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Canaris et l'espionage ou le commencement de la guerre d'Espagne.

Plus de 70 ans après la fin de la Guerre d'Espagne, ce conflit continue à hanter les mémoires. Aux cris de "No Pasaran !" pour les Républicains et "Viva la Muerte" pour les Nationalistes, des combats préfigurant la Seconde Guerre Mondiale ont déchiré un pays. Ce forum est destiné à connaitre les protagonistes des deux camps et aussi à comprendre comment un pays a pu sombrer dans la guerre civile.
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Canaris et l'espionage ou le commencement de la guerre d'Espagne.

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de arc_royal68  Nouveau message 09 Jan 2020, 21:11

Bien, alors pour parler sur Canaris et la guerre D'Espagne, il faut déjà connaitre l'histoire sur Canaris lui même.

L'une des figures les plus mystérieuses du Troisième Reich - Canaris Friedrich Wilhelm

Un homme détenant plein de mystère j’adore, puisque ici ont pourra tenté de renfloué les parties manquantes, mais vous verrez par vous même, que chercher une aiguille dans une botte de foin, l'aiguille et loin d'être trouvé, et cela même si ont suit un labyrinthe tordu.

Alors nous allons commencer par décortiquer, sa vie en commençant par l'Espagne.

Mais laissez moi un peut de temps, parce que là, ma chienne, souhaite vouloir sa promenade.


 

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Re: Canaris et l'espionage ou le commencement de la guerre d'Espagne.

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Prosper Vandenbroucke  Nouveau message 09 Jan 2020, 21:46

Bonsoir Georges

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L'amiral Canaris est connu comme chef des services secrets militaires allemands et comme opposant et victime du régime nazi. Ce que l'on ignore trop souvent, c'est qu'il possèdait de remarquable dispositions pour la diplomatie secrète que déjà, au temps de la république de Weimar, la Kriegsmarine avait mis à profit. Ses activités en Espagne au cours de la Première Guerre mondiale et après le traité de Versailles avaient fait de lui le meilleur expert allemand des questions ibériques. Hitler qui affectionnait la diplomatie parallèle, Franco qui connaissait les sentiments hispanophiles de l'amiral, recoururent à lui au cours de la guerre civile espagnole et au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Canaris a-t-il saboté la politique espagnole de Hitler, comme on l'a écrit?
Marin de profession, l'amiral était convaincu de l'importance de la prise de Gibraltar. Mais la connaissance qu'il avait de la situation économique, militaire et sociale de l'Espagne, lui faisait redouter que l'alliance avec ce pays ne devienne un lourd handicap pour la stratégie allemande.
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Re: Canaris et l'espionage ou le commencement de la guerre d'Espagne.

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de arc_royal68  Nouveau message 09 Jan 2020, 22:21

Salut prosper, bien sure qu'il existe de nombreux auteurs ayant déjà publier, et toi tu as parler déjà de la 1ère guerre mondiale, mais je pense, que d'un auteur à un autre, suivant ses propres recherche, l'histoire peut s'éclaircir.
Les Russes eux ont participé aussi à la guerre d'Espagne, ici ont est bien d'accord.
Alors moi mes sources, elle sont russe, ainsi il est aussi logique que les Russes se sont intéressé à cet homme.
Et les récits sur l'Abwehr et de sont chef, ben ont en trouve dans toutes les langues, et certains de ses nouveau auteurs, en langue étrangère, peut très bien rapporter de nouvelle informations, en raison que peut être dans son pays, un ancien agent, ayant travaillé pour Canaris a dévoilé de nouvelle information.

C'est pour cette raison, que moi, j'aime bien lire, et comprendre tout les auteurs, et pas uniquement me fixer sur une seule vision, ou un unique récit d'un auteur. Et ainsi aussi, ce n'est pas parce que j'adore lire ou prendre connaissance d'auteur russe, que je suis un communiste, ou autre, l'ère du communisme a cessé depuis la chute du mur.
Et ou bien sur, beaucoup se sont empressé d'aller fouiner dans les archives, et en Russie, dieu merci, certaine publication sont libre d'accès, sans avoir à payé un livre, pour avoir le droit de le lire.
Ainsi c'est cela mon choix primaire aux information des auteurs Russes.

Cela il fallait que je le disent sans quoi, je suis sur, que j'aurais vite eu des reproches de "toi tu est un coco...." etc. Et ce n'est pas le cas.


 

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Re: Canaris et l'espionage ou le commencement de la guerre d'Espagne.

Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de arc_royal68  Nouveau message 10 Jan 2020, 00:39

Lors de son premier voyage, Canaris la effectuer sur un croiseur léger le "Brême" sur les rives de l'Amérique du Sud lointaine, où il a étudié la vie, la culture et les coutumes de la population locale. Après avoir terminé le voyage en 1912, le lieutenant Canaris a été transféré sur le croiseur "HMS Dresden" et a navigué le long de la mer Méditerranée au large des côtes de la péninsule balkanique. Les tâches de l'officier en herbe comprenaient le suivi et la collecte d'informations sur la construction de la voie ferrée, qui était financée par les banques allemandes. En fait, c'était la première expérience d'activités de renseignement. Le commandement appréciait Canaris non pas tant pour les exploits militaires (le navire a attaqué les navires marchands des Britanniques, donc personne n'a offert de résistance digne), mais pour la capacité de désinformer les autorités britanniques sur l'emplacement du navire et son itinéraire ultérieur. Une des qualités distinctives du jeune lieutenant était également la capacité d'établir des contacts amicaux avec les autorités locales et d'organiser l'approvisionnement rapide et de haute qualité du navire. Les compétences de création d'un réseau d'agents dans l'Atlantique Sud ont ensuite été activement utilisées par Canaris dans les activités de renseignement et de contre-espionnage.

