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1945-1947: le drame des expulsés allemands

La ww2 a laissé des situations conflictuelles dès mai 1945, elle a également entraîné des conséquences sur des pays (modifications des frontières) et sur les populations, enfin, la technologie mobilisée au service des belligérants a permis après guerre la mise en place d'applications diverses.
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1945-1947: le drame des expulsés allemands

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de fbonnus  Nouveau message 28 Juil 2013, 16:32

Près de treize millions d’Allemands vivant en dehors des frontières sont chassés de chez eux et renvoyés vers l’ancien Reich. Un désastre méconnu qui a eu de profondes répercussions sur l’histoire de l’Europe.

Au mois de juin 1945, la guerre vient de prendre fin et pourtant en Tchécoslovaquie, comme en Pologne ou en Yougoslavie, la violence continue de se déchaîner. La chasse aux Volksdeutsche – les “Allemands ethniques” – commence. « Une vieille femme fut défenestrée, un musicien lynché en pleine rue parce qu’il ne parlait pas le tchèque, d’autres furent pendus, arrosés d’essence et enflammés comme des torches vivantes. La foule enragée écumait les hôpitaux pour y trouver des proies faciles. L’une d’elles était un patient, tchèque, mais dont les papiers indiquaient un lieu de naissance dans les Sudètes… »

L’heure est à la vengeance. D’abord populaire, spontanée, elle va vite être orchestrée par les autorités : armée, police, milice. Des centaines de personnes, dont beaucoup de femmes et d’enfants, sont exécutées au cours des mois de mai et juin 1945 ; des milliers d’autres sont chassées de Moravie, de Silésie, de Prusse. Telle est l’ouverture sanglante d’un épisode tragique de l’histoire européenne qui durera trois ans et constituera, selon l’historien R.M.Douglas, auteur d’une étude magistrale sur le sujet, « le plus vaste transfert forcé de population, peut-être la plus grande migration dans l’histoire de l’humanité ». Un transfert de population qui fera un million et demi de morts et marquera l’histoire de l’Europe « peut-être autant que le conflit lui-même ».

L’Allemagne est occupée par les forces alliées. C’est à elles, à leurs gouvernements, qu’incombe la gestion de l’après-guerre et, en premier lieu, des millions de civils germanophones vivant en Tchécoslovaquie, en Hongrie, en Pologne ou en Yougoslavie et qui ont commencé à quitter leur foyer. Réunis à Potsdam à la mi-juillet 1945 pour définir les modalités d’encadrement de ce processus, les responsables politiques ne peuvent ignorer « qu’à 25 kilomètres au nord-est, des trains surchargés quittaient les territoires allemands sous administration polonaise pour aller décharger les malades, les miséreux, les mourants et les morts sur les quais des grandes gares berlinoises ».

Premières victimes des expulsions sauvages, ils ont fui l’avancée de l’Armée rouge et de ses alliés. Ils n’ont pas eu le choix. Un officier tchèque exprimait clairement le point de vue “officiel” : « Nous devons accomplir nos tâches de manière si sévère et décisive que la vermine allemande, au lieu de se cacher dans ses maisons, préférera d’elle-même nous fuir puis, une fois dans son pays, remerciera Dieu d’avoir eu la chance de sauver sa peau… »

L’expulsion est voulue, organisée. Au milieu de l’été 1945, 5 000 Allemands s’exilent chaque jour. Des expulsés témoignent : « Durant la marche, les femmes étaient frappées, on leur arrachait leurs boucles d’oreilles, on leur prenait leurs bagues ; certaines sont mortes… » ; « Dieu sait combien de fois nous fûmes détroussés par des Russes ou des Polonais, les femmes violées à répétition. »

