu deux "Junkers" ennemis et que l’escorte de Fiat CR-32 volait à proximité. Sans avoir atteint son but, le Potez est attaqué par une escadrille de six Fiat CR-32 à la hauteur de Rielves (Tolède). Parmi les pilotes qui volaient les chasseurs, étaient les pilotes rebelles : Angel Salas Larrazabal et Julio Salvador Diaz Benjumea, accompagnés par les pilotes italiens Boetti, Baschirotto et Salvadori; la victoire et est revendiquée par Salas et Baschirotto escortés par Salvador.

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À la suite de l'attaque, le bombardier républicain a été abattu et il a été forcé de faire un atterrissage d'urgence à la hauteur de Huecas et Villamiel, où vont aller mourir sur place, le pilote: le capitaine Joaquín Mellado et le mécanique Vicente Valles. Les quatre autres membres d'équipage survivent à l'impact : le mitrailleur José Brea Expósito, les mécaniciens Nicolás López Rodríguez et Antonio González Flores et le lieutenant Máximo Moreno. Ils ont tous réussi sortir de l'appareil et ils ont vu un groupe de soldats qui s’approchait, les aviateurs leurs ont confondu avec des phalangistes, mais en réalité étaient des « milicianos » qui sont venus au secours et, craignant d'être capturés vivants, ils ont décidé de se suicider avec un coup de feu dans la tempe.
Lacalle ensuite visitera l'épave. Le commandant Pavón prendra les corps et ils seront emmenés à la morgue de l'hôpital de Carabanchel où on leurs pratiquerait l'autopsie, selon Juan Arráez Cerdá, il est très probable que les restes des défunts soient dans le cimetière de pilotes de Carabanchel Bajo à Madrid .

Source texte: traduction et adaptation personnelles du magazine “ICARO” Bulletin informatif de ADAR (ASOCIACIÓN DE AVIADORES DE LA REPÚBLICA) nouvelle époque nº 119 -avril 2016 - Publication quatrimestral.
Source image : http://www.diariodeleon.es/noticias/cul ... 36375.html
https://www.rcgroups.com/forums/showthr ... rque/page7
Excusez- moi pour mon pénible français.
Un saludo

Re: La fin tragique du Potez « Aquí te espero »

Nouveau messagePosté: 27 Jan 2017, 16:59
de Prosper Vandenbroucke
Bonjour et merci Santiago. Très intéressant comme récit.
Amicalement
Prosper ;) ;)

Re: La fin tragique du Potez « Aquí te espero »

Nouveau messagePosté: 18 Fév 2019, 23:08
de gernika
merci pour ces infos ::super::