Dans l'un des affrontements qui n'a pas pu être évité cela se passa devant les tribunaux militaires britanniques, le Dresden a coulé et l'équipage a été capturée. Canaris a réussi à éviter l'internement grâce à son excellente connaissance de la langue espagnole, mais il s'est longtemps resté caché aux États-Unis, où il a collaboré avec Pappin. L'éclaireur est retourné en Allemagne en utilisant de faux documents chiliens sous le nom de Reed-Rosas. Sur le chemin, Canaris a été vérifié à plusieurs reprises par les services anglais et néerlandais, mais ils n'ont pas su son vrai nom et son grade.

L'expérience acquise dans le recrutement d'agents sur le territoire de l'ennemi a permis à Canaris de se rendre en Espagne à l'été 1916. La légende reste identique en Espagne, il est arrivé sous la couverture d'un Chilien. La tâche de l'opération était de développer un réseau d'espions, et le recrutement a été effectué auprès de la population locale. L'allemand compétent a été chargé d'organiser de nombreux sabotages. Selon des données non vérifiées, sur le compte de Canaris, plus de dix navires ennemis ont été détruits, cependant, il n'est pas possible d'établir la fiabilité de ces informations. Il existe également des preuves du financement des tribus marocaines et de leur incitation à la révolte contre les gouvernements de la France et de la Grande-Bretagne, ainsi que des informations sur le recrutement de la célèbre Mata Harry. On sait également que Canaris cherchait parmi les marchands espagnols et étrangers des gens qui acceptaient d'organiser l'approvisionnement des bases sous-marines allemandes. L'attaché allemand ne pouvait pas participer à de tels événements, donc déjà à ce stade un officier jeune et compétent et il comptait était d'une grande valeur pour l'Allemagne. Sa personnalité était également connue en France.

Bientôt, Canaris a déposé un rapport sur son transfert à la flotte de sous-marins. Ce genre d'activité a surtout impressionné l'officier du renseignement. La demande a été accordée, mais la question de savoir comment allait t'il rentrer chez lui a été très difficile. A cette époque, les combats étaient en cours entre la France et l'Allemagne, donc le voyage a été décidé d'être effectué le long de la route Espagne-France-Suisse-Allemagne. En Italie, Canaris, se faisant passer pour un Chilien gravement malade, a été arrêté. Les Italiens ne voulaient pas prendre la responsabilité de l'exécution d'un homme dont la vie s'est avérée être non seulement la mission diplomatique de l'Allemagne, mais aussi de nombreux responsables de l'Italie et même de l'Espagne. Canaris a été envoyé sur un navire espagnol à Carthagène avec un arrêt obligatoire à Marseille. L'allemand calculateur savait bien qu'il ne pouvait pas échapper à l'accusation d'espionnage en France, mais la pendaison ne faisait pas partie de ses plans. Canaris commet un acte désespéré, il révèle au capitaine du navire son vrai visage et demande de l'aide. La compagnie donne le résultat souhaité, et le capitaine dirige le navire directement à Carthagène, et Friedrich Wilhelm évite de rencontrer les Français. Depuis l'Espagne, après une préparation minutieuse avec les précautions les plus strictes, les éclaireurs sont transportés en Allemagne par sous-marin. À la maison, l'allemand suit une formation pendant un certain temps et enseigne même pendant quelque temps lui-même dans une école sous-marine. Ce n'est qu'en 1918 qu'il a été nommé commandant du sous-marin. Malgré le fait que la Première Guerre mondiale était presque terminée, Canaris a réussi à pénétrer dans la mer Méditerranée et à mener avec succès des activités militaires à partir de la base autrichienne de Kattaro.
.

Donc moi je ne continue pas plus, puisque le sujet, était juste pour vous démontrer, que Canaris disposait déjà à cet époque des liaisons avec l'Espagne.
Et je vais terminer avec cette première source, en raison, que ces informations, je pense tout les auteurs la connaissait.

L'expérience et les connaissances font de Canaris une figure d'État de premier plan. En 1935, il devient chef de l'Abwehr. Étant à l'âge adulte, Canaris possédait la même énergie infatigable et la même vivacité d'esprit. Ce n'était plus un simple officier, capable d'évènements aventureux, mais un dangereux politicien et leader. Canaris détestait le régime soviétique, ces vues dictaient toutes ses activités futures. Le chef de l'Abwehr a déployé des efforts considérables pour restaurer la flotte allemande, ainsi que les services de renseignement et de contre-espionnage après la Première Guerre mondiale.

Canaris a créé un vaste réseau d'agents en Europe et a également établi des relations étroites avec Heydrich et Himmler. En 1936, ses capacités diplomatiques réapparaissent, il surmonte avec succès un conflit avec le chef de la police Himmler, né de l'envie professionnelle. La même année, il a apporté un soutien important à la rébellion anti-républicaine en Espagne, préparant ainsi un terrain fertile pour une coopération militaro-politique étroite. Fait intéressant, l'Allemagne a fourni des armes à la fois à l'armée franquiste et à ses opposants républicains. L'essence des fournitures, cependant, se résumait au fait que les républicains ont reçu des armes délibérément inutilisables par le biais de sociétés écrans spécialement créées en Europe.


Donc allons une fois vérifier cette seconde information...


 

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Re: Canaris et l'espionage ou le commencement de la guerre d'Espagne.

Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de thucydide  Nouveau message 10 Jan 2020, 01:03

Bonjour Arc Royal,
d'où viennent ces deux citations?
Sinon la deuxième me surprend , la direction que l'on donne en général aux relations entre l'abwehr et le SD-sipo (gestapo + Kripo) est une franche opposition.
Le SD est le service de renseignement de la SS, qui finira par englobé la gestapo, dans cette action de renseignement, gestapo qui n'est en fait que la police secrète du reich mais qui avait une branche (amnt) de contre espionage.
On confond souvent gestapo et SD.
Comme tu dois le savoir Canaris finira exécuté.

