Dog Red a écrit:
Pour rappel, en 1944, les 2 armes sont encore parallèles ; les commandos sont amenés par la mer et les parachutistes par les airs mais une fois sur l'objectif, les tactiques d'infanterie légère sont comparables.
Bonjour,
Serait-il possible de préciser ce point?
Peut-être faut-il bien différencier les unités Commandos, forces spéciales indépendantes dont les missions engagent un nombre relativement faible d'hommes ayant reçu un entrainement très poussé, de l'infanterie aéroportée utilisant des moyens à la mesure de ses effectifs sur des objectifs plus larges. Les commandos sont "multi-tâches" quand les troupes aéroportées assignées à un objectif précis ne sont entraînées que pour cette action pour en maîtriser parfaitement tous les rouages.
Dans les opérations dites "commandos" menées pas les divisions aéroportées, si la technique d'approche est parfois celles des unités commandos (vite, au plus près, par surprise) l'effectif, à la hauteur de l'enjeu, reste un point de différenciation majeur: un bataillon à Merville, près de 200 hommes pour Pégasus bridge et Ranville, près de 7000 hommes pour la 101e Airborne, un bataillon à la pointe du Hoc.... Un stick SAS, c'est une dizaine d'hommes et un "Jedburg", 3 hommes, ....
Les commandos utilisent indifféremment tous les vecteurs de transport, le Spécial Air Service, porte bien son nom. Si l'on s'en tient au Débarquement en Normandie et aux opérations périphériques le convoyage par mer ne sera pas le plus utilisé pour les commandos .
Je ne crois pas que les divisions aéroportées et les commandos soient plus proches aujourd'hui qu'ils ne l'étaient en 44, ce sont deux entités totalement différentes.