Post Numéro: 49 de frontovik 14 04 Fév 2015, 19:38
C'est bien celà, à part qu'il s'agit de milliards et pas de millions de $.
On voit bien l'étroite imbrication des économies dans l'UE, qui est le principal partenaire de la Grèce. D'ailleurs, l'UE est la PREMIERE puissance économique et commerciale du Monde, et le coeur de la Triade, en particulier grâce aux échanges intrazone. Echanges développés par la zone de libre échange, l'espace Schengen.
Quand au retour à la Drachme, ce serait effectivement une catastrophe car la monnaie perdrait très rapidement de sa valeur, augmentant de façon démesurée la valeur, donc le coût des importations, et n'améliorant pas pour autant les exportations, car le pays n'a pas grand chose à vendre, à part... des produits pétroliers, transformés après importations auprès de la Russie, et en ajoutant une plus value. Et la Banque Nationale de Grèce, certes souveraine, ne pourrait pas faire grand chose pour sa monnaie, car sa valeur n'est pas déterminée sur les marchés des changes d'Athènes mais à Londres, Francfort, Paris ou Shanghai. Nous ne sommes plus dans les années soixante au temps des accords de Bretton Woods, qui stabilisaient les monnaies avec un taux de variation de +/- 1%. Accords abrogés en 1971 et cause de l'instabilité monétaire par la suite.
Et Syriza va tenter de renégocier le carcan imposé par l'UE et principalement l'Allemagne, parce que claquer la porte serait la pire des solutions.
"Je ne vous apporte pas la liberté, je l'ai trouvée ici, parmi vous". Skënderbeg.