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Re: Canaris et l'espionage ou le commencement de la guerre d'Espagne.

Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de arc_royal68  Nouveau message 10 Jan 2020, 01:49

seconde source:
Nikolaï Platoshkin_La guerre civile en Espagne. 1936-1939 a écrit:Chapitre 8. Guerre de manœuvre, terreur et début de l'intervention étrangère
(Juillet - septembre 1936)

La rébellion des 17 et 20 juillet a détruit l'État espagnol, sous la forme dans laquelle il a existé non seulement pendant la période républicaine de cinq ans. Dans la zone républicaine, les premiers mois de pouvoir réel n'existaient pas du tout. En plus de l'armée et des forces de sécurité, la république a perdu la quasi-totalité de l'appareil d'État, car la majorité des fonctionnaires (en particulier les hauts fonctionnaires) ne se sont pas rendu à leurs services ou ont accouru vers les rebelles. 90% des représentants diplomatiques de l'Espagne à l'étranger ont fait de même, et les diplomates ont apporté avec eux beaucoup de documents secrets.

L'intégrité de la zone républicaine a en fait été violée. Avec le gouvernement central de Madrid, des gouvernements autonomes existaient en Catalogne et au Pays basque. Cependant, le pouvoir de la Generalidad catalane est devenu purement formel, après que le Comité central de la milice antifasciste a été formé à Barcelone le 23 juillet 1936, sous le contrôle du CNT (Confederación Nacional del Trabajo) , et a assumé toutes les fonctions administratives. Lorsque les colonnes des anarchistes ont libéré une partie d'Aragon, le Conseil d'Aragon y a été créé - une autorité absolument illégitime qui n'a pas prêté attention aux décrets et lois du gouvernement de Madrid. La république n'était même pas au bord de l'effondrement. Elle a déjà franchi cette ligne.

Comme indiqué ci-dessus, le Premier ministre Quiroga a démissionné dans la nuit du 18 au 19 juillet, ne souhaitant pas autoriser la distribution d'armes aux partis et aux syndicats. Le président Asanya a commandé la formation d'un nouveau cabinet au président de Cortes, Martinez Barrio, qui a attiré Sanchez Roman, un représentant des républicains de droite, au gouvernement, dont le parti n'a même pas rejoint le Front populaire. Une telle composition du gouvernement devait signaler aux rebelles la volonté de Madrid de faire des compromis. Martinez Barrio a appelé Molay et lui a offert, ainsi qu'à ses partisans, deux sièges dans le futur cabinet d'unité nationale. Le général a répondu qu'il n'y avait pas de retour en arrière. "Vous avez vos propres masses, mais j'ai les nôtres et nous ne pouvons pas tous les deux les trahir."

À Madrid, les partis ouvriers ont compris la formation du cabinet de Martinez Barrio comme une reddition ouverte au coup d'État. La capitale a été submergée par des manifestations de masse, dont les participants ont crié: "Trahison!" Martinez Barrio a été contraint de démissionner après être resté à son poste pendant seulement 9 heures.


donc ici c'était juste pour vous donnez les raisons, que la guerre d'Espagne à commencer.
et maintenant cela vas commencé. et pour que vous compreniez tout, j'ai commencer un peut en avale.

Mais revenons à Franco lui-même, que nous avons quitté immédiatement après son arrivée au Maroc le 19 juillet. En apprenant l'échec de la révolte dans la flotte, le général s'est immédiatement rendu compte qu'il ne serait guère possible de transférer l'armée africaine en Espagne sans aide étrangère. Immédiatement après son atterrissage au Maroc, il a envoyé Luis Bolin, correspondant de Londres pour ABC, dans le même avion à Rome via Lisbonne, où Bolin devait rencontrer Sanhurho. Le journaliste emportait avec lui une lettre de Franco, avec laquelle il autorisait à mener des négociations en Angleterre, en Allemagne et en Italie sur l'achat urgent d'avions et d'armes d'aviation pour «l'armée espagnole non marxiste». Le général voulait obtenir au moins 12 bombardiers, 3 chasseurs et des bombes. Franco avait l'intention, avec l'aide de l'aviation, d'écraser la flotte républicaine qui patrouillait le détroit de Gibraltar.

Certes, Franco avait plusieurs avions de transport (du nombre de ceux qui ont été endommagés par son cousin exécuté, réparés plus tard), y compris ceux transférés de Séville. Trois avions Fokker VII à trois moteurs effectuaient quatre vols par jour, livrant des troupes marocaines à Séville (16 à 20 soldats avec un équipement complet ont été transportés en un seul vol). Franco a compris qu'un tel rythme de transfert était insuffisant par rapport aux unités de la police populaire arrivant constamment en Andalousie. De plus, Franco avait peur que Mola entre d'abord à Madrid et devienne le chef d'un nouvel État. Fin juillet, les rebelles ont reconstruit plusieurs hydravions, 8 anciens bombardiers légers «Breguet 19» et deux chasseurs «Ju 52». Ces travaux étaient probablement dirigés par le seul grand spécialiste rebelle de l'aviation, le général Alfredo Kindelan (1879-1962). Il est diplômé de l'Academie du génie et est devenu pilote. Le service militaire au Maroc lui vaut le grade de général en 1929. En tant qu'adjudant personnel d'Alphonse XIII, Kindelan n'a pas accepté la république et a démissionné en utilisant la réforme militaire d'Asagni. Après le coup d'État, Kindelan s'est immédiatement mis à la disposition de Franco et a été nommé le 18 août commandant de l'armée de l'air (il conservera ce poste tout au long de la guerre).

