Vous charriez !
... une vision antédiluvienne, et pleine de justifications d'après 1945 dans le style "c'est moi qui ai le mieux fait trébucher ce balourd de Hitler. -Non c'est moi ! -Bon c'est nous deux !"
En fait le caporal dominait de très haut les deux héros fatigués. Il avait décidé d'attaquer la Russie dès la mi-juillet 40 et dès lors tout, à l'Ouest, n'était que diversions et simulacres.
C'est lui, aussi, qui en juin 40 avait laissé sans suite la très claire offre de Franco d'entrer en guerre comme un charognard, à l'exemple de Mussolini.
Sa politique, exprimée dans Mein Kampf et jamais démentie, consiste à courtiser l'Angleterre en respectant ses chasses gardées atlantiques sauf la France, qu'il faudra écraser d'un coup sec sans que Londres ni Washington aient le temps de dire ouf.
Reste un vrai sujet : Hitler avait-il pris en main Pétain dès son ambassade en Espagne, en lui faisant miroiter des conditions de paix "généreuses" et en lui faisant ainsi un marchepied vers le pouvoir ?