Ils fuient à pied, ou parfois entassés à la hâte dans des convois que personne n’escorte, que personne n’attend, car rien n’est encore prévu dans ce transfert chaotique de population. Des trains sont abandonnés sur des voies de garage, des enfants meurent de faim, des femmes deviennent folles. Une survivante raconte l’arrivée à un point de passage : « Avant de nous laisser, ils prirent tout ce que nous avions, vêtements, sous-vêtements, objets de valeur, et dirent : “Voilà la frontière. Traversez la. Ceux qui reviendront sur leurs pas seront abattus.” »

Le caractère désastreux des premières expulsions ne peut échapper aux Alliés qui se partagent désormais l’Allemagne et, à ce titre, voient affluer chaque jour, dans un pays dont ils ont pris soin de détruire méthodiquement les capacités de transport ou de logement, des milliers de personnes dans un état lamentable. Pourquoi, alors, avoir voulu organiser un processus qui, manifestement, ne pouvait que s’apparenter à un crime contre l’humanité ? George Orwell avait prévenu : « Ce crime énorme ne peut être réellement mené à terme, même s’il peut être entrepris, générant confusion et souffrances et semant les germes de haines irréversibles. »

Pour tenter d’éclairer cette décision, il faut se plonger dans l’histoire de l’Europe contemporaine. L’Europe de l’Alsace-Lorraine, du traité de Versailles, de ces territoires donnés à la Pologne, des Sudètes, du Lebensraum, “espace vital” dont rêvait Hitler pour son Reich. Traumatisées par les conflits mondiaux, les élites européennes sont persuadées que les guerres trouvent leur cause dans l’écart entre les frontières ethnographiques et celles des États nations, et qu’il suffirait de régler cette question pour garantir la paix. Ainsi Sumner Welles, ancien sous-secrétaire d’État, ami proche de Roosevelt, affirmait : « Nous devrions profiter de ce moment de bouleversement mondial pour effectuer des transferts de population là où ils sont nécessaires pour éviter de nouveaux conflits et permettre ainsi aux peuples de vivre sous le gouvernement qu’ils désirent, libres de toute discrimination raciale. »

L’échec des politiques de déplacement de masse
Pourtant, du déplacement des populations arméniennes de Turquie en 1915 jusqu’au pacte germano-soviétique, qui avait déjà concerné 250 000 personnes et fait de nombreuses victimes, en passant par le désastre gréco-turc des années 1920 (ou, plus loin encore dans l’Histoire, les cas des Irlandais ou des Indiens d’Amérique), tous ces épisodes soulignaient assez l’échec des politiques de déplacement de masse. Mais non, il suffisait de “désenchevêtrer” les peuples. Le transfert de population apparaissait comme un remède à toutes les difficultés résultant de l’évolution historique divergente des “nations” et des “États”. Tant pis pour la souffrance des peuples. Du reste, comme l’affirmait déjà le président tchèque, Edvard Benes, en mars 1941 : « Il n’y a pas d’autre moyen que la souffrance pour éduquer une communauté sociopolitique, et il n’y en a jamais eu d’autre. » Le sort en était jeté, et Eugen de Witte ne s’y trompait pas, lui qui déclarait : « Si Hitler gagne la guerre, nous autres Allemands des Sudètes sommes perdus, et si les Tchèques la gagnent, nous sommes perdus aussi. »

S’appuyant sur des archives inédites, l’auteur décrit l’horreur du processus de ces expulsions “organisées”, où autant de personnes furent déplacées en un an qu’il n’en émigra en Amérique en quatre décennies. Exécutions sommaires, mauvais traitements, famines, épidémies, enfants volés, toute la panoplie de la destruction humaine est déployée, jusqu’au camp, « cette expression la plus sinistre et la plus cruelle des capacités humaines ». On en compta des centaines, dont Majdanek, Theresienstadt, Dachau ou même Auschwitz. En Tchécoslovaquie, l’un d’entre eux affiche, explicite : « OEil pour oeil, dent pour dent ».