Alors que l'envoyé de Franco Bolin se rendait en train de Marseille à Rome, le général, après s'être entretenu avec l'attaché militaire italien à Tanger, le major Luccardi, le supplia d'envoyer d'urgence des avions de transport. Luccardi a signalé cela à la direction du renseignement militaire italien. Mais Mussolini a hésité. Il se souvenait comment, en 1934, il avait déjà envoyé des armes à la droite espagnole (carliste), mais cela n'avait guère de sens. Et maintenant, le Duce n'était pas sûr que la rébellion ne serait pas supprimée dans quelques jours. Par conséquent, lorsque Mussolini a reçu un télégramme de l'envoyé italien à Tanger de Rossi (Luccardi a organisé sa rencontre avec Franco le 22 juillet), qui déclarait la demande de Franco pour lui envoyer 12 bombardiers ou avions de transport civil, le Duce a écrit `` non '' au stylo bleu. À cette époque, Bolin, arrivé à Rome, a rencontré le ministre italien des Affaires étrangères, Galeazzo Ciano (gendre de Mussolini). Il semble avoir pris une position bienveillante au début, mais, après avoir consulté son beau-père, il a également refusé.

Le 25 juillet, une délégation de Mola est arrivée à Rome (qui ne savait rien des contacts de l'émissaire Franco en Italie), conduite par Goikoechea. Contrairement à Franco, Mola n'a pas demandé d'avions, mais des cartouches (il en restait 26 000 pour toute son armée). A ce moment, Mussolini apprend que la France a décidé d'envoyer des avions militaires au gouvernement républicain et que le premier d'entre eux (30 avions de reconnaissance et bombardiers, 15 chasseurs et 10 avions de transport) atterrit à Barcelone le 25 juillet. Certes, les Français leur ont retiré toutes leurs armes, et pendant un certain temps, ces avions n'ont pas pu être utilisés dans les hostilités. Mais Mussolini était furieux du fait de l'intervention française et envoya à Franco le 12 juillet 12 bombardiers Savoy-Marchetti (SM-81), qu'ils appelèrent Pipistrelllo, (c'est-à-dire la «chauve-souris» en italien) pour contrarier Paris. À cette époque, il était l'un des meilleurs bombardiers du monde, déjà testé par les Italiens pendant la guerre avec l'Éthiopie (bien que les Éthiopiens n'aient pas de chasseurs modernes). L'avion a développé une vitesse pouvant atteindre 340 km / h, et était ainsi 20% plus rapide que le Ju-52 allemand. Armée de cinq mitrailleuses (contre deux des Junkers), la "chauve-souris" pouvait embarquer deux fois plus de bombes que le Ju-52 et avait une portée de 2000 km (également deux fois plus que les "Junkers").

Des avions ont décollé de la Sardaigne le 30 juillet. L'un d'eux est tombé à la mer et deux, ayant consommé du carburant, ont atterri en Algérie et au Maroc français. Mais 9 avions qui ont atteint Franco ne pouvaient pas voler jusqu'à ce qu'un pétrolier avec de l'essence à indice d'octane élevé arrive d'Italie. Les rebelles eux-mêmes ne pouvaient pas piloter d'avions, de sorte que leurs pilotes italiens pour l'enrôlement étaient enrôlés dans la Légion étrangère espagnole. C'est ainsi que commença l'intervention de l'Italie fasciste sur la péninsule ibérique.

Ayant appris que la première enquête à Rome avait échoué, Franco n'a pas tout mis sur une seule carte et a décidé de se tourner vers l'Allemagne pour obtenir de l'aide. Son "Fuhrer" Adolf Hitler avait peu d'intérêt pour l'Espagne. Si Mussolini a fait des plans pour transformer la Méditerranée en un «lac italien» et a essayé de mettre l'Espagne sous son contrôle, alors Hitler s'est seulement souvenu que l'Espagne était neutre pendant la Première Guerre mondiale (un fait aux yeux du vétéran de la guerre d'Hitler est très honteux). Certes, déjà en tant que politicien au niveau national, le chef du NSDAP a réfléchi dans les années 1920 à la possibilité d'utiliser l'Espagne comme contrepoids à la France (Bismarck a attribué le même rôle à l'Espagne à un moment donné), mais c'était plutôt un enjeu secondaire dans le grand jeu géopolitique des nazis.

Franco admirait l'Allemagne national-socialiste et, en tant que chef de l'état-major de l'armée espagnole, mena des négociations en 1935 sur l'achat d'armes allemandes, qui furent interrompues après la victoire du Front populaire.

Le 22 juillet, Franco a demandé au consulat allemand de Tétouan d'envoyer un télégramme au général Erich Külenthal, attaché militaire du «Troisième Reich» en France et en Espagne (avec résidence à Paris), leur demandant d'envoyer 10 avions de transport avec des équipages allemands. Kulenthal a transmis la demande à Berlin, où elle a été mise sous le drap. Franco n'avait d'autre choix que de chercher une sortie directe vers Hitler. Le 21 juillet, il a rencontré un Allemand, que le général connaissait comme fournisseur de poêles pour l'armée espagnole au Maroc. C'est le marchand de sucre en faillite Johannes Bernhardt qui s'est échappé d'Allemagne des créanciers. Mais l'ambitieux Bernhardt était également un expert économique de l'organisation du parti NSDAP au Maroc espagnol, dirigée par l'homme d'affaires Adolf Langenheim. Bernhardt a à peine persuadé Langenheim de voler avec lui et le représentant de Franco, le capitaine Francisco Arranz (il a été chef d'état-major de la petite Franco Air Force) à Berlin. Trois émissaires franco sont arrivés dans la capitale allemande le 24 juillet 1936, sur un avion postal Lufthansa-52m m réquisitionné aux Canaries. Au ministère allemand des Affaires étrangères, la demande de Franco a été rejetée, car les diplomates de la vieille école ne voulaient pas impliquer leur pays dans un conflit incompréhensible et les considérations idéologiques («la lutte contre le communisme») leur étaient étrangères. Mais Langenheim a organisé une rencontre avec son patron, le chef du département de la politique étrangère du NSDAP (toutes les organisations du parti nazi à l'étranger lui étaient subordonnées) par le Gauleiter Ernst Bole. Il a longtemps rivalisé avec le ministère des Affaires étrangères pour avoir influencé Hitler et n'a pas manqué l'occasion de faire quelque chose de contraire aux diplomates rigides. Hitler était en Bavière au Wagner Music Festival à Bayreuth à cette époque. Bole a envoyé les envoyés de Franco à Rudolf Hess, le ministre sans mallette, qui était «vice führer du parti», qui avait déjà organisé une rencontre personnelle avec les émissaires rebelles pour Hitler. Le 25 juillet, le Fuhrer était de bonne humeur (il venait d’écouter son opéra préféré Siegfried) et a lu la lettre de Franco lui demandant des avions, des armes légères et des canons antiaériens. Au début, Hitler était sceptique et exprimait clairement des doutes quant au succès de la rébellion ("ils ne déclenchent pas une guerre comme ça"). Pour une décision finale, il a convoqué une réunion et, heureusement, les rebelles, en plus du ministre de l'Aviation Goering et du ministre de la Guerre Werner von Blomberg, une personne a participé, qui s'est avéré être le plus grand expert en Allemagne en Espagne. Son nom était Wilhelm Canaris, et depuis 1935, avec le grade d'amiral, il dirigeait le renseignement militaire de l'Allemagne - l'Abwehr.


