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L'arme aéroportée, clé de la victoire ?

Dans cette rubrique vous trouverez tout ce qui concerne les grandes unités combattantes de la seconde guerre mondiale, tant du côté allié que de celui des forces de l'axe. Divisions d'infanterie, de paras, de blindés, de la légion, des waffen SS,etc..c'est ici qu'on en parle!
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Re: L'arme aéroportée, clé de la victoire ?

Nouveau message Post Numéro: 81  Nouveau message de Tri martolod  Nouveau message 30 Jan 2016, 09:37

Dog Red a écrit:
Pour rappel, en 1944, les 2 armes sont encore parallèles ; les commandos sont amenés par la mer et les parachutistes par les airs mais une fois sur l'objectif, les tactiques d'infanterie légère sont comparables.


Bonjour,
Serait-il possible de préciser ce point?
Peut-être faut-il bien différencier les unités Commandos, forces spéciales indépendantes dont les missions engagent un nombre relativement faible d'hommes ayant reçu un entrainement très poussé, de l'infanterie aéroportée utilisant des moyens à la mesure de ses effectifs sur des objectifs plus larges. Les commandos sont "multi-tâches" quand les troupes aéroportées assignées à un objectif précis ne sont entraînées que pour cette action pour en maîtriser parfaitement tous les rouages.
Dans les opérations dites "commandos" menées pas les divisions aéroportées, si la technique d'approche est parfois celles des unités commandos (vite, au plus près, par surprise) l'effectif, à la hauteur de l'enjeu, reste un point de différenciation majeur: un bataillon à Merville, près de 200 hommes pour Pégasus bridge et Ranville, près de 7000 hommes pour la 101e Airborne, un bataillon à la pointe du Hoc.... Un stick SAS, c'est une dizaine d'hommes et un "Jedburg", 3 hommes, ....
Les commandos utilisent indifféremment tous les vecteurs de transport, le Spécial Air Service, porte bien son nom. Si l'on s'en tient au Débarquement en Normandie et aux opérations périphériques le convoyage par mer ne sera pas le plus utilisé pour les commandos .
Je ne crois pas que les divisions aéroportées et les commandos soient plus proches aujourd'hui qu'ils ne l'étaient en 44, ce sont deux entités totalement différentes.


 

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Re: L'arme aéroportée, clé de la victoire ?

Nouveau message Post Numéro: 82  Nouveau message de Gennaker  Nouveau message 30 Jan 2016, 18:16

Les seules opérations de type" commando" aux quelles je pense impliquant l'US Airborne durant la WWII sont au nombre de trois :
- El Djem, Tunisie Décembre 42 : 32 hommes du 509th PIB
- Raid combiné sur Los Banos aux Philippines en février 45 par la 11th Airborne pour libérer 2 000 américains et Européens de camps Japonais
- Raid sur Ventotene, 509th PIB, 51 hommes, septembre 43 pur s'emparer de l'ile de Ventotene...

Cette dernière histoire est assez savoureuse...