Les témoins de l’époque en sont, eux aussi, ébranlés : des civils des pays expulseurs (« Je n’ai pas passé six ans dans l’armée pour voir s’établir une tyrannie aussi épouvantable que celle des nazis », disait un Tchèque), des médecins ou d’anciens détenus des camps nazis, comme ce Polonais qui affirme : « Soit nous sommes aptes à être leurs juges, auquel cas nous ne pouvons nous conduire comme eux, soit nous ne sommes pas différents d’eux, auquel cas nous renonçons au droit de les juger. » De son côté, le philosophe Bertrand Russell se pose la question : « Les déportations massives sont-elles des crimes lorsqu’elles sont commises par nos ennemis en temps de guerre, et de justifiables mesures d’ajustement social lorsqu’elles sont organisées par nos alliés en temps de paix ? »

Grave question qui sème le doute sur le bien-fondé de l’action des Alliés mais que certains, comme Goronwy Rees, attaché au gouvernement militaire allié, rejettent avec virulence : « Il est normal que des millions d’Allemands meurent au cours de l’hiver prochain. […] Le vrai danger que présente maintenant l’Allemagne […] c’est que leur misère leur donne l’occasion d’anéantir l’unité des Alliés qui les ont vaincus. »

Quant aux femmes et aux enfants, il n’y avait pas de distinction à faire : « Le nazisme n’est que la forme moderne et l’apogée de ce pangermanisme brutal dont l’esprit et le coeur du peuple allemand sont totalement imprégnés », avançait un responsable britannique. D’autres furent plus nuancés, condamnant la façon dont des innocents étaient traités mais éprouvant « des difficultés à plaindre les Allemands ».

Pour R.M.Douglas, l’histoire ne saurait être jugée : « Des Croates s’étaient emparés des biens des Serbes, des Hongrois s’étaient enrichis aux dépens des Roumains, des Allemands accaparaient les domaines polonais tandis que les Polonais héritaient des maisons et des boutiques des Juifs. […]Prétendre que la culpabilité serait réduite ou éliminée parce que les coupables ont préalablement été eux-mêmes victimes pourrait offrir des circonstances atténuantes à presque tous les épisodes de ce genre. C’est d’ailleurs ce que prétendaient les nazis eux-mêmes. » Et de conclure : « Ce n’est pas là un système de justice, c’est sa négation. »

Les expulsions s’arrêtent à la fin de l’année 1947 mais leurs conséquences, pour l’Allemagne comme pour les pays expulseurs, vont se faire sentir longtemps : les identités niées, les mémoires enfouies, les vides démographiques de certaines régions. Les historiens appellent aujourd’hui à comprendre cet épisode « dans son horrible totalité ». Contre ceux qui pensèrent qu’il valait mieux passer l’événement sous silence, de peur d’amoindrir l’horreur que devait inspirer un crime bien plus grand, Douglas affirme au contraire que le fait que les expulsions aient été une réponse à la barbarie nazie « doit être le point de départ et non la fin de la discussion ».

source : Mickaël Fonton - V.A.
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Re: 1945-1947: le drame des expulsés allemands

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de pierma  Nouveau message 28 Juil 2013, 18:53

Ces expulsions constituent des actes génocidaires qui sont passés totalement inaperçus. A l'époque, la vengeance contre les Allemands était le sentiment le plus répandu en Europe.
Seule la RFA a recueilli des dépositions et documenté ces crimes, mais sans jamais entamer d'action publique.
Il y a eu également des allemands enrôlés comme travailleurs forcés pendant plusieurs années, par exemple des ingénieurs et techniciens des Sudètes, considérés comme indispensables au fonctionnement des infrastructures.
Pendant l'hiver 1945 il arrivait à Berlin 30 000 personnes par jour, sans compter les morts. (Les réfugiés étaient bien souvent expédiés sur des wagons à plateforme découverte.) Un casse-tête absolu pour les autorités d'occupation, qui ne savaient pas où les dispatcher.

C'est de cette époque que date la création de l'UNRRA, l'agence des nations unies pour les réfugiés.

Une partie des expulsés arrivaient également en Allemagne à pied, après avoir perdu une partie des leurs en route, du fait de vengeances ou de l'épuisement.