 

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Re: Canaris et l'espionage ou le commencement de la guerre d'Espagne.

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de arc_royal68  Nouveau message 10 Jan 2020, 02:08

thucydide a écrit:Bonjour Arc Royal,
d'où viennent ces deux citations?
Sinon la deuxième me surprend , la direction que l'on donne en général aux relations entre l'abwehr et le SD-sipo (gestapo + Kripo) est une franche opposition.
Le SD est le service de renseignement de la SS, qui finira par englobé la gestapo, dans cette action de renseignement, gestapo qui n'est en fait que la police secrète du reich mais qui avait une branche (amnt) de contre espionage.
On confond souvent gestapo et SD.
Comme tu dois le savoir Canaris finira exécuté.

Salut thucydide!
Alors là tu parle de Canaris n'es ce pas, du premier article.
Et oui, oui Canaris finira à la potence!

Et oui une nouvelle fois, une fois que Canaris était le patron de l'Abwehr, il n'a pas du tout aimé Himmler et Heydrich.
donc ce lien est ma première source.
https://topwar.ru/13199-admiral-kanaris ... elice.html

Et maintenant, que cela soit écrit en une autre langue, tout ses dirent sont énumérer identiquement.
Soit le titre = L'amiral Canaris le Génie Allemand de l'Abwehr finira à la potence.


 

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Re: Canaris et l'espionage ou le commencement de la guerre d'Espagne.

Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de arc_royal68  Nouveau message 10 Jan 2020, 02:21

SD = Sicherheit Dienst de Heydrich.
sipo = Sicherheit Polizei
Et ici ont se trouve en 1936, pas encore en 1944 (ou le RSHA de Himmler à pris le contrôle de l'Abwehr, et ou il n'y avait plus que 1 homme pour traité les informations sur Overlord). ici je tente juste de retrouver toutes les informations qui as travers Canaris ont transité, pour Franco.
Et Le SD de Heydrich en 1936, lui a aussi créer son nid d'espion en Espagne.
Mais laisse moi un peu avançé.
Ici je ne suis même pas encore à la hauteur ou Franco à reçus les Avions, ici ce n'est même pas encore énumérer le transfert des hommes de Franco vers l'espagne, ni encore aux différents organisme vitrine pour le transfert allemand d'arme.


 

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Re: Canaris et l'espionage ou le commencement de la guerre d'Espagne.

Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de arc_royal68  Nouveau message 10 Jan 2020, 07:09

Pendant la Première Guerre mondiale, Canaris avec un passeport chilien est arrivé à Madrid pour établir des contacts avec des sous-marins allemands situés en mer Méditerranée. L'Allemand actif a créé un réseau dense d'agents dans les ports du pays. En Espagne, Canaris a noué des contacts utiles, notamment avec un riche industriel et magnat des journaux, libéral et ami du roi Alphonse XIII, Horacio Echevarieta (Indalecio Prieto était son secrétaire). Canaris a tenté d'organiser un sabotage en Espagne contre les navires de l'Entente, mais le contre-espionnage français "la découvert" et l'Allemand a été contraint de quitter à la hâte son pays bien-aimé à bord d'un sous-marin. Certaines sources affirment que le major Francisco Franco faisait partie des agents de Canaris en Espagne, mais il n'y a aucune preuve claire de cela.

En 1925, Canaris est de nouveau envoyé en mission secrète à Madrid. Il devait faire accepter l'idée de la participation de pilotes allemands aux combats de l'armée espagnole au Maroc (en vertu du traité de Versailles de 1919, l'Allemagne était interdite d'avoir une force aérienne et les Allemands étaient donc contraints de former des pilotes de combat dans d'autres pays, y compris l'URSS). Canaris a terminé la tâche avec l'aide de son nouvel ami, le lieutenant-colonel de l'armée de l'air espagnole Alfredo Kindelan. Le 17 février 1928, Canaris obtient un accord secret entre les forces de sécurité allemandes et espagnoles, qui prévoit l'échange d'informations et la coopération dans la lutte contre les éléments subversifs. Le partenaire de Canaris était le bourreau de la Catalogne, le général Martinez Anido, qui a ensuite occupé le poste de ministre de l'Intérieur (il est devenu plus tard le premier ministre de la Sécurité à Franco).

Ainsi, Canaris connaissait presque tous les dirigeants de la rébellion en Espagne et en connaissait personnellement beaucoup (il a rencontré Franco lors des négociations hispano-allemandes sur les livraisons d'armes en 1935).