Non content d'avoir réalisé le plus long saut de combat de l'histoire aéroportée US (1 600 miles), ainsi que les deux premiers sauts de combat en Afrique du Nord, le 509 PIB du Colonel Edson Raff puis de Doyle Yardley, tenu en réserve de la 82 Airborne (à laquelle il était temporairement rattaché à l'été 43!!) pour l'invasion de la Sicile (juillet 43), fut missionné pour une opération "coup de main" sur l'île de Ventotene, prélude au débarquement de Salerne (Opération Avalanche). L'île de Ventotene, en plus de servir de bagne politique aux ennemis de Mussolini, hébergeait une station radar qui couvrait le secteur jusqu' à Naples. C'est à la "scout company" du Capt (Alors Lieutenant) Charles CW Howland qu’échut cette mission, accompagnée d’une unité précurseur de l'Office of Strategic Service et... deux personnalités, l'écrivain John Steinbeck (Les Raisins de la colère) et l'acteur d'Hollywood officier de l'US Navy Douglas Faibanks Jr.
Au matin du 8 septembre 1943, cette "petite " force se présenta devant le petit port de Ventotene, et les haut parleurs des Launch Boat exigèrent la reddition des défenseurs. 5 paras débarquèrent et reçurent la reddition de ... 250 italiens. Restaient les 114 hommes de la garnison allemande retranchée autour de leur radar sur les hauteurs de l'île. C'est un nouveau coup de bluff qui s'avéra payant. Un platoon de 23 hommes, mené par le Lieutenant Shaker (Medic) , un OSS et un traducteur s'approchèrent des défenses allemandes. Ils envoyèrent le maire de la ville parlementer avec les officiers de la Wehrmacht, assurant être en mesure d'attaquer avec 600 hommes (ils n'étaient que 51…). L'officier supérieur allemand, un Major, fit répondre que son honneur exigeait qu'il ne se rendit qu'à un officier supérieur à son propre grade. Shaker assura alors au maire italien qu'il était colonel et que s'il ne se rendait pas, la garnison sera massacrée... Le maire s'en revint porter la réponse au commandement allemand. Quelques minutes plus tard, la garnison allemande rendait les armes. Les heures suivantes furent un peu tendues, quand les 250 italiens et les 114 allemands devinrent quelque peu suspicieux quant au nombre exact d'américains qui les retenaient prisonniers... heureusement, la 45th Infantry Division arriva au soir du 9 septembre pour prendre le relais...
Outre la station radar, les américains capturèrent également trois spécialistes allemands des radars dont les connaissances furent mirent à contribution.


 

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Re: L'arme aéroportée, clé de la victoire ?

Nouveau message Post Numéro: 83  Nouveau message de Dog Red  Nouveau message 30 Jan 2016, 18:46

Bonsoir Tri martolod.

Je ne vois pas tellement ce qu'il y avait à préciser.
Néanmoins je vais essayer.

Les Anglais créent les "Commandos" dès 1940 afin de mener des raids amphibies n'importe où en Europe. Quelques exemples connus : 1941 îles Lofoten (plusieurs centaines d'hommes), le Spitzberg (600 hommes), second raid sur les îles Lofoten (500 hommes), St-Nazaire (250 hommes), Dieppe et la Normandie où les Commandos sont environ 2.500 regroupés au sein de la 1st Special Service Brigade. On est loin d'un "nombre relativement faible d'hommes".

Dès lors, le terme de "commando" est beaucoup plus spécifique de 1942 à 1944 qu'il ne peut l'être aujourd'hui où il s'est élargi au d'autres opérations qu'amphibie. Et à l'époque, si les finalité des raids pouvaient être comparables (il y eut d'ailleurs des opérations mixtes comme à Bruneval), il s'agit bien d'opérations menées en parallèle.

Par ma remarque, je souhaitais éviter que l'on amalgame commandos et paras dans ce fil sur les opérations aéroportées.
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Re: L'arme aéroportée, clé de la victoire ?

Nouveau message Post Numéro: 84  Nouveau message de Tri martolod  Nouveau message 30 Jan 2016, 23:44

Bonsoir,
C'est exactement ce que je voulais préciser pour éviter l'amalgame entre opérations des unités "Commando" et les divisions d'Infanterie aéroportée. Cela ne me paraissait pas très clair. De plus la restriction des opérations commandos à des opérations amphibies n'est pas juste. Les moyens sont ceux disponibles, or en 1940, la RAF n'a pas de moyens suffisants à fournir et la suprématie aérienne n'est pas acquise.
Je maintiens que l'effectif reste une différence importante entre les deux types d'unités. Un Commando c'est de l'ordre de 500 à 600 hommes en groupes autonomes d'une cinquantaine d'hommes, quand une division aéroportée compte + de 10 000 hommes. Si j'ai évoqué les SAS avec des stick d'une dizaine d'hommes c'est que, pour l'opération Overlord il n'y a pas eu, à ma connaissance, de groupes importants en nombre engagés à la préparation du débarquement.
Je ne développerais pas les premières opérations commandos, essentiellement amphibies, si ce n'est pour rappeler l'opération Colossus, déjà évoquée sur ce forum, et qui sera menée par les hommes du n°2 Commando largués par 8 Whitley au-dessus de la région de Bari (Italie) en février 41 et le Raid sur Bruneval qui sera une opération combinée de la RAF et de la RN.
A noter également un engagement très important de 4 Commandos en Crête en Mai 41 pour assurer la protection de l'embarquement des troupes régulière face à la progression allemande. Les pertes commando seront très lourdes (600 hommes tués, blessés et prisonniers soit environ la moitié de l'effectif engagé). Passons sur la tragédie du fleuve Litani.
Une autre méthode d'approche sera utilisé en Afrique du Nord avec une opération sur une position italienne près de Tobrouk le 18 juillet 41 où les commandos contournerons l'objectif à pied.
Comme aujourd'hui, la cible, détermine le vecteur (amphibie, aéroporté ou terrestre) et le nombre d'hommes engagés. Lors de l'opération Overlord les SAS seront très sollicités et il s'agit bien d'opérations aéroportées pour la plupart.


