Prosper Vandenbroucke a écrit:Alcide NITRYK a écrit:dominord a écrit:::super:: bravo
Hélas, passage au lance-flammes encore plus rapide que sur ce forum.
Je constitue un dossier en leur demandant de le mettre en ligne eux-mêmes, avec sources, etc.
Oui Zéfir, j'ai vu cela!!!!!
Dans mes sombres archives, il y a un petit recoin démocratique.
J'ai retrouvé des textes signés de lui dans le journal du Camp de Gurs.
LibertéUn mot aussi étrange m’irrite les nerfs,
Que j’en écarte le monde dans mon imagination
Et je vois comment frémissent les rue enluminées,
Et les femmes défilent avec des couleurs de fleurs.
Et j’arrache tout de ma vie, choisissant le débordement,
Le monde entier se réjouit, la vie le fait enfler.
L’Homme, la créature supérieure dans la nature, tonne,
Salue d’une danse l’Univers et allume le feu.
Les Sphinx, la Tour Eiffel, les différents barrages du Dniepr,
Les Pyramides, les fabriques de machines, tous les essaims,
Et là-bas de nouveau un avion s’affiche sur les nuages,
Et mon hymne dans l’âme, s’élève l’hymne à la culture.
Ainsi, dans un baraquement en bois, sur une paille tassée et sale,
Un homme est allongé, rêvant au monde,
Aux gardes mobiles qui sont quelque part au loin,
A une vie totalement différente au-delà des barbelés.
On rêve à la chance en Espagne, ce pays de poètes,
Au son des organillos, au rythme des castagnettes,
Aux chansons, aux combats sanglants des peuples du héros,
Et le chagrin comme un crochet rouillé me déchire le cœur.
Vision après vision, la pensée poursuit une autre pensée.
La Liberté, la chance, la vie, l’harmonie …
Quand soudain quelqu’un interrompt mes pensées.
Lève-toi, fainéant, c’est ton tour de corvée, il faut distribuer le café.
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Zygmunt Kanner