Lors de la réunion sur l'Espagne le 25 juillet 1936, Hitler voulait connaître l'opinion des trois personnes présentes sur la question à savoir si Franco devait être aidé. Pour le Führer lui-même, la rébellion semblait, comme déjà mentionné, préparée de façon amateur. Blomberg parla vaguement. Goering a soutenu la demande pour envoyés à Franco et «stopper le communisme mondial» et ainsi de tester la jeune Forces aériennes du «Troisième Reich» créées en 1935. Mais l'argument le plus détaillé a été présenté par Canaris, indigné par le meurtre dans la flotte espagnole de nombreux officiers (il a survécu à la même chose en octobre 1918 en Allemagne, lorsque le soulèvement des mariniers à Kiel a commencé). Staline, a déclaré Canaris, veut créer un État bolchevique en Espagne, et si cela réussit, la France glissera dans le bourbier du communisme avec son Front populaire similaire au gouvernement espagnol. Et puis le Reich sera coincé dans les "tiques rouges" de l'Ouest et de l'Est. Enfin, lui, Canaris, connaît personnellement le général Franco comme un brillant soldat qui mérite la confiance de l'Allemagne.

Lorsque Hitler a clôturé la réunion à 4 heures du matin le 26 juillet, il avait déjà décidé d'aider Franco, bien qu'il y ait deux jours, il craignait que la participation à la guerre civile espagnole n'entraîne l'Allemagne dans de grandes complications de politique étrangère avant la date prévue.

Maintenant, Hitler était pressé. Il voulait prévenir Mussolini et empêcher le Duce de mettre l'Espagne sous le seul contrôle italien. Dès le matin du 26 juillet, dans le bâtiment du ministère allemand de l'aviation, le «quartier général spécial W» (par la première lettre du nom de son chef, le général Helmut Wilberg) s'est réuni lors de sa première réunion, qui devait coordonner l'aide aux rebelles. Bernhardt a été nommé par Goering, le 31 juillet 1936, à la tête de la société de transport frontal spécialement créée HISMA, par laquelle les livraisons d'armes de Franco ont été secrètement effectuées. Il était envisagé de payer ces livraisons par troc avec des fournitures de matières premières en provenance d'Espagne, pour lesquelles une autre société ROWAK a été créée le 7 octobre 1936. L'ensemble de l'opération a reçu le nom de code "Feu Magique".

Le 28 juillet, à 4 h 30, le premier des 20 junkers 52 avions de transport promis par Hitler a décollé de Stuttgart. Les avions étaient équipées de réservoirs d'essence supplémentaires (un total de 3800 litres d'essence). Sans atterrir, les Junkers ont survolé la Suisse, le long de la frontière franco-italienne et à travers l'Espagne, directement au Maroc. Dès le 29 juillet, ces appareils, pilotés par des pilotes de la Lufthansa, ont commencé à transférer des unités de l'armée africaine en Espagne. Le même jour, Franco envoie un télégramme à Mollet, se terminant par les mots: «Nous sommes maîtres de la situation. Vive l'Espagne! »Le 9 août, tous les Junkers étaient arrivés.

En prévision des Marocains, Capo de Llano a eu recours au prochain tour militaire à Séville. Certains des soldats espagnols les plus bronzés étaient vêtus de vêtements nationaux marocains et faisaient le tour de la ville en camions, criant des phrases «arabes» dénuées de sens. Cela devait convaincre les travailleurs rebelles que l'armée africaine était déjà arrivée et qu'une nouvelle résistance était vaine.

Le 27 juillet, environ 80 pilotes et techniciens s'étaient rassemblés dans diverses garnisons de la plus grande base de la Luftwaffe, de Doeberitz, près de Berlin, qui ont accepté de se rendre volontairement en Espagne. Le général Wilberg a lu le télégramme d'Hitler avant la formation: «Le Führer a décidé de soutenir le peuple (espagnol) vivant dans des conditions insupportables et de le sauver du bolchevisme. D'où l'aide allemande. Pour des raisons internationales, l'assistance ouverte est exclue, une action secrète d'assistance est donc nécessaire. » Il était interdit de parler d'un voyage en Espagne même à des parents qui pensaient que leurs maris et leurs fils accomplissaient une «tâche spéciale» en Allemagne. Toutes les lettres d'Espagne sont arrivées à Berlin à l'adresse postale «Max Winkler, Berlin CB 68». Là, les enveloppes ont été changées, recevant un cachet de la poste d'un des bureaux de poste de Berlin. Après cette lettre a été envoyée aux destinataires.

Dans la nuit du 31 juillet au 1er août, le navire de commerce allemand «Usaramo» avec un déplacement de 22 000 tonnes, transportant 6 chasseurs He-51, 20 canons antiaériens et 86 pilotes et techniciens de la Luftwaffe, a navigué de Hambourg à Cadix. Les jeunes à bord du navire se sont présentés à l'équipage en tant que touristes. Cependant, la tenue militaire et les mêmes costumes civils ne pouvaient pas tromper les marins. Certains marins pensaient même qu'une opération spéciale était en préparation pour capturer les colonies allemandes perdues lors de la Première Guerre mondiale en Afrique.

Arrivés à Séville en train depuis le port de Cadix le 6 août, les "touristes allemands" se sont transformés en plusieurs unités militaires. Ils ont créé un transport (11 Ju-52), un bombardier (9 Ju-52) et un chasseur (6 He-51), ainsi que des groupes antiaériens et terrestres. Les Allemands ont dû former les Espagnols dès que possible pour piloter des chasseurs et des bombardiers.