 

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Re: L'arme aéroportée, clé de la victoire ?

Nouveau message Post Numéro: 85  Nouveau message de Dog Red  Nouveau message 01 Fév 2016, 13:26

Après 9 pages d'avis divers échangés en un peu moins de 2 semaines, je souhaite faire un petit point.

La discussion tourne surtout autour des opérations aéroportées de "grand style" et en prélude aux offensives décisives qu'ont été les débarquements de Sicile et Normandie et le franchissement du Rhin (Market et Varsity).

Opérations de grand style au caractère particulièrement offensif telles que voulues par les penseurs de l'US Airborne comme la souligné Genaker et dont le but est l'occupation stratégique du terrain pour faciliter la percée.

L'arme aéroportée est coûteuse :
- entrainement rigoureux de ce qui reste somme toute de l'infanterie légère qui doit compenser le manque de moyens lourds par un entrainement sélectif (combativité et initiative) et spécifique ;
- préparation tout aussi rigoureuse (connaissance des moyens ennemis, du terrain, planification des renforts, etc.) laissant peu de place à l'opportunisme opérationnel ;
- moyens de transport.

L'arme aéroportée est fragile :
- infanterie légère dont l'efficacité n'a qu'une durée limitée dans le temps ;
- pas ou peu de moyens lourds (artillerie de campagne et antichars) ;
- nécessité d'opérations combinées étroitement avec les composantes air/terre et ou mer.

Les conditions d'emploi sont dépendantes d'impondérables :
- maîtrise de l'air ;
- météo ;
- surprise.

Au plus ces conditions seront remplies, au mieux les aéroportés pourront se rendre maître de points clé (Normandie, Hollande... sauf Arnhem, Rhin), neutraliser les défenses (Normandie) et compenser les risques de dispersion par l'extrême combativité et le sens de l'initiative. Peu évoquées jusqu'ici, les opérations menées par les Fallschirmjäger en Scandinavie, Belgique, Pays-Bas et Crète au début de la guerre sont du même ordre.

Excepté le cas de Arnhem qui a péché par manque de préparation, les opérations aéroportées en avant garde des attaques du Danemark, Norvège, Belgique, Pays-Bas et en Crète, par les Allemands puis en France et sur le Rhin par les Alliés ont toutes joué le rôle qui était le leur dans la réussite de ces grandes opérations clé de la Seconde Guerre mondiale.
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Re: L'arme aéroportée, clé de la victoire ?

Nouveau message Post Numéro: 86  Nouveau message de Tomcat  Nouveau message 01 Fév 2016, 15:26

Merci Daniel pour ce point.

Il serait intéressant de comparer les opérations allemandes et alliés, voir s'il y a des différences en termes de tactiques, de moyens...qu'en penses tu ?

Je vais essayer de me renseigner sur les opérations allemandes et alimenter le débat...

Quelques différences à première vue et à confirmer:
Mis à part la grande opération de la Crète, plus d' opérations "commandos" côté allemands ou en tout cas avec des effectifs plus réduits et un ratio coût/gains plus important.
Pas mal de prise en force d'aérodromes avec parachutages et poser direct des JU-52.
Coopération plus importante entre les paras et l'aviation en soutien, liaison radio efficace pour guider la Luftwaffe, (côté alliés on s'appuie plus sur l'artillerie).

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Re: L'arme aéroportée, clé de la victoire ?

Nouveau message Post Numéro: 87  Nouveau message de Gennaker  Nouveau message 01 Fév 2016, 15:33

"- infanterie légère dont l'efficacité n'a qu'une durée limitée dans le temps"

Beau résumé Doc Red.