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Re: 1945-1947: le drame des expulsés allemands

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de frontovik 14  Nouveau message 28 Juil 2013, 19:56

Merci pour l'ido Fred. Visiblement le journaliste s'est inspiré de l'excellent ouvrage "L'Europe barbare" de Keith Lowe.
Pour Pierma il n'est nullement question de génocide mais de massacres. L'intention n'était pas d'éliminer les Allemands mais de les expulser, d'en tirer une vengeance, atroce le plus souvent.
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Re: 1945-1947: le drame des expulsés allemands

Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de jmh  Nouveau message 28 Juil 2013, 20:11

Des faits dont on ne parle que très peu, d'une part parce qu'il s'agit des vaincus et que pour beaucoup de gens, ils devaient subir ce qu'ils ont fait subir, et d'autre part, parce que cela montre que les anciennes victimes n'ont pas agi différemment, a de rares exceptions, que leurs bourreaux...


 

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Re: 1945-1947: le drame des expulsés allemands

Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de fbonnus  Nouveau message 30 Juil 2013, 16:48

Effectivement, il régnait à l'époque un tel désir de vengeance que des excès ont été commis. Il faut reconnaître que les atrocités vécues et perpétrées pendant la guerre étaient telles que l'on peux arriver à comprendre un tel désir ...

Malheureusement dans bien des cas, ce sont les populations civiles qui endurèrent cela, alors qu'elles n'y étaient pour pas grand chose ...
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Re: 1945-1947: le drame des expulsés allemands

Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de pierma  Nouveau message 30 Juil 2013, 20:10

frontovik 14 a écrit:Merci pour l'ido Fred. Visiblement le journaliste s'est inspiré de l'excellent ouvrage "L'Europe barbare" de Keith Lowe.
Pour Pierma il n'est nullement question de génocide mais de massacres. L'intention n'était pas d'éliminer les Allemands mais de les expulser, d'en tirer une vengeance, atroce le plus souvent.

Ce n'est pas un génocide parce qu'aucun gouvernement n'a donné d'ordre d'extermination.

Mais quand des gens sont massacrés pour ce qu'ils sont - et pas pour ce qu'ils ont fait - en raison de leur appartenance à une ethnie ou une nation, on parle d'actes génocidaires. Surtout quand le score se situe aux alentours de 2 millions de morts sur 7 millions d'expulsés. (je voudrais bien qu'on m'explique la différence entre les Einsatzgruppen et les milices tchèques qui passaient dans les villages allemands des Sudètes et massacraient qui leur déplaisait, avec des raffinements de cruauté, pendant que le président Benès - pourtant honnête homme - n'acceptait de reconnaître que "de très rares incidents.")
En réalité il s'agit des seules actes génocidaires en Europe dont on ne parle jamais et qui ont été totalement oubliés. Même la République Fédérale n'a jamais osé en parler, chargée par le poids de la culpabilité nazie : l'Allemagne n'avait pas droit à la parole. Les rares protestations ont été le fait des autorités d'occupation en Allemagne, effarées par l'état et les récits des survivants, mais aucun des pays concernés n'a fait le moindre geste pour limiter l'ampleur des massacres.

Il semble que seule la lointaine Roumanie n'ait pas - ou peu - connu de massacres de grande ampleur, (c'était un ancien allié de l'Allemagne) mais de la Roumanie à l'Allemagne la route est longue ! Plus curieusement il semble qu'une petite partie des Allemands de ce pays soient restés sur place et sont devenus roumains.

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Re: 1945-1947: le drame des expulsés allemands

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de frontovik 14  Nouveau message 30 Juil 2013, 22:02

On peut qualifier ces massacres de type genocidaires ou massacres de masse. Mais comme tu l'as bien remarqué nul gouvernement n'a donné d'ordres. Ces massacres ont profité de la désorganisation des appareils étatiques.
En Roumanie, il s'agit des villages saxons si je me rappelle bien.
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