Bonsoir Ulysse57.
Si tu lis l'anglais:
http://www.warbirdforum.com/third.htm
Il était question d'une troisième bombe sur Tokyo.
Amicalement
Prosper
ulysse57 a écrit:bonjour à tous et toutes.
En attendant " à la guerre seul le résultat compte " et dans le cas d’espèce le Japon a signé la capitulation SANS CONDITIONS le 15/08/45.
ulysse57 a écrit:bonjour à tous et toutes.
En attendant " à la guerre seul le résultat compte " et dans le cas d’espèce le Japon a signé la capitulation SANS CONDITIONS le 15/08/45.
La dévastation et les 100 000 morts causés par les bombardements des 9 et 10 mars sur Tokyo n’ébranlèrent pas le consensus dans l’entourage du monarque. Comme le résumait lui-même l'ancien ministre des Affaires étrangères et futur premier ministre Kijurō Shidehara, la position internationale du Japon pourrait devenir avantageuse «si nous continuons à combattre bravement, même si des centaines de milliers de civils sont tués, blessés ou affamés, même si des millions d'édifices sont détruits ou brûlés».
La décision annoncé le 5 avril par l’URSS, de ne pas renouveler en 1946 le pacte de non-agression entraina le jour même la chute du cabinet Koiso. Ce dernier fut remplacé par un ancien Grand Chambellan de l’empereur, l’amiral Kantorö Suzuki.
Pourquoi Hirohito négocie t-il avec les Soviétiques ? Pour sauver son trône. Voici ce qu'il dit lui-même : « Nous avons choisi l’Union soviétique comme médiateur pour deux raisons. Tous les autres pays avaient peu de pouvoir. Conséquemment, nous craignions que si nous demandions à ces pays d’intervenir, ils subiraient des pressions de la part des Britanniques et des Américains, et nous aurions à nous rendre sans condition. En comparaison, l’Union soviétique possédait à la fois la puissance et l’obligation qui découlait d’avoir conclu traité de neutralité. Comme nous ne considérions pas l’Union soviétique comme un pays fiable, il était d’abord nécessaire de sonder leur opinion. Conséquemment, nous avons décider d’aller de l’avant avec les pourparlers Hirota-Malik, au cours desquels nous avons proposé que, s’il nous accordaient du pétrole, nous n’aurions pas d’objection à leur céder à la fois le Karafuto (ndr : Sakhaline méridionale) et le Manshūkoku. (…)
Toutefois, en début juillet, il n’y avait toujours pas de réponse de l’Union soviétique. Nous devions prendre une décision sur cette question avant la Conférence de Potsdam. Pour cette raison, j’ai consulté Suzuki et décidé de mettre un terme aux pourparlers Hirota-Malik, puis de négocier directement avec les Soviétiques.» (Extrait de Seidan haichoroku, transcription des propos sacrés de l'empereur, 1946)
Hirohito et Kido planifièrent a la mi-juillet l’envoi du prince Konoe a Moscou pour la présentation d’une proposition de paix. L’offre de Konoe prévoyait a cession a l’URSS de tout les territoires d’outre-mer, y compris Okinawa, en échange d’une garantie concernant la survie de la Kokutai, c'est-à-dire la pérennité de l’institution impériale et le maintien de l’empereur en place.
Deux jours après Postdam, le premier ministre Suzuki annonçait publiquement que l’ultimatum de Potsdam n’était qu’une version « réchauffée » (yakinaoshi) de la déclaration du Caire et que le gouvernement entendait l’ignorer (mokusatsu). Dès lors, toute l’attention du gouvernement et de l’empereur se focalisa sur les intentions soviétiques et, pendant que les bombardements américains faisaient encore 10 000 morts, la seule initiative de ce dernier consista à s’assurer que les trois insignes impériaux, le miroir, l’épée et le joyau, soient protégés à tout prix. Il en était encore ainsi au lendemain de la destruction de Hiroshima et du second ultimatum des États-Unis, alors que Tōgō pressa encore Satō de découvrir les intentions du Kremlin.
La déclaration de guerre soviétique du 8 août dissipe les dernières illusions du monarque.Réalisant que le Japon ne peut espérer aucun secours dans ses négociations avec les alliés et craignant de plus en plus pour la stabilité du Trône, alors que les rumeurs de mécontentement de la population s'amplifient, il presse les membres du Saikö kaigi de discuter des modalités de rédition et non de la pertinence d'accepter l'ultimatum de Posdam.
«Vous devez prendre toutes les mesures pour contrôler rapidement la situation car l’Union Soviétique nous a déclaré la guerre et a lancé aujourd’hui les hostilités à notre encontre!»
C’est en ces termes que l’empereur Shöwa, informé de l’invasion de Manshükoku, s’adresse a son Garde des Sceaux, Koicho Kido, au matin du 9 août 1945.
Deux semaines après avoir ignoré l’ultimatum de Posdam, trois jours après avoir encaissé sans broncher le bombardement atomique de Hiroshima, Hirohito réalise finalement que ses espoirs de conclure une alliance avec l’URSS se sont évaporés.
(tiré de la revue 2e Guerre Mondiale #30 déc.-jan. 2009 par Paul-Yannic Laquerre p. 42-50)
alain adam a écrit:Un samouraï se suicide pour l'honneur .
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