John Clarence Woods était l'exécuteur des condamnés à mort du procès de Nuremberg. Il a accroché à ''son palmarès '' 358 exécutions, la majorité aux Usa.
Voilà sa bio, tirée de Wikipedia : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/John_C._Woods
À la déclaration de guerre, il endossa l'uniforme, et mit son expérience de bourreau au service de l'armée américaine dont il ne tarda pas à devenir l'exécuteur officiel, malgré un certain penchant pour la boisson. C'est donc lui qui procéda le 16 octobre 1946, aux dix pendaisons des condamnés du procès de Nuremberg — Göring s'étant suicidé et Bormann ayant été jugé par contumace — en compagnie de son adjoint Joseph Malta en 1 h 43 (sur les conseils techniques de Johann Reichhart, l'ancien bourreau du IIIe Reich). Il fut d’ailleurs relevé de ses fonctions de bourreau de l’armée, à la suite de rumeurs selon lesquelles il aurait intentionnellement saboté l’exécution de Julius Streicher, l’un des condamnés de Nuremberg[réf. nécessaire]. Ce dernier, qui avait eu une attitude ouvertement provocante à l’égard de l’assistance durant le procès, fut pendu par la technique du « Short Drop » (« petite chute », provocant une mort par strangulation) plutôt que par la technique normale du « Long Drop » (« grande chute », devant provoquer la rupture des vertèbres cervicales et donc une mort quasiment instantanée)[2]. Woods était alors un anti-nazi viscéral. Ce fait a été constaté par les témoins[3]
Démobilisé après la guerre avec le grade de sergent-chef, Woods fut victime le 21 juillet 1950 d'un accident mortel par électrocution à Eniwetok (îles Marshall) alors qu'il réparait un kit d'éclairage électrique (et non d'une chaise électrique comme il est souvent relaté)[4].
Durant sa carrière, tant civile que militaire, Woods procéda à 358 exécutions, ce qui fit de lui l'un des bourreaux américains les plus actifs.