Il y a eu des problèmes tout de suite. Ainsi, lors de l'assemblage, il s'est avéré que certaines pièces des Heinkels manquaient et les Allemands ont eu beaucoup de mal à «mettre sur l'aile» cinq avions. Mais les pilotes espagnols en ont immédiatement crashé deux au premier atterrissage, qui s'est avéré sur le "ventre". Après cela, les Allemands ont décidé de voler eux-mêmes.

L'Allemagne hitlérienne est entrée dans sa première guerre.

Jusqu'à la mi-octobre 1936, les Junkers allemands ont transféré 13 000 soldats et 270 tonnes de cargaison militaire en Andalousie depuis le Maroc. Pour gagner du temps pendant la journée, l'entretien des "Junkers" a été effectué la nuit par des techniciens allemands à la lumière des phares allumés. En 1942, Hitler s'est exclamé que Franco devrait ériger un monument à la gloire des "Junkers" et que la "Révolution espagnole" (le Fuhrer avait en tête la rébellion) devrait les remercier de leur victoire.

Le pont aérien a failli tomber en raison du manque d'essence. Les rebelles ont rapidement manqué de réserves de l'armée et ont commencé à acheter du carburant à des particuliers. Mais la qualité de cette essence était insuffisante pour les moteurs d'avion, et les Allemands ont ajouté des mélanges de benzène aux barils. Après cela, les barils roulaient sur le sol jusqu'à ce que leur contenu devienne plus ou moins homogène. De plus, les rebelles ont réussi à acheter de l'essence d'aviation au Maroc français. Et pourtant, lorsque le pétrolier camerounais tant attendu du Junkers est arrivé d'Allemagne le 13 août 1936, il ne restait plus qu'un jour de réserve.

Le 5 août, les forces aériennes rebelles ont attaqué des navires républicains pour détourner leur attention et diriger un convoi naval avec des troupes en Espagne. Mais au début, le brouillard était sur le chemin. Le convoi n'a pu reprendre la mer que le soir.

En même temps, Franco a tenté de faire pression sur la flotte républicaine par des moyens diplomatiques. Après ses protestations, les autorités de la zone internationale de Tanger (les Britanniques ont joué le premier violon dans l'administration) ont expulsé le destroyer républicain Lepanto de ce port. Les autorités de la colonie britannique de Gibraltar ont refusé de ravitailler les navires républicains en carburant. Le 2 août, un escadron allemand est apparu dans le détroit de Gibraltar, dirigé par le cuirassé de poche «Deutschland» le plus puissant de la marine hitlérienne «Deutschland» (il convient de noter que Franco avait initialement fixé la date du premier convoi maritime du Maroc vers l'Espagne à envoyer au 2 août). La raison officielle de l'apparition de l'escadron allemand au large des côtes espagnoles était l'évacuation des citoyens du Reich du pays embrassé par la guerre civile. En fait, les navires allemands ont en tous points aidé les rebelles. Le "Deutschland" s'est lancé dans le raid de Ceuta et a empêché le 3 août les navires républicains de bombarder efficacement la place forte des putschistes.

Ben là ont y est complètement.


 

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Re: Canaris et l'espionage ou le commencement de la guerre d'Espagne.

Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de arc_royal68  Nouveau message 10 Jan 2020, 15:23

Bon, et maintenant, comme le but de ce sujet est de papoté sur le role que l'abwehr avec canaris à tenu, ici je change à nouveau de source, pour trouver d'autre renseignement sur l'abwehr et Franco...

Donc ma nouvelle source commence comme celà:

igor anatolevich Damaskin_les 100 plus grandes opérations des services secrets a écrit: Chapitre L'Espagne ou les débuts de l'Abwehr.

Dans le premier tiers du XXe siècle, l'Espagne était peut-être l'un des pays européens les plus troublés. Certes, il a été adopté par le plus grand cataclysme de l'époque - la Première Guerre mondiale. L'Espagne est alors parvenue à rester non seulement neutre, mais à maintenir aussi des relations amicales avec la France et l'Allemagne et à renforcer son bien-être. De plus, Madrid est devenue un centre international d'intelligence rivale. Mais nous en parlerons plus à ce sujet plus tard. En attendant, sur l'Espagne elle-même.......
.........
Un nouveau gouvernement est prévu pour le 16 février 1936, élections aux Cortes. Dans ces conditions, le 16 janvier 1936, communistes, socialistes et républicains bourgeois signent un pacte sur la création du Front populaire. Il remporte une grande victoire électorale avec un vote majoritaire. Le gouvernement du républicain Manuel Asanya a été formé, qui plus tard, en mai 1936, a été élu président de la République espagnole.
Dans ces conditions, la réaction espagnole et internationale conspire contre l'Espagne républicaine. Au centre de la conspiration, l'Allemagne et l'Italie fascistes. Le soutien des conspirateurs fascistes en Espagne était la soi-disant Union militaire espagnole, dirigée par les généraux Sanhurho, Mola et Franco. Bientôt, le dernier de cette liste est devenu le premier.

Le archive officiel de lui dit:
"Franco Francisco Baamonde (4.12.1892 - 20/11/1975), général. Il est arrivé au pouvoir à la suite de la rébellion fasciste et de l'intervention italo-allemande de 1936-1939. Franco - chef de l'État, président du conseil des ministres, commandant en chef des forces armées, chef du parti des phalangistes.
Il est diplômé de l'Académie d'infanterie en Afrique. En 1936, il a dirigé la rébellion fasciste contre la République espagnole, en s'appuyant sur l'aide, puis l'intervention ouverte de l'Allemagne et de l'Italie. En 1939, après la chute de la république, il est proclamé par la junte militaire chef à vie ("caudillo") de l'État espagnol. En même temps, il prend la tête de la phalange espagnole. En 1947, une loi sur la succession a été votée, selon laquelle l'Espagne «conformément à la tradition» a été déclarée royaume, mais l'établissement du pouvoir royal a été reporté jusqu'à ce que Franco quitte la vie politique (par décret du 22 juillet 1969, Juan Carlos Bourbon a été déclaré futur roi.
" Mais comment Francisco Franco est-il arrivé au pouvoir?

