pour tes infos! ::super:
Nous allons vite oublier mon allusion à la sécession des troupes US. Néanmoins, même, en dépit de la maigreur des effectifs de l'US Army, vu le recrutement "territoriale" des régiments et d'une certaine manière, celui de leurs états-majors, les ralliements "nordistes" ou "sudistes" avaient été beaucoup plus "massifs" que de simples "adhésions" personnelles.
De surcroit, au début du conflit, l'essentiel des généraux compétents avait rallié la sécession "sudiste" . Certes, derrière tout çà, il existait, aussi, dans les territoires du Sud, une tradition "bourgeoise" d'intégrer l'US Army. En France, sous la royauté, les cadets de familles nobles se faisaient curetons ou militaires, mais aux States, après leur indépendance, il convenait d'oublier l'hypothèse "religieuse", et le statut "libéral" - créations d'entreprises privées, etc. - n'était pas vraiment en vogue, dans le Sud, où il était considéré, même réussi, comme terne et sans éclats, contrairement au Nord. C'est un résumé très sommaire du "conflit économique", qui avait engendré la guerre civile. Le Sud reposait sur de vieilles traditions et structures économiques, alors que le Nord, lui, était, déjà, en pleine révolution industrielle. Au passage, on était très loin du supposé "problème de l'esclavagisme", le Nord, ayant, alors, presque autant d'esclaves que le Sud... à commencer par Abraham Lincoln!
Si je me réfère à tes chiffres, en juillet 1936, 50% de l'armée espagnole adhérait (plus ou moins) à la cause et la politique républicaine. Après 5 ans d'existence de la gouvernance socialiste, cette "partition" me parait assez réaliste.
Néanmoins, après cet état de situation, ma question initiale reste encore plus patente! ...
Que c'était-il passé pour que l'armée de la gouvernance officielle en place puisse se retrouver, rapidement, en difficulté, face à un parti de "conjurés" ?
Il y a, alors, des situations politiques qui posent, quand même, problème.
En France, en 1936, le "Front Populaire" pétait de santé et la gouvernance s'affichait, clairement, "socialo-communiste". Or, les camarades "français", jusqu'au plus haut niveau décisionnaire, s'étaient limités, pour "assister" les Républicains espagnols à tenter de contourner, en quantités très limitées, l'embargo international... même quand l'Allemagne et l'Italie avaient, toutes deux, très clairement affiché leur aides aux Nationalistes.
Apparemment, mais je m'avance surement, la tendance "gaucho-extrêmiste" de la gouvernance républicaine officielle espagnole, nous posait, en France, de très sérieuses questions! Au passage, tandis que les "socialistes" étaient mous du genou, les communistes français, majoritairement, de tendance stalinienne", eux, avaient été soigneusement "instruits", depuis près de 20 ans, par Moscou, des "excès" de certaines dérives communistes, trotskistes ou autres, dans lesquelles venaient s'inscrire la "révolution socialo-communiste" espagnole. Tout le monde sensé, quelques étaient ses inclinations politiques, avait vite pigé, dès l'été 1936, que, au déclenchement de la CGE, la survie de la République espagnole n'était plus qu'une histoire de temps.
A partir de là, c'était devenu très compliqué de mener au combat, dès le début du conflit, une troupe "d'active" traversée par les doutes, d'où la nécessité d'avoir recours au recrutement de "patriotes", prêts à se faire clouer sur place par les balles ennemies; mais la situation avait très vite viré à la guerre traditionnelle "moderne", avec ses wagons de contingences, nullement adaptées à l'acte héroïque isolé.