La phrase ci dessus est cependant contredite dans les faits, ainsi que souligné un peu plus haut : la combattivité, l'endurance au mal des troupes Airborne leur ont permis de demeurer au front, au contact de l'ennemi durant des laps de temps inégalés dans l'infanterie classique. Quand je dis 68 et 72 jours en ligne aux Pays bas pour les 101st et 82nd, il s'ait bien de séjours sans le moindre repos, à vue de l'ennemi qui bombarde nuit et jour. Clark aimait tellement les airborne qu'après Avalanche en septembre 43, il ne voulait plus relâcher la 82nd AB en Italie, qu'il utilisait exclusivement comme infanterie de ligne. Le 504th PIB demeurera ainsi en Italie "otage de Clark" jusqu'en... avril 44. Décimé, il ne pourra prendre part à Neptune. Dans les Ardennes, les trois divisions Airborne (101st, 82nd et 17th) vont être utilisées comme infanterie non seulement pour arrêter l'offensive allemande, mais aussi pour contre attaquer durant tout le mois de janvier 45.... Plus on avance dans la guerre, et plus les divisions airborne se musclent, avec pas moins de quatre batteries d'artillerie dont une de 105 mm et une battery antiaérienne.

A propos du point soulevé par Tomcat, il est en effet intéressant de noter qu'après la Crète, Hitler décide d'arrêter toute opérations aéroportées, jugées trop couteuses, tandis qu'au même moment, les américains décident de booster leurs unités, passant en quelques mois de simples bataillons, aux régiments, aux divisions, corps d'armée (XVIII Airborne Corps), pour finir avec la First Allied Airborne Army comprenant les américains, polonais et Britanniques...


 

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Re: L'arme aéroportée, clé de la victoire ?

Nouveau message Post Numéro: 88  Nouveau message de Tomcat  Nouveau message 01 Fév 2016, 16:44

Hitler arrêtera les opérations aéroportées d'envergure qui comptent plusieurs milliers de paras, mais d'autres opérations auront lieu (prise de Léros, sauvetage de Mussolini...) avec des effectifs plus réduits.
D'une manière générale, les allemands feront plus souvent des opérations avec des effectifs plus réduits comparativement aux alliés et ce même avant la Crète.
L'arrêt des opérations aéroportées d'envergure côté allemand s'explique aussi par un passage progressif de l'offensive vers la défensive (et inversement côté alliés), de même les allemands commenceront à manquer de moyens de transport aérien et perdront petit à petit leur supériorité aérienne (et inversement côté alliés).

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Re: L'arme aéroportée, clé de la victoire ?

Nouveau message Post Numéro: 89  Nouveau message de Jumbo  Nouveau message 01 Fév 2016, 17:57

Je reviens sur Arnhem évoqué plusieurs fois. Est-ce que le fait que cette opé se soit située en pleine zone urbaine peut en partie expliquer l'échec de la mission. Le terrain des paras sur les autres théâtres d'opérations cités sont beaucoup plus "bucoliques" ::dubitatif::
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Re: L'arme aéroportée, clé de la victoire ?

Nouveau message Post Numéro: 90  Nouveau message de Tomcat  Nouveau message 01 Fév 2016, 18:01

Un petit aparté pour une petite histoire originale d'un para US:

Joseph R. Beyrle.

Membre du 506e régiment d'infanterie parachutée et spécialiste des communications et des explosifs, il participe au débarquement de Normandie. Capturé par les Allemands, il est fait prisonnier au Stalag III-C (en). Il parvient à s'en échapper en janvier 1945 et, marchant vers l'est, rencontre une unité de l'Armée rouge. Il accompagne l'unité vers l'ouest, les faisant profiter de son expertise dans les explosifs, pendant un mois puis est blessé.
Le maréchal Joukov organisera son voyage de retour aux usa.

Il est le seul soldat américain à avoir combattu à la fois côté américain et côté soviétique lors de la guerre.

Son fils, John Beyrle (en), est ambassadeur des États-Unis en Russie de 2008 à 2012.
Une plaque à son honneur est située sur l'église de Saint-Côme-du-Mont où il a atterri en juin 1944.

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