Pour répondre à cette question, il faut remonter 20 ans avant la rebellion, pendant la Première Guerre mondiale, lorsque Madrid neutre était le centre de l'espionnage international.
En 1916, un officier de la marine allemande est arrivé à Madrid en provenance d'Amérique, le capitaine de vaisseau Friedrich Wilhelm Canaris. Il a servi sur le croiseur Dresde, mais après avoir été intercepté par les Britanniques et que toute l'équipage a été internée au Chili, il a réussi à se faufiler et à se retrouver d'abord aux États-Unis puis en Espagne.

Là à cette époque régnait des réjouissances d'espionnage de tous les pays et de toutes les rayures. La célèbre Mata Hari y a joué, et Canaris est même créditée de son recrutement. Mais interrogé à ce sujet, il ne répondit que par sourire mystérieusement. Cependant, il ne s'agit pas de Mata Hari qu'il est propos, mais d'une histoire beaucoup plus significatif.
Peu après son arrivée à Madrid, Canaris est envoyé au Maroc espagnol, où il devient conseiller des chefs des tribus marocaines qui se rebellent contre l'Angleterre et la France. Après avoir obtenu son diplôme de l'académie, le capitaine Franco, commandant d'un des bataillons de Tersio, la Légion espagnole, y est également apparu.
Canaris et Franco ont rapidement trouvé une langue commune, y compris au sens littéral: le capitaine Franco connaissait bien l'allemand.

L'un des hauts responsables de l'Abwehr, était le général Rudolf Bamler, qui a affirmé dans ses mémoires que Canaris, a-t-il dit, a recruté Franco sans aucune difficulté par le biais de son adjudant. Peut-on faire confiance à Canaris, encore moins à Bamler? Il est fort probable qu'entre Franco et Canaris, il n'y avait pas de relations secrètes mais amicales qui les ont conduits à une coopération commerciale. Canaris avait une relation similaire avec le futur général Sanhurkho. Lors de conversations privées, Canaris a déclaré que c'était Sanhurkho qui pouvait devenir le meilleur candidat pour le poste de dictateur. Mais Sanhurho, s'envolant pour Madrid au tout début de la rébellion, n'a pas atteint sa destination. Les "Junkers" allemands avec l'équipage allemand ont explosé dans les airs. La raison n'a pas été établie. Apparemment, c'était l'une des méthodes d'élimination de ses rivaux.

À la veille de la rébellion, Franco a eu plusieurs réunions avec le grand négociant en vin allemand Speer, qui vivait à Paris. Quoi, Franco a décidé de se lancer dans le commerce du vin? Non. Speer était l'un des représentants du département de politique étrangère du parti nazi, dirigé par Alfred Rosenberg. De quoi parlait la conversation dans un manoir isolé des îles Canaries?(*) Mais après ces conversations, un compte courant a été ouvert au nom de Franco dans l'une des banques de Hambourg. Après cela, Franco, accompagné d'un officier de l'Abwehr Sauerman, a volé sur les îles Canarie à Tétouan, où il a dirigé les unités marocaines et la Légion étrangère espagnole, les premières à se révolter.
La rébellion fasciste, au signal de l'animateur de la radio madrilène qui a répété trois fois la phrase: «Un ciel sans nuages ​​au-dessus de toute l'Espagne», a été soulevée dans la nuit du 16 juillet 1936 au Maroc espagnol et aux îles Canaries. Les 17 et 18 juillet, des généraux fascistes se sont joints à lui, commandant des unités militaires en divers points d'Espagne.

Mais à Madrid, Barcelone et d'autres villes, les centres de rébellion ont été instantanément vaincus. Les marins de la marine sont restés fidèles à la république. Les centres isolés des rebelles étaient menacés d'une inévitable défaite. Ensuite, les avions allemands et italiens ont transféré les principales forces rebelles du Maroc vers l'Espagne.

En août 1936, recevant continuellement des armes d'Allemagne et d'Italie, les armées de Franco et Mola lancèrent une offensive sur Madrid à quatre colonnes. C'est alors que le général Mola a prononcé sa célèbre phrase, devenue populaire: «Et à Madrid, nous attendons également la cinquième colonne!», Se référant aux conspirateurs fascistes.
Dans ses mémoires, le général Bamler vante la signification de l'amiral Canaris, lui attribuant le rôle de presque initiateur de l'intervention de l'Allemagne et de l'Italie dans la guerre civile espagnole. «Canaris», écrit Bamler, «a réussi, après un traitement approprié de ces personnes (Himmler et d'autres personnalités éminentes en Allemagne. - ID), à obtenir le consentement d'Hitler lui-même à l'appui militaire et politique de Franco, à qui il a personnellement rendu compte de cette affaire.» Bien sûr, en tant que chef de l'Abwehr, il a joué un rôle considérable, mais dans ce cas, il a plutôt joué le rôle d'un «officier de liaison» entre Hitler et Franco, Franco et Mussolini, et les officiers de l'Abwehr, détachés auprès des franquistes, ont fidèlement joué le rôle de conseillers et de guides des idées du Fuhrer.


êtes vous d'accord avec ses nouveaux éléments?
et puis je rajoute mon astérix. La raison oui les îles canaries sont bien connu, avoir été pendant la seconde guerre mondiale le point d’approvisionnement pour le ravitaillement en pétrole des navires et des sous marins allemands.
j'y viendrais plus tard.
Et juste encore, Bamler, alors lui c'était l'unique membre du NSDAP, qui as travaillé a l'Abwehr-3 uniquement jusqu'en 1938 , tandis que les 2 autres officiers ayant une responsabilité Abwehr-1 Piekenbrock et Abwehr-2 von Lahousen était tous dévoué à Canaris.


 

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