Avant la création officielle des Brigades Internationales, les antifascistes italiens avaient créé des colonnes pour combattre auprès des Républicains. Il y avait la colonna Italiana d'inspiration Giustizia e Liberta*, le mouvement créé par les frères Rosselli**i, Francesco Fausto Nitti ou Emilio Lussu. Ces opposants s'étaient évadés de l'ile de Lipari où ils étaient confinés.
Il existait une autre colonne "Guido Picelli" ou la Centurie "Gastone Sozzi" d'inspiration communiste.
Carlo Rosselli entreprend d'unifier ces formations d'antifascistes dans une Legione italiana comme la Légion Garibaldienne levée en 1914, alors que l'Italie était neutre.
Sous le slogan : Oggi in Spagna, domani in Italia, aujourd'hui en Espagne demain en Italie, un bataillon Garibaldi est constitué faisant parti de la XII B.I. constituée ainsi :
1er Bataillon Thälmann (tedesco)
2o Battaglione Garibaldi
3e Bataillon André Marty .
Le commandement est donné à Randolfo Pacciardi (Parti Républicain Italien). Le bataillon est constitué de 5 compagnies, il participe à la défense de Madrid. Avec l'arrivée du bataillon Matteotti, le bataillon est reformé en brigade Garibaldi à 4 bataillons, le 30 avril 1937.
*Durant la résistance italienne, les formations partisanes reprennent le nom de brigade même si elles n'en ont pas la consistance. Pour les brigades Giustizia e Liberta (GL) on les appelle gielliste, comme la 1ere division alpine GL du ccolonel Alessi qui se confronta aux Miliciens de Darnand et Carus lors des combats de la Valtellina en avril 1945. (HM83)
**les frères Rosselli ont été assassinés à Bagnoles de l'Orme par les sicaires de la Cagoule dont le chef était Jean Filliol, chargé des basses oeuvres. Filliol retrouvera les giellistes avec le 1er bataillon Français dans les combats de la Valtellina